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guerre ignoble de Canépa, Hortefeux, Sarkozy, contre les sans pap’ du CSP59

Publie le samedi 19 avril 2008 par Open-Publishing

Comité des Sans Papiers 59 (CSP59), 42 rue Bernos - Lille - 59800

tél : 06.80.57.50. 61 – e-mail : csp59(atz)wanadoo.fr

BACHA Miloud comparaitra demain, samedi 19 avril, devant le Juge des libertés au TGI de Lille à 10H.

BACHA Miloud est parent d’enfant français.

BACHA Miloud est un ex-gréviste de la faim et s’est inscrit pour la marche Lille Paris.

Vendredi dernier c’étaient Cissé et Touré, ex-grévistes de la faim et futurs marcheurs, qui étaient raflés à la sortie d’une réunion du CSP59 et placés en rétention à Coquelles alors que des places étaient "disponibles" au centre de rétention de Lesquin !

Cissé et Touré ont été libérés par le Juge des Liberté de Coquelles, dans un tribunal déclaré illégal par la Cour de Cassation.

Ce jeudi 17 avril ce fut au tour de Miloud d’être arrêté avant d’être placé ce vendredi au centre de rétention de Lesquin.

 "A qui le tour ?" disions nous ces derniers mois à propos des mises en garde à vue et des convocations pour audition.
 "A qui le tour parmi les ex-grévistes de la faim et marcheurs ?" semble être la nouvelle chanson du préfet Canepa !

La répression contre les ex-grévistes de la faim et la marche des sans papiers continue, et ceci en dépit de toute considération. Tous les moyens semblent bons pour le Préfet Canepa dans sa volonté de liquider le mouvement des sans papiers, volonté qui est surtout de vouloir rendre invisibles des milliers d’hommes, de femmes et d’enfants, maintenus hors du droit, dans la crainte et la peur, et livré aux patrons négriers !

Non M. le Préfet Canepa, et comme le disent, ces derniers jours, des centaines de sans papiers à Paris et sa banlieu, nous n’acceptons pas la clandestinité dans laquelle vous voulez nous placer !

Non nous n’acceptons pas la clandestinité dans laquelle vous voulez nous placer et ceci malgré les pressions de plus en plus fortes à coups de répression, de procédures souvent hors du droit, d’abus de pouvoir et de tentatives d’expulsion !

Il n’y a pas d’autre solution que la satisfaction de la revendication de régularisation des 27 grévistes de la faim, des sans papiers annoncés régularisés sans suite et le retour du CSP59 en Préfecture comme avant. Rien, absolument rien, même y compris des pratiques non avouables qui sont utilisées dans ce combat déloyal et non « politique » au sens noble n’entameront notre détermination et notre résistance.

La lutte continue !

Lille, le 18 avril 2008

Soyons nombreux à dire non et à maintenir la mobilisation :

 Rendez vous au TGI de Lille, Avenue du Peuple Belge,
ce samedi 19 avril 2008 à 10h.

 Samedi 14H, place de la République, départ de la marche Lille - Paris :
1ière étape : Lille - Seclin.

 Dimanche 20 avril marchons avec les sans papiers
de Beuvry la Forêt à Saint Amand les Eaux.


dernière minute

BACHA Miloud devait comparaitre ce samedi 19 avril, devant le Juge des libertés au TGI de Lille à 10H. A 6 heures du matin il a été réveillé et embarqué par la police vers Lyon où un vol pour l’Algérie ( Alger - Oran) à 11H30. Bref le préfet le soustrait au juge des libertés qui devait statuer sur sa prolongation de rétention ou pas et sur les conditions d’arrestation !

Miloud BACHA est parent d’enfant français. IL est un ex-gréviste de la faim.


pour qui se faisait des illusions, à propos des tribunaux....

http://www.lemonde.fr/societe/article/2008/04/18/etrangers-les-audiences-delocalisees-en-centre-de-retention-jugees-illegales_1035668_3224.html

En revanche, la troisième salle d’audience "délocalisée" pour étrangers en situation irrégulière qui avait été ouverte dès juin 2005 à Coquelles (Pas-de-Calais) ne sera pas, dans l’immédiat, fermée. Le juge des libertés de Boulogne-sur-Mer a informé les avocats qu’il continuerait à y tenir ses audiences. Le magistrat considère que la configuration n’est pas la même qu’à Toulouse ou Marseille. A Coquelles, les jugements sur le maintien en rétention sont bien prononcés dans l’enceinte générale du CRA, mais le juge statue dans un bâtiment distinct de celui où sont retenus les étrangers.

Vous avez dit justice ? d’exception ?