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Retraites : nouvelle journée de mobilisation le 2 octobre

Publie le vendredi 24 septembre 2010 par Open-Publishing
16 commentaires

L’intersyndicale réunie au lendemain de la journée d’action contre la réforme des retraites a décidé d’organiser une nouvelle mobilisation le samedi 2 octobre dans toute la France, a-t-on appris vendredi de sources syndicales.

Source : Le Monde.fr

Chérèque à gagné !

Messages

  • Je ne voudrais pas être oiseau de mauvaise augure, mais ils viennent de donner le feu vert à la réforme si la base ne réagit pas !!!

  • ouahhhh !
    attention la révolution est en marche !
    Bon sérieusement cela démontre que la cfdt à gagné mais au delà de cela, la CGT ne s’est pas encore une fois montré telle qu’elle devrait l’être, alors oui la base doit se rebeller mais avant de le faire contre la réforme elles devra le faire contre leurs propre syndicat c’est affligeant et bien triste !

  • Non Chérèque n’a pas gagné. C’est bien plus compliqué que cela.
    Pour faire court, en l’absence de reconductible, une autre journée d’action en semaine ne pourrait pas réunir plus de monde simplement parce que comme on l’a vu cette fois, une partie de ceux qui s’étaient mis en grève (1 voir 2 fois)ne suivraient pas et que le privé ne pourra pas compenser cette baisse de la mobilisation dans les bastions. Et là ce serait impossible de relancer quoi que ce soit après un échec.

    Ceux qui font un vrai travail syndical à la base et qui ne parlent pas dans le vide savent que la base ne suit pas aujourd’hui les mots d’ordre de reconduction y compris là où les directions syndicales ne disposent pas de relais. Les Ag de reconduction regroupent très peu de personne. Et pour l’instant chaque secteur attend que l’autre part avant de se lancer. Les cheminots attendent les profs, les profs les cheminots, les 2 attendent la chimie ou la jeunesse.

    Et puis ne nous racontons pas d’histoire, on a plus vu le privé ok mais ce n’était pas massif non plus. On ne réussit pas à mobiliser massivement le privé et les bastions du public risquent de s’épuiser et de s’isoler dans des journées d’action sans lendemain. Déjà les taux de grévistes ont baissé dans les bastions du public. Bref, un samedi, ça peut nous permettre d’élargir vraiment la mobilisation et de rebondir.
    Il nous faut durer, la base n’est pas prête à déborder les directions syndicales pour l’instant.

    Et puis les directions syndicales ont déposé une deuxième date, le 12, trop éloignée certes mais je suppose que dans l’histoire la CFDT a pesé de tout son poid.

  • je tient à préciser que je suis pas à tous prit pour une grève général, je dit juste qu’il faut avoir d’autres modes d’actions, être plus imaginatif.
    Des propositions avait été" faites après le 07 sept mais malheureusement jugé trop forte ! malheureusement cela me rappel 2009 !

  • Manifester le week-end, ce n’est pas contradictoire avec la grève, les blocages et autres initiatives, mais si nous voulons aller plus loin que les 7 et 23 septembre dans les manifestations de rue pourquoi ne pas faire pour nos retraites ce que nous avions fait en janvier 1994 pour l’école publique ?

    Un million de manifestants à Paris, venus de tout le pays, et Bayrou avait dû retirer la loi qui ouvrait les vannes du financement public pour les écoles privées. Si nous faisions la même chose, ça aurait de la gueule et un autre poids que des manifestations éparses qui ne seront que la redite des dernières. Tous à Paris, là ou ça se décide... mais cette logique d’affrontement avec le pouvoir effraie sans doute certains dirigeants syndicaux et politiques.

  • les chefs syndicalistes n’ont pas compris ( ou ont trop bien compris ... ) qu’il n’y a plus de miettes à récupérer.

    la guerre sociale s’exacerbe et pour l’instant les possédants ont la main tant que nous n’irons pas à l’affrontement.

    ce refus de l’affrontement social doit être recherché à la fois dans la peur de perdre le peu que nous possédons ( qui son boulot, qui sa voiture, qui son logement ) , dans l’absence quasi totale de la population la plus exploitée ; mais aussi dans le fait que plus grand monde ne croit reellement qu’un autre monde est possible. c’est cette idée du TINA ( There Is No Alternative ) qu’il faut combattre TOUS LES JOURS

    c’est à la construction d’une alternative multiple qu’il faut s’atteler.

    sans déserter le champ des luttes , il est nécessaire de créer des zones d’expérimentation où nous reprenions nos vies en main ; de petites choses pour commencer mais des choses OU LES ACTES SONT EN CONCORDANCES AVEC LES PAROLES !

    ou l’on prend PLAISIR à faire des choses au "quotidien" en collectif

    les amaps où les consommateurs donnent un coup de main aux paysans, les coopératives d’achats, des lieux d’échange ( comme nos anciens qui ont créé les bourses du travail ) , les jardins collectifs , ........
    bref toute idée qui redonne un sens à une activité collective ET le plus d’autonome possible au système marchand

    faisons nous confiance !

    en attendant, comme tant d’autres ici , je ferai tout pour que la lutte contre la contre-réforme des retraites prenne une autre tournure et j’irai, malgré tout grossir les rangs des futurs manifestations

  • Voilà les exemples à suivre...

    Total : La grève se poursuit dans cinq raffineries

    Les salariés de cinq raffineries de Total, sur les six que compte le groupe pétrolier en France, ont voté vendredi la reconduction pour 24 heures d’un mouvement de grève débuté la veille pour protester contre la réforme des retraites, ont indiqué les syndicats. Seuls les salariés de Feyzin (Rhône) ont repris le travail vendredi matin, a précisé la CGT, syndicat majoritaire. Les installations fonctionnent au débit minimum et les expéditions de produits pétroliers ont été interrompues, selon la CGT, qui a par ailleurs indiqué qu’à ce stade, il ne pourrait y avoir d’impact sur l’approvisionnement des stations-service. Sud Chimie a également annoncé, dans un communiqué, que des assemblées générales se tiendraient samedi pour décider de la reconduction éventuelle du mouvement.

    Dans l’Hérault un centre d’appel France Télécom vote pour reconduire la grève

    Ce 24 septembre 2010, les salarié(e)s du centre d’appel France Télécom de Montpellier (Rabelais, St Lazare) ont été appelé(e)s à se prononcer, lors d’une consultation du personnel organisée par Sud Solidaires et la CGT, sur la poursuite du mouvement et les revendication à porter.

    Sur la proposition d’une reconduite du mouvement pour obtenir le maintien de la retraite à 60 ans, les votes se sont ainsi répartis :

    Pour : 48

    Contre : 39

    Abstentions : 13

    A Pau (64) l’AG interpro prépare la grève reconducrible pour le 27 septembre !

    A Pau (Pyrénées Atlantiques), manifestation de 18 000 personnes, 20mn de cortège en plus, soit 1000 à 2000 manifestant(e)s de plus que le 7 septembre (et manif plus bruyante !).

    AG à 14h30 à l’appel du collectif Exigences citoyennes Retraites (soutenu par FSU + Solidaires + CNT) : 130 personnes, essentiellement syndicalistes et militants

    Appel militant à l’élargissement du mouvement : AG dans les entreprises par secteurs et actions de blocage dès lundi 27/09 puis toute la semaine, et généralisation de la grève si possible.

    La proposition d’une manifestation centrale nationale à Paris n’a été évoquée qu’à la condition d’un seul mot d’ordre central : "retrait du projet : pas 1 an de + pas 1 € de -"

    Dans l’Hérault, le collectif interprofessionnel reconduit la grève

    RETRAITE à 60 ANS : ON PEUT GAGNER !

    L’A.G interprofessionnelle réunie le 23 septembre à Montpellier a voté pour le retrait total du projet de loi sur les retraites.

    Une grève reconductible a débuté dans plusieurs secteurs depuis vendredi 24 septembre dans l’Hérault.

    Seul un mouvement de grève générale soutenu par l’ensemble de la population nous fera gagner.

    Chacun doit prendre ses responsabilités pour défendre sa retraite, celle de tous les travailleurs, et celle de ses enfants et des générations à venir !

    Tout le monde peut participer à sa manière :

    – Que ceux qui peuvent faire grève le fassent !

    La grève est un droit pour tous les salariés quel que soit leur statut : salarié dans le privé en CDI ou en CDD ; dans le public que l’on soit fonctionnaire, contractuel, vacataire...

    Les préavis, qui ne sont nécessaires que pour le public, ont été déposés pour tous les secteurs.

    – Que ceux qui ne le peuvent pas comme ceux qui n’ont plus ou pas encore de travail (chômeurs, étudiants) soutiennent les grévistes par exemple en mettant en place des caisses de solidarité.

    – Que ceux qui ne sont pas salariés mais ont des conditions de travail et de retraite aussi dures (paysans, artisans, petits commerçants) participent à la lutte.

    Collectif interprofessionnel de grévistes

    Réunion interprofessionnelle lundi 27 septembre 10h maison des syndicats de Montpellier

    Prochaine A.G interprofessionnelle lundi 27 septembre à 19h salle Pétrarque

    Marseille : la moitié des cantines encore en grève aujourd’hui

    23 contributions

    Le mouvement, entamé hier, est reconductible jusqu’au 5 octobre

    Comme l’indiqueront des affiches, l’accueil des enfants munis d’un pique-nique sera assuré dans 64 cantines

    Comme l’indiqueront des affiches, l’accueil des enfants munis d’un pique-nique sera assuré dans 64 cantines

    Photo Patrick Nosetto

    http://memorix.sdv.fr/5/laprovence/infoslocales/region_articles/L39/1656972101/Position1/SDV_PRO/00181169_Mairie_Baux_de_Provenc/181169carre.html/55546a7a4d557962726c4d4141763752?_RM_EMPTY_&rubrique=Région&commune=MarseilleUne grève en cache souvent une autre à Marseille. Ainsi, après la journée d’action d’hier contre la réforme des retraites, un certain nombre d’agents municipaux pourraient jouer les prolongations. Un préavis national de la FSU, auquel est venu s’ajouter un préavis déposé par une intersyndicale locale composée de la CGT, du SDU 13 FSU, de l’Unsa et de la CFTC, appelle les agents territoriaux à la grève aujourd’hui.

    Ce mouvement affectera principalement les cantines. Hier soir, la Ville annonçait la fermeture de 215 restaurants scolaires (sur 450 écoles). Dans 64 de ces établissements, un service d’accueil sera toutefois assuré pour les enfants munis d’un panier-repas remis par leur famille, "sous réserve que le personnel non gréviste soit en nombre suffisant sur le site" (1).

    "Un malaise général" Nouvelle journée de galère pour les parents donc, d’autant que certaines crèches pourraient elles aussi garder leurs portes closes ce matin. Et ce mouvement, reconductible, a des chances de se poursuivre jusqu’au 5 octobre ! "La question de la retraite des femmes mobilise fortement à la Ville, où 60% du personnel est féminin", explique le SDU 13 FSU, qui compte bien faire monter la mayonnaise à Marseille autour d’"un malaise général des territoriaux qui se cumule avec l’affaire des retraites".

    Ainsi, d’après ce syndicat (le 2e à MPM après FO), "il n’est pas exclu que des débrayages affectent dès demain (ndlr aujourd’hui) la collecte des ordures". À la suite de la mobilisation d’hier, jugée "plus jeune, plus contestataire, plus politique" que la précédente, l’intersyndicale a décidé dans la soirée de "poursuivre le mouvement jusqu’à la fin du préavis".

    Bizarrement, cette action locale se fera sans FO-territoriaux, alors qu’au niveau national, la fédération FO appelle à la grève générale et illimitée. Incohérence ? Patrice Ayache, secrétaire général adjoint de FO-territoriaux s’en défend : "Ce n’est pas à un syndicat local de donner le mot d’ordre mais aux fédérations nationales".

    Deux AG éducation nationale votent la grève reconductible dans le 34

    Ce jeudi 23 septembre, deux Assemblées Générales des personnels de l’Education nationale se sont réunies dans l’Hérault.

    La première qui réunissait plus de 50 personnes à Béziers à voté la grève jusqu’au retrait de la réforme à partir de lundi 27 septembre ;

    La seconde réunissait plus de 60 personnes et votait la reconduction immédiate de la grève jusqu’au retrait de projet de réforme.

    DEUX CENT PERSONNES SE SONT RETROUVEES EN AG INTERPROFESSIONNELLE SALLE PETRARQUE APRES LA MANIFESTATION MONTPELLIERAINE

    A suivre...C’est pêle-mêle telle que je ai reçu ces infos

  • Manifestation le 2 octobre ? Un Samedi ?

    Oui, bon ET ALORS ?

    De un ce n’est pas une surprise, la nouvelle est connue depuis 3 jours.

    De deux, on va bien manifester un jeudi alors pourquoi pas un samedi ?

    Non, les manifestations, ce n’est pas inutile. C’est à un moment insuffisant s’il n’y a que cela, mais ce n’est pas inutile.

    Ne tombons pas dans les pièges grossiers que l’on nous tend !

    LA question, LE vrai problème auquel on est confrontés aujourd’hui, c’est pas le jour et la date de la prochaine manifestation, n’en déplaise à certains !

    C’est d’ailleurs un peu incohérent cette réaction. Les mêmes qui disent "on en a marre des manifs saute-moutons" semblent être les premiers à râler aussi quand il n’y a pas de manif un jour de semaine ! Faudrait vous décider les camarades !

    Chérèque aurait gagné ? Ah bon ?

    Parce qu’on va manifester un samedi ?

    Non.

    Je me permets de vous rappeler qu’on est au grand max 7% de la population dite "active" à être syndiqués. Et dans ces 7% y a t il seulement la moitié d’entre nous qui est militante, et pas seulement adhérente ?

    Alors, vous imaginez qu’on va gagner sur les retraites sans mobiliser coûte que coûte, de toutes les façons possibles l’immense majorité des travailleurs ?

    Soyons sérieux ,et là encore, reprenons les fondamentaux que nous développons dans nos boîtes dans notre combat syndical quotidien !

    En revanche, Chérèque & avatars vont gagner si on ne radicalise pas le mouvement et qu’on continue à enculer les mouches sur des histoires de jours et de dates de manifs.

    Je ne dis pas que les directions nationales de certaines OS n’ont pas (toutes) une grosse idée (chaque OS a d’ailleurs certainement une "idée" différente de l’autre...) derrière la tête en fixant une manif un samedi - on a le précédent récent du samedi 13 juin 2009, pour être clairs. Bonjour l’éteignoir, tout le monde s’en souvient. Mais c’était en pleine campagne électorale et bcp ne voulaient pas trop déranger leurs petits copains soces.

    Là, ce n’est pas le cas.

    Je ne dis pas non plus "faisons confiance", comme le serpent Kaâ du Livre de la Jungle ! LA question n’est pas là ! La question c’est de s’accrocher au mouvement naissant comme des pitbulls à un os, et de le faie grandir, de le radicaliser.

    Donc....

    OUI, la manifestation samedi 2 octobre peut être un point d’appui pour pousser le léger avantage acquis hier.

    Il est évident que ce qu’attendent certains, c’est que nous soyons moins nombreux Samedi 2 qu’hier.

    Il est donc absolument de notre devoir d’aller encore PLUS NOMBREUX à la manifestation du 2 octobre. Il est interdit de nous démobiliser ! On a dit "on se battra jusqu’au bout", pas vrai ?!

    Que justement certains malins ne puissent pas dire qu’on n’a plus de ressources, que ça ne prend plus etc.

    Mais il est également de notre devoir, en tout cas à la CGT, de ne pas lâcher sur l’essentiel, pour la suite.

    La "suite", c’est, en gros, la généralisation des grèves (donc l’implantation syndicale dans les déserts syndicaux) et le blocage de l’économie.

    Il faut donc que nous poussions nos structures de proximité INTERPROFESSIONNELLES (UL ET UD) à AGIR et à créer les conditions favorables de la poursuite du mouvement dans un durcissement.

    Il faut aller vers une radicalisation et une politisation (au sens noble du terme, je fais référence à l’article de Charles HOAREAU, publié ici et sur Rouge Midi, "Dans quelle société voulons-nous vivre ?")

    En revanche, ce qui va compter ce sont les MODALITÉS des manifestations de samedi.

    Et le contexte que nous allons réussir à créer au niveau syndical, le lien que nous avons une opportunité de retisser entre "syndicats" et "peuple du travail".

    Je dirais presque que les OS, essayant "peut être" de nous la faire à l’envers, nous offrent aussi une OPPORTUNITÉ HISTORIQUE de réarmer le bidule.

    Donc il faut aussi se battre dans ces mêmes structures pour EXIGER que la manifestation du samedi 2 soit à la hauteur des enjeux.

    Il est, je pense, fondamental, que nous arrachions une véritable tribune PUBLIQUE avec prises de paroles de responsables syndicaux voire, politiques, locaux.

    Et PAS SEULEMENT, excusez moi d’avance chers camarades, (ce n’est pas de l’ostracisme, ce n’est pas personnel !), des représentants des cheminots ou d’EDF ou, en résumé, du service public ou assimilé, mais des représentants syndicaux DES PME, du commerce, des services, du BTP, du nettoyage.... qui sachent de quoi ils parlent quand ils vont s’adresser aux salariés et à leurs familles qui seront présents et qui seront Majoritairement issus de ces branches là !

    Voilà ce que je pense du 2.

    Le reste c’est de la littérature, on n’a pas de temps à perdre en AG la semaine prochaine à couper les cheveux en quatre, même s’il faut être conscient que nous dansons sur un fil de rasoir, on n’a pas le choix, il faut danser.Et ne pas se casser la gueule ni se faire trancher une jambe ;)

    Nous sommes des syndicalistes.

    On agit avec le réel qui nous est donné par "l’Autre" et que nous contribuons, en actions et réactions, à modifier, pour essayer de tendre vers le but qui est le nôtre. On n’agit pas avec ce que nous aimerions que le réel soit.

    PAS DE QUARTIERS, le 2 octobre on y va toutes et tous et "on déchire tout" (comme disent les djeunes) :)

    Il faut y voir les quartiers popu, les PME, les jeunes, les faux indépendants vrais prolétaires et tout le toutim ; et ce jour là, il faudra que nous SOYONS PRETS A LEUR PARLER POUR LA SUITE.

    C’est ça, là, notre boulot URGENT d’ici le 2.

    Salut militant,

    La Louve

    • Louve, étant d’une vieille famille de syndiaclistes, je comprends ton raisonnement et surtout le fait que tu défendes le syndicalisme. Mais sans doute celui-ci at-il besoin d’un souffle nouveau, et je pense à la CGT qui a bercé mon enfant, j’entends par souffle nouveau revenir à des fondamentaux et plus particulièrement, là je sais que beaucoup ne seront pas d’accord, redonner un sens politique au syndicalisme. En effet, on ne peut pas occulter les problèmes idéologiques, même dans un syndicat. Si la CGT fut peut-être trop politisée à certaines époques, et encore c’est un jugement de valeur, aujourd’hui elle s’éloigne trop du sens politique, car quoique l’on y fasse une revendication sur les retraites est un combat idéologique.

      Pour le 2 je souhaites que tu ais raison... Hum !

    • Pour la manif du 2 je vais apporter de l’eau à ton moulin

      Des lycéens se mobilisent pour le 2 octobre contre les retraites

      vendredi 24 septembre 2010 18h10

      PARIS (Reuters) - L’Union nationale lycéenne (UNL, premier syndicat lycéen) appelle les jeunes à se mobiliser en vue des manifestations du samedi 2 octobre en France contre la réforme des retraites.

      Affirmant que de nombreux jeunes ont participé aux défilés syndicaux de jeudi, le syndicat lycéen estime que "la jeunesse et les lycéens peuvent faire plier le gouvernement".

      Au lendemain d’une journée de grèves et de manifestations qui ont réuni trois millions de personnes selon les syndicats et un peu moins d’un million selon l’exécutif, les centrales syndicales ont décidé vendredi de deux nouvelles journées de mobilisation, les 2 et 12 octobre.

      Elles n’ont pas caché leur espoir de voir les lycéens et étudiants venir grossir les rangs des opposants à la réforme.

      Pour faire monter la pression, l’UNL appelle ses adhérents à organiser des assemblées générales dans toute la France pour préparer les manifestations du 2 octobre. Le syndicat organisera un meeting parisien sur les retraites la veille.

      "Alors qu’un million de jeunes sont aujourd’hui au chômage, le gouvernement veut retarder l’âge de départ à la retraite, créant encore plus de difficultés pour leur insertion socioprofessionnelle", explique l’organisation lycéenne.

      "Il aggrave la précarité existante plutôt que de trouver les solutions pour y mettre fin", ajoute-t-elle dans un communiqué.

      Gérard Bon, édité par Yves Clarisse

    • Michel, la CGT fut pas seulement politisée, mais hélas pour nous (et c’est TOUJOURS LE CAS) carrément phagocytée par deux principaux partis, le PCF et le PS.

      Il me semble évident que l’indépendance d’avec les partis politiques ( qui n’est PAS réalisée aujourd’hui contrairement aux promesses de certains....) est fondamentale MAIS QUE LA POLITISATION l’est tout autant (et là en revanche, bravo les réformards, le boulot est en bon avancement, la CGT risque de devenir un "syndicat comme les autres" c’est à dire aux mains de nos ennemis de classe, indirectement.

      Donc, loin de me faire hurler, je suis D’ACCORD avec toi !

      LL

    • Saisissons nous du 2 aussi,ne laissons rien paser,toute manifestation de la colére nourrit la colére.
      Sans bien entendu faire croire,que sans s’attaquer à la fabrication du profit on aura une victoire.

      Car c’est bien en tarissant leflux du profit qu’on force lacapital à lacher du lest.
      Et surtout cette prise de contrôle lors des gréves avec occupation de notre outils de travail ,crée et un lieu d’apprentissage de luttes et un lieu de contre pouvoir d’où peut surgie laprise de conscience en acte que nous sommes les maitres chez nous.

      li ne faut pas prendre l’exemple du cpe comme modéle de manifs forçant le pouvoir à céder,car dans le cas des retraites c’est des milliards qui vont être récupéres rapidement par la bourgeoisie.

      il faudra bien bloquer l’usine à profit pour faire tomber cette attaque contre nos retraites,et ça ne se fera pas un samedi.

      je lis ceci :

      ""Le reste c’est de la littérature, on n’a pas de temps à perdre en AG la semaine prochaine à couper les cheveux en quatre, même s’il faut être conscient que nous dansons sur un fil de rasoir, on n’a pas le choix, il faut danser"

      la democratie directe n’est pas du temp sperdu,ni couper les cheveux en4,il faut jsutement developper ces echanges,ces reflexions,ces discussion car c’est la certitude de l’impilcation directe du plus grand nombre quand ils lverront que c’est eux qui menent la lutte.et lacontrole

      c’est bien par la multiplication d’ag que la lutte se développera.

    • Je n’ai pas dit une seule seconde que la démocratie et les AG c’est de la littérature, j’ai même dit le contraire, tu m’as mal lue excuse moi. C’est les faux débats sur la date et l’heure qui deviennent du coupage de cheveux en quatre, ou à peu près.

    • La CGT fut pas seulement politisée, mais hélas pour nous (et c’est TOUJOURS LE CAS) carrément phagocytée par deux principaux partis, le PCF et le PS.

      Pas faux mais puis je préciser :

      La Cgt a toujours été traversé par le fil rouge de la lutte des classes même si elle a fait comme si cela n’était pas vrai.
      Elle a été influencé soit par l’anarchosyndicalisme , soit par -pour faire court- par le marxisme et bien entendu deppui 1920 elle a été au coeur de l’affrontement qui opposait ceux qu’on appelait péjorativement "réformistes" parce qu’ils entendaient s’en tenir à des réformes-A LORS POSSIBLES ce qui n’est PLUS le CAS dans la phase actuelle de crise glovbale du K et les "révolutionnaires" que le PC a incarné longtemps..

      Si notre CGT eu ses heures de gloire , si elle reste et de loin le repère le moins atteint du cancer du compromis-compromissions, c’est que, malgré le fait que le Parti communiste -selon moi n’aie jamais été réeelement marxiste , malgré cela, les militants du PC du bureau Confédéral au syndicat de base étaient sur une ligne certes polluée par la démarche programmatique...mais ou majoritairement ô combien la collaboration de classes était impossible !!

      Un Krasucki c’est quand même une autre paire de couilles que Thibault.(on excusera le style et la personnalisation)

      En tant que militants du PCF..nous controlions" 90 pour cent des postes de directions..!

      ...même si j’ai su expliquer dans les cours de la CGT, notre" indépendance" par le fait qu’il y avait 2 Millions d’adhérents à la CGT et seulement 400 à 600.000 au PC -pas tous ouvriers -. que le BC comptait 7 memebres encartés PC et 8 qui ne l’étaient pas !
      Je ne croyais pas un traitre mot de cet argumentation.

      Nous n’avons jamais été indépendants !

      Si c’était les cocos qui dirigeaient, c’était parce qu’ils étaient , au feu, dans la CGT, les plus couillus et les plus capables d’organiser et faire agir !!

      C’est parce qu’en gros la CGT continue d’être la courroie de transmission ..d’un PC qui n’a plus de"communiste" que le nom -et encore ça durera pas- que ça branle dans le manche..

      Pour l’essentiel , les secretaires d’UD de Fédé , il sont "frontistes" à 90 pour cent !!

      ça bouffe au ratelier de la CES..
      ça se fait apprécier du Gouvernement qui parle de"responsabilité"
      ça se fait ovationner au Congrès du PS..

      NON ?

      AC