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Voici le témoignage d’une des 4 arrêtés et brutalisés par la BAC de Troyes

Publie le dimanche 29 février 2004 par Open-Publishing
2 commentaires

Troyes, témoignage d’une brutalité policière

Voici le témoignage d’une des 4 arrêtés et brutalisés par la BAC de Troyes
dans la nuit de samedi 14/02 au environs de 3h du mat. Deux sont accusés
violence sur personne dépositaire de l’autorité publique, la personne dont
voici le témoignage est accusé d’outrage et rebellion. Ils passent tous
les 3 en procès le 2 juin au TGI de Troyes. Si vous avez quelques
conseils, si vous avez vécu le même cas de figure : écrire à : laclak (a)
zone-mondiale.org

Guillaume

A la sortie du concert des Wampas, nous sommes allés boire un verre entre
amis au « Midle Age »(situé à proximité du « Tricasse ») où nous sommes
restés jusqu’à la fermeture. A notre sortie, nous avons été accusés par un
employé du « Tricasse » d’avoir cassé un de ses carreaux. Je lui ai alors
rétorqué que c’était de la discrimination et que nous n’avions rien avoir
la dedans. Il m’a repondu : « de toute façon j’ai appelé la police. »
Effectivement, quelques instants plus tard, la BAC a débarquée avec 3
voitures.

Je suis parti en direction de la rue Emile Zola tout en jetant un oeil sur
ce qui ce passait. J’ai vu un ami se faire bousculer par ces messieurs de
la police. C’est alors que j’ai décidé d’aller le chercher et je lui ai
dit : « laisse tomber on s’en va. » Sans comprendre ce qui se passait il
ont commencé à sortir leur bombes lacrymogènes et à gazer tous ceux qui
étaient à leur portée. Etant asthmatique et en ayant reçu au visage, je me
suis éloigné.

C’est à ce moment là que je les ai traité de fascistes, puis j’ai vu trois
agents de police arriver sur moi et me mettrent des coups de poing, de
genoux et me menotter. En voyant cela un ami, en voulant me défendre, a
été menotté, mis à terre puis savaté (devant une personne qui est prète à
témoigner).

Ils m’ont emmené ensuite dans leur voiture. Quelle ne fût pas ma surprise
de voir un autre ami menotté à coté de moi ! Ils nous ont conduit au
commissariat et une fois à l’intérieur, alors que j’avais toujours les
menottes dans le dos, un policier m’a poussé contre un mur et m’a asséné
deux violents coups de poing en me disant : « tu fais moins le malin ! »
J’ai été choqué et pris par la peur ne sachant jusqu’où ces violences
pouvaient aller. L’ami qui était avec moi dans la voiture a entendu les
coups sans les voir, à ce moment là j’ai dit que j’allais porter plainte,
mon ami a dit qu’il était témoin et c’est alors qu’un agent l’a tiré
violemment par le bouc en lui disant : « qu’est ce que t’as vu ? ! ! ! »

Ils m’ont mis en garde à vue pour une durée de 15 heures en sachant que
j’ai attendu 6 heures avant de savoir ce que l’on me reprochait puis 1
heure de plus pour voir un avocat… Vers midi, on m’a demandé si je voulais
manger, j’ai dit oui en leur précisant que j’étais végétarien. L’agent qui
était en fonction à ce moment là m’a dit : « tu mangera ce qu’il y a à
manger ! » je n’ai donc pas mangé ni bu pendant les 15 heures de garde à
vue.

Messages

  • Bonjour,

    je lis ton message avec bcp de souvenirs et très peu à la fois.
    Je suis étudiant en école de commerce et il y a qq semaines après une soirée très arrosée j’ai subi un coma éthylique. Les pompiers m’ont ramsassé devant chez moi vers 8h du matin un dimanche et m’ont conduit à l’hôpital. J’avaios alors 3,9g après prise de sang. Vers 12heures je me suis qq peu réveillé donc à l’hôpital. Affolé j’ai commencé à ennuyer le personnel hos^pitalier. Imagine toi bien que c’est exactement comme si tu étais sommnambule et pendant ton sommeil tu insultais tt le mde sans violence physqiue je précise. De la j’ai été conduis en salle d’isolement ou j’ai commencé à taper sur le porte. Ils ont décidé d’appeler les flics j’ai continué mon brodel. Outrage et rebellion. Je n’ai aucun souvenir de cette journée de fous ! je ne sais même pas si ce qu’on me reproche est vrai ! je ne sais même pas si les flics m’ont tapé ou non ! alors eux ont porté plainte pour oitrage et rebellion et moir rien ! :
    je vais passer en correctionnel en novembre prochain, et je risque de payer cher ma soirée !

    c’est pas une honte ça ? TT ça pour arrondir leur fin de mois ! c’est honteux ! je gerbe la justice française. La police française s’en prend désormais aux étudiants inoffensifs incapables d’aller chercher les délinquants dans leur cité !