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Worshop media

Publie le jeudi 29 mai 2003 par Open-Publishing
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SEMINAIRE / SEMINAR médias indépendants / independent medias

29th mai 2003 18h00 - 29 mai 2003 18h00 Salle/Room Mahatma Gandhi, Maison des Associations, Rue des Savoises 15

Un seminaire de travail autour du rôle des médias indépendants lors d’un événement altermondialiste et leurs articulations avec les médias traditionnels. A workshop around the role of independent medias during an anti-globalization event and their articulations with commercial medias.

Avec la participation de médiactivistes indépendants et de médias traditionnels. With the participation of independant mediactivists and commercials medias.

ORG : Les médiactivistes/mediactivists attac.info http://www.attac.info/g8evian

Messages

  • Act((i))visme média
    other languages :http://www.indymedia.ch/de/2003/05/9555.shtml

    Quelques conseils sur le comportement face à la police avec du matériel images et film

    Quelques réflexions sur l’activisme média

    Nous considérons l’acte de filmer, photographier, d’interviewer lors d’une manif ou pendant une action comme une forme d’action de même que les graffitis, mégaphones ou banderoles de tête.
    Tu n’es pas extérieur-e à la manif/action, tu en fait partie. Pour cela et surtout parce que ton matériel peut leur être utile, les flics s’intéressent à toi.
    Nous avons constaté lors de manifs que les personnes munies de caméras étaient particulièrement prises pour cible par la police ou que celle-ci confisque le matériel (aussi après coup, par ex. à la maison). Ce matériel peut ensuite être utilisé par la justice comme éléments de preuve.

    En tant que photographe ou cameraman/woman tu es responsable du matériel enregistré ; c’est pourquoi il faut agir en conséquence ! Tu fais partie d’une action collective.
    Le mieux, c’est de réfléchir avant l’événement au cadre de publication. Des soirées d’information, réunions et soirées de solidarité sont le lieu idéal pour ce faire.
    Nos formes d’action doivent être diverses et faire partie des luttes contre le G8 à Evian ! Cela va à l’encontre de l’activisme médiatique que n’importe qui se fasse un archive personnel comme « souvenir ».

    Infos pratiques quant à l’activisme médiatique

    Ne menez pas vos actions seul-e-s, mais en groupes formés à l’avance. De même que lors de graffitis, il faut prévoir des gens pour vous protéger des flics.
    Réfléchissez à l’avance comment vous voulez vous rendre sur les lieux de l’action et repartir ensuite.
    Et réfléchissez aussi à ce que vous voulez filmer/photographier. Filmer ou photographier lors d’action est très délicat, en particulier lors d’actions illégales, car vous faites courir des risques (inconsciemment) à d’autres.
    Demandez-vous leurs avis aux gens que vous filmez/photographiez ?

    Anonymat

    En Suisse, il existe à beaucoup d’endroits une loi interdisant de se masquer lors de manifs, l’argument « qui ne veut pas être reconnu-e n’a qu’à se masquer » est donc un peu trop facile. Il existe suffisamment de raisons pour se masquer (répression, fascistes, ...). Mais cela ne veut pas dire que ceux et celles qui ne le font pas aient forcément envie d’être filmé-e-s ou photographié-e-s en gros-plan. Pour faire passer l’ambiance et les contenus politiques d’une action ou d’une manif, il n’est pas nécessaire de montrer des visages.
    Si vous voulez télécharger votre matériel sur Internet, c’est certainement une bonne idée, puisqu’il sera ainsi accessible à beaucoup de monde. Internet est un moyen de communication rapide et vous ne voudrez sûrement faire vite. Prenez en tous cas le temps de rendre anonyme les images « délicates » et les visages avant toute publication. La barre sur les yeux est particulièrement importante, car les flics mesurent souvent la distance entre les yeux lors de la visualisation des images. Rendre anonyme fait partie intégrante du travail de montage du film. Renseignez-vous où vous pouvez recevoir un soutien technique – passez par ex. dans un centre indymedia.

    Quelques conseils concrets

    Comportement lorsque vous filmez/photographiez :
    – changer souvent la bande / la carte à mémoire (le mieux est d’enregistrer les différentes actions sur différentes bandes/cartes à mémoire).
    – organiser des personnes pour le transports du matériel, c. à d. des personnes amenant le matériel (bandes, films, etc.) en un lieu sûr et se chargeant immédiatement de visionner le matériel et d’enlever les images délicates.
    – les centres indymedia devraient en principe offrir la possibilité d’encoder les images pour les enregistrer sur ordinateur. Prenez contact avec les centres indymedia !

    Comportement en cas d’arrestation :

    – essayer de se protéger avec une carte de presse (théoriquement, les journalistes ne doivent pas donner leur matériel. Mais on a constaté que les flics ne respectent pas ce droit).
    – s’il apparaît clairement que les flics veulent s’approprier de ton matériel, essaie de le détruire ou de le faire disparaître avant qu’il ne tombe entre leurs mains.
    – exige une quittance pour le matériel confisqué. Il sera toujours possible que ton matériel « ait malheureusement disparu », mais tu pourras ainsi au moins prouver que les flics t’ont effectivement pris du matériel.
    – exige que tes bandes ou films soient immédiatement mis sous scellé lors de la confiscation, c. à d. au poste de police. De cette façon, ton matériel est déposé dans un récipient sous scellé. Exige là aussi une quittance et le nom du policier. Avec la mise sous scellé, le matériel ne peut être utilisé que lors de l’ouverture d’une enquête. Si une enquête est ouverte contre toi, les flics doivent t’informer qu’ils veulent visionner ton matériel et tu peux faire recours.
    – à part ça, utilise ton droit de te taire ! Tu dois seulement donner les informations suivantes : nom prénom, domicile officiel et c’est tout ! Tu as le droit de te taire, même si les flics prétendent le contraire. S’ils veulent bavarder avec toi, ne leur répond pas, même s’il s’agit thèmes tels que filmer, photographier, etc. ... voir aussi brochure anti-répresion.
    – si tu as été contrôlé-e ou arrêté-e, écris immédiatement après un témoignage. Décris-y aussi l’aspect physique de flics auxquels tu as été confronté-e parce que ces « détails » s’oublient vite.

    Pour terminer

    As-tu déjà prêté attention aux caméras de surveillance dans les rues : où elles sont, qui ou quoi elles protègent ou surveillent et qui visionnera ces images ? Une caméra de surveillance ne vit pas éternellement si on y met du sien...

    La fantaisie ne connaît pas de limites ! reclaim your media !

    Voir en ligne : Act((i))visme média Quelques conseils sur le comportement face à la police avec du matériel images et film