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The Facebook.com : Big Brother avec un sourire

Publie le samedi 11 juin 2005 par Open-Publishing

Ce qui se fait outre-atlantique, se trame chez nous.

Pour ceux qui ne voient decidément toujours pas sa carte bancaire, vitale, bientôt INES... comme de simples precurseurs à l’implant liberticide, puis de contrôle humains, voici encore et toujours une page de réalité.


Traduit de l’anglais : -http://www.prisonplanet.com/article...

Imaginez une base de données d’ordinateur qui a catalogué votre réseau social tout entier:l’e-mail, l’adresse de votre domicile, et les petits détails sensibles de tous vos amis, et par conséquent, tous leurs amis dans un enchevêtrement massif interconnecté. Que se passerait-il si ce service archivait également toutes vos préférences personnelles concernant tout, des livres aux films, en passant par la musique ? Et s’il classait également par catégorie vos vues politiques, associations de club, anciens jobs, passé éducatif, et avec qui vous avez rendez-vous ?


Que diriez-vous si cette information était disponible non seulement aux espions du gouvernement mais aussi au grand public, gratuitement ?

Cela semble une vision atroce du futur, pas vrai ? Mais ce programme n’est pas la progéniture diabolique du programme du DARPA, le Total Information Awareness, ni les projets secrets de data miners "privés" comme Choicepoint ou Axciom.

Le système de la Bête est ici, en ce moment. Et le pire de tout, c’est que les gens abandonnent volontairement ces informations, dont certaines mettent à jour leur profil chaque jour avec leurs derniers détails personnels.

Bienvenue à TheFaceBook.com . Fondé en février 2004, il fonctionne actuellement sur 800 campus d’université en cataloguant les dérails de ses 2,8 millions d’utilisateurs. Selon le Boston Globe, "le réseau libre... se vante qu’en moyenne il attire 80 pour cent de la population étudiante d’une école préparant une licence aussi bien qu’une connaissance sommaire des étudiants gradués, des membres du corps enseignant, et des anciens élèves récents."

Par exemple, à l’université de Boston, 14.007 des 15.846 étudiants préparant une licence ont rejoint le programme et se sont proposés pour offrir leurs détails les plus intimes. Selon les statistiques, approximativement 60 pour cent des utilisateurs ouvrent une session quotidiennement, avec 85 pour cent qui se conectent par semaine.

Et juste pour s’assurer que vous puissiez vous joindre à la fête, TheFaceBook.com est occupé à ajouter plus de 50 campus par mois aussi bien que de s’étendre aux lycées et aux établissements internationaux.

Appelez-le Big Brother avec un sourire amical pour le consommateur. Alors, qui devons-nous remercier pour ceci ? Selon l’histoire officielle, TheFaceBook a été fondé par 3 étudiants de l’endroit d’élevage préféré de la CIA de l’université de Harvard. Leurs premiers $500.000 de financement provenaient de Peter Thiel, fondateur et ancien CEO de Paypal.

Thiel est également un ancien chroniqueur pour le Wall Street Journal et un diplômé de l’université de Stanford, la maison des projets de commande de la recherche informatique de la NSA et des projets de contrôle de l’esprit de la CIA tels que le MK ULTRA. Il est un neoconservateur avéré et un globaliste dont le livre "The Diversity Myth" ("le mythe de la diversité") a reçu les éloges de William Kristol, Christopher Cox, Edward Meese, et Linda Chavez. Thiel préside le conseil d’administration de l’aile droite radicale du VanguardPAC et il a personnellement versé une donation de $21.200 à la campagne électorale d’Arnold Schwarzenegger afin que celui-ci puisse devenir gouverneur. Lors d’une conférence qui se déroula le 24 juin 2004, Thiel remarqua "Je pense que la seule manière dont le monde peut devenir unifié dans un certain sens est par la technologie. La technologie nous conduit vers une humanité unique et continue." John Poindexter et les architectes de la grille de contrôle de la société sans argent cash seraient certainement d’accord.

Pourtant, les connexions de TheFaceBook.com au monde ténébreux des black ops (opérations noires) ne s’arrêtent pas là. Ils ont récemment reçu $13 millions dans le support de capitaux à risques de la compagnie Accel Partners. James Breyer, le directeur d’Accel, préside le conseil d’administration de la National Venture Capital Association (NVCA ou Association nationale de capitaux à risques) aux côtés de Gilman Louie, tête de In-Q-Tel.

La CIA a installé In-Q-Tel en 1999, dans le but de stimuler les compagnies qui fournissent des "entrepôts et de l’extraction de données" dans "une communauté d’intérêt sécurisée." D’autres buts incluent "le profilage d’agents de recherche" qui sont "auto-entretenus, pour réduire sa dépendance par rapport au financement de la CIA". Cela ressemble à une description exacte de TheFaceBook. Après tout, quelle meilleure manière d’espionner les potentiels étudiants radicaux et activistes qu’avec un programme qui semble apparemment si innofensif ? TheFaceBook classe déjà les utilisateurs par catégorie sur une échelle qui s’étend de "très libéral" à "très ocnservateur", permettant un profilage facile pour le gouvernement. De plus, ils peuvent rechercher n’importe qui qui introduit dans sa liste les mauvais mots-clés, comme "anarchiste, "protestation", "nouvel ordre mondial", ou n’importe quel autre crime de pensée. Et d’un clic de souris, ils ont votre photo, adresse, et les noms et l’information de tous vos amis. TheFaceBook est le diable dans un habit de mouton. Il mène l’avant-garde du Big Brother "ami du consommateur" visant les jeunes gens, spécifiquement les étudiants d’université et de lycée. Alors qu’il feint d’être un service inoffensif et d’amusement, TheFaceBook est une incursion ténébreuse dans le profilage psychologique, où la "cryptocracie" veut connaître chaque détail de votre vie et pister localisation à chaque moment.

Malheureusement, ceci fait partie d’un plus grand plan visant à espionner les étudiants. En mars, AOL, une compagnie qui a évidemment remis des e-mails et des connexions web au FBI et à la NSA, a annoncé une nouvelle politique concernant lavie privée pour leur programme populaire de messagerie instantanée AIM, programme employé essentiellement par les étudiants. AOL a indiqué que "Vous renoncez à tout droit à la vie privée." Les défenseurs des libertés civiles ont immédiatement averti les utilisateurs que toutes leurs conversations pourraient être sur écoute via AOL, qui utilise l’oeil-qui-voit-tout des Illuminati en tant que leur logo. Mais avec tant d’émissions de MTV à regarder et tant de chansons de Britney Spears à apprendre par coeur, il semble que peu d’entre eux écoutent.

La semaine dernière, la CIA a annoncés qu’ils embaucheraient des étudiants afin d’espionner les activistes sur les campus et pour rapporter l’information à leur quartier général. En fait, ceci a probablement eu lieu bien avant l’annonce officielle.

Par la suite, toute cette information sera stockée dans des bases de données mesurées en pentabytes et liées au notre carte d’identité narionale à micro-puce. Mais avant qu’ils puissent implanter des Verichips dans nos mains et souder des puces BrainGate dans nos cerveaux, ils doivent rejeter les "étudiants trublions" avec l’aide de programmes comme TheFaceBook et AIM.

Les défenseurs des libertés civiles sont si occupé de protester contre le Patriot Act qu’ils ont ignoré les réseaux insidieux d’espionnage qui sont juste sous notre nez. Les mêmes étudiants d’université qui s’enregistrent dans le club de l’ACLU sur TheFaceBook sont aveugles au danger lié à l’aononcement de leur affiliation au monde.

TheFaceBook.com n’est rien d’autre que COINTELPRO avec un bel emballage marketing. Il fait partie d’une nouvelle race de réseaux d’espionnage conçus pour profiler les étudiants pour la phase suivante de la loi martiale. Le régime de Bush est une cabale mégalomane de meurtriers de masse qui veulent écraser toute dissidence interne, et comme tous les régimes autoritaires, le premier endroit qu’ils vérifieront est lié aux étudiants.

Bien sûr, avec le réseau Échelon qui espionne déjà tous les appels téléphoniques et les e-mails, il n’y a vraiment nulle part où se cacher. Donc, en attendant, j’emploie TheFaceBook à mon avantage. Je me suis enregistré moi-même en tant qu’un interne "très conservateur" à la bibliothèque Dan Quayle avec un penchant pour des livres écrits par Oliver North. Après tout, peut-être ai-je entré les bons mots-clés et que la CIA viendra me recruter en tant qu’un de ces nouveaux espions d’étudiant.

http://www.prisonplanet.com/articles/june2005/090605thefacebook.htm