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Relaxe pour les antifascistes Nîmois

Publie le dimanche 19 octobre 2003 par Open-Publishing

Le 14 novembre 2000, à l’appel du comit’ de vigilance contre l’extrème droite et Ras
L’Front un rassemblement antifasciste manifeste son opposition à la venue d’ E.
Pascale , élue MNR au conseil régional , qui se présentait pour siéger au conseil
déadministration du lycée Gaston Darboux à Nîmes.
Suite à ce rassemblement, le MNR entamait des poursuites judiciaires à l’encontre de
deux militants Nîmois accusés de violences sur l’élue d’extrème droite. Ces militants
sont : le président de Ras le Front Nîmes, absent le jour des faits et un membre
d’Alternative Libertaire qui, rappelons le, travaillait ce jour là. Ce dernier était
reconnu par les témoins d’E. Pascal comme son agresseur à partir de photos prises par
les services de police deux ans auparavant pour un rassemblement similaire.

Lors d’une première audience le juge demande un complément d’enquête : l’audition de
3 membres des renseignements généraux qui accompagnaient E. Pascal ce jour-là. C’est
au cours de cette audience que 12 membres d’Unité Radicale venus soutenir E. Pascal se
font interpeller par la police. Ces derniers seront libérés pour "vices de procédures"
. Ils détenaient cependant des armes et avaient agressé physiquement et verbalement
des manifestants et des policiers.

Lors d’un second procès, une lettre, d’un militant antifasciste présent le jour du
rassemblement devant le lycée, adressée au juge, met hors de cause Serge Martin (MIDI
LIBRE du 17/01/03). Dans sa lettre, il revendique avoir été mélé à une échauffourée
(MIDI LIBRE DU 17/06/2003) lors de l’entrée en force d’E. Pascale accompagnée de
membres des R.G. dans l’enceinte du lycée. On peut d’ailleurs s’inquiéter du rôle joué
par les membres des renseignements généraux aux côtés de l’élue d’extrème droite ce
jour-là.

Un nouveau procés aura lieu le 23 octobre 2003. Deux affaires seront examinées : Celle
d’un militant d’Alternative Libertaire toujours accusé par E. Pascal de l’avoir
frappée et, celle d’un militant antifasciste, qui témoigne avoir réagi aux réactions
violentes de l’entourage d’E. Pascal le jour des faits.

Nous, militants d Alternative Libertaire pensons que le combat contre l’extrême
droite, comme tout acte politique, doit se mener au grand jour. OUI, la violence vient
de l’extrème droite dans ses propos et ses agissements. Si des militants antifascistes
sont inquiétés par l’extrème droite, pour avoir fait face à ces agissements, alors il
est important de soutenir ces derniers.

Nous appelons toutes les personnes qui refusent la présence d’élus d’extrême droite au
sein des conseils d’administration des établissements scolaires, toutes les personnes
qui souhaitent dénoncer les idées véhiculées par l’extrême droite, de se rassembler
devant le palais de justice de Nîmes, jeudi 23 octobre 2003 à 13h 45.