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QUI SEME LA MISERE, RECOLTE LA COLERE

Publie le lundi 7 novembre 2005 par Open-Publishing

Oui la vie dans les cités c’est la violence au quotidien :

 la violence de se voir refuser tout emploi alors qu’on a tous les
diplômes nécessaires mais pas le bon profil ;

 la violence de devoir enchainer mission d’intérim sur petits boulot,
travail d’esclave payé des miettes ;

 la violence d’être déjà en échec scolaire avant même d’avoir commencé ses
études ;

 la violence de s’entasser dans des taudis parce qu’il n’y a pas de
logements ;

 la violence d’un société où les femmes sont réduites à la putain porno ou
à la maman cloitrée ;

 la violence des brimades policières quotidiennes ;

 la violence d’une société hypocrite qui ne laisse le choix qu’entre le
communautarisme et la schizophrénie

Ce ne sont pas les "jeunes" qui sont violents, mais c’est cette société. Les
médias, les hommes politiques, les acteurs sociaux nous disent qu’il faut
leur redonner des repères. Mais lesquels ? Ceux de la loi du fric, de la
compétition (et donc de l’exclusion), bref de la loi du plus fort ?

Ces jeunes, ce sont nos voisins, nos enfants, nos soeurs et frères. Ils ont
raison de se révolter, de refuser de continuer à encaisser sans rien dire.
Certes on peut toujours discuter des méthodes, mais il ne faut pas non plus
oublier les manipulations et les provocations policières !

La révolte, c’est ce qui reste à ceux qui n’ont rien. C’est la dignité de
celles etc eux qui refusent la résignation !

Mais pour ne pas rester sans lendemain, une fois la pression retombée, cette
révolte doit s’organiser, se structurer. Devenir d’abord Résistance, car
aujourd’hui l’ennemi est fort et puissant, puis mûrir et se transformer en
Révolution. Car seul un changement radical de société pourra enfin en finir
avec les injustices causes de nos problèmes actuels.

Syndicat Interco Paris Nord CNT AIT

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