Accueil > les soldats et le très grand Crime (4ème partie)

les soldats et le très grand Crime (4ème partie)

par Jean-Yves Peillard

Publie le samedi 12 janvier 2013 par Jean-Yves Peillard - Open-Publishing

essais nucléaires

- Sémipalatinsk à nos jours http://www.theatomproject.org/en/
https://bellaciao.org/fr/spip.php?article132065

- Nevada à nos jours http://bellaciao.org/fr/spip.php?article131102
mais cela continue « petitement mais sûrement » dans un silence assourdissant : http://gen4.fr/2012/12/usa-nouveau-tir-essai-nucleaire-froid.html

- Océan Pacifique et Algériehttp://blogs.mediapart.fr/blog/christian-sueur/050811/les-essais-nucleaires-francais-dans-le-pacifique-n-etaient-pas-prop
http://www.dissident-media.org/infonucleaire/news_veterans.html
www.aven.orgwww.mururoa.org

- Tchernobyl à nos jours
http://brays.pagesperso-orange.fr/tpeweb/Lesconsequences.html
http://www.unicef.org/french/infobycountry/ukraine_33604.html

http://enfants-tchernobyl-belarus.org/doku.php et http://tchernobyl.verites.free.fr/

 Sujets déjà évoqués dans cet article : http://www.monde-solidaire.org/spip/spip.php?article5831

 Détournement de fonds européens : l’affaire Ivankov
http://chernobyl-today.org/index.php?option=com_content&view=article&id=86%3Aoparetioni&catid=19%3Anews&Itemid=35&lang=fr

 Atteinte sur le génome déjà prouvés :
(http://vivretchernobyl.wordpress.com/2008/06/05/presentation-of-rosa-goncharova-genomic-instability-after-chernobyl-prognosis-for-the-coming-generations/)

Irak Bassora puis Fallouja Balkans Afghanistan Liban Gaza Libye et autres sites confrontés aux conséquences des armes à uranium appauvri, phosphore blanc etc.

«  " L’uranium appauvri devient néfaste quand il se transforme en poussière ingérée ou inhalée, il est alors plus dangereux qu’aucune toxine connue de la science des hommes. "
PR A. Durakovic, Directeur du département de Médecine nucléaire à l’Université Georgetown de New York et expert auprès du Pentagone.
Alors que la toxicité chimique est peu contestée par les instances officielles, la toxicité radiologique de l’uranium appauvri est systématiquement niée. Lors de l’impact sur sa cible, l’UA s’enflamme au contact de l’oxygène, provoquant une chaleur extrême (1.130°) qui " vaporise " de 10 à 100% de l’uranium selon le type de projectile. Des micro particules partiellement insolubles formées d’oxyde d’uranium et d’un cocktail d’autres radionucléides se répandent alors dans l’atmosphère. Déposées sur le sol, elles sont facilement remises en suspension. Propagées par les vents et la pluie sur des dizaines, voire des centaines de km, elles contaminent les sols, les eaux de surface et les nappes phréatiques, la végétation, les animaux (atteints des mêmes maladies que les humains), et finalement toute la chaîne alimentaire.

La contamination interne peut survenir de trois manières : l’inhalation, l’ingestion d’eau de boisson, de lait et d’aliments contaminés, et par lésions cutanées (l’UA passe dans la circulation sanguine). L’inhalation est la plus dangereuse (d’un facteur 10 à 200). La chimiotoxicité concerne en premier lieu le rein (et secondairement le foie), et la radiotoxicité les poumons. Plus de 75% des particules ne sont pas arrêtées au niveau de l’appareil respiratoire supérieur et se fixent dans les alvéoles pulmonaires d’où elles irradient pendant des années. La moitié de la fraction solubilisée qui a été transférée au sang est éliminée par les urines5, et l’autre moitié est répartie dans les reins et le squelette avec un temps de fixation très lent.

L’UA attaque aussi le cerveau, les organes reproducteurs, la thyroïde, les muscles, les ganglions lymphatiques et le système neurologique. Sa dangerosité dépend de sa nature physique et chimique, de l’intensité et de la durée d’exposition, et des sujets contaminés (les enfants sont quatre fois plus vulnérables à la radioactivité que les adultes). Rappelons ici que les instances internationales de radioprotection (CIPR) ont été obligées d’admettre officiellement que, si le risque augmente en fonction de la dose reçue, il n’existait pas de seuil d’innocuité.

Une étude sur les effets de l’UA à long terme entreprise dans six zones du sud de l’Irak à l’aide d’un spectromètre gamma a montré que le tiers des échantillons de végétaux collectés présentaient un taux de radioactivité trois fois supérieur aux taux habituel. Dans ces zones, près de 900.000 tonnes des plantes sauvages comestibles et près du tiers des animaux étaient contaminés. La dose de radioactivité délivrée aux enfants de moins de 15 ans à travers l’inhalation, l’ingestion de viande et de lait et l’exposition, mesurée sur cinq ans (1991-1996) représentait 70% de la dose totale reçue par l’ensemble de la population étudiée

Le Pr Siegwart-Horst Günther, épidémiologiste et spécialiste des maladies tropicales qui préside la Croix Jaune internationale (Autriche) [ancien compagnon du Dr Albert Schweitzer] a mis en évidence un collapsus du système immunitaire avec des symptômes analogues à ceux du SIDA, une forte proportion d’infections, d’herpès et de zonas, des dysfonctionnements rénaux, des leucémies, des avortements spontanés et des malformations congénitales. La leucémie est provoquée par l’irradiation des cellules-souches du sang par les particules alpha fixées sur la moelle osseuse et certains tissus lymphatiques.
Des malformations congénitales monstrueuses

La fixation de l‘UA sur le placenta des femmes enceintes contrarie le processus de formation de l’embryon par division cellulaire, provoquant chez les nouveau-nés d’horribles malformations congénitales jamais rencontrées ou extrêmement rares. »
http://www.dissident-media.org/infonucleaire/news_arme_ua.html

«  Lors de la campagne au Kosovo au printemps 1999, l’OTAN a reconnu avoir tiré plus de 30 000 obus à uranium appauvri. »

Bassora
« Les armes à l’UA furent d’abord testées en laboratoire dans les années soixante-dix au à LOS ALAMOS (USA), avant de l’être en grandeur nature en Iraq en 1991. En l’absence de réactions de la communauté internationale, leur emploi s’est banalisé et elles sont utilisées lors de toutes les nouvelles guerres menées par les pays occidentaux, sous des formes de plus en plus sophistiquées et puissantes, à des doses croissantes de radioactivité : en Yougoslavie (en Bosnie en 1994-1995, au Kosovo en 1999), de nouveau en Iraq, en 1998 lors de l’opération « Renard du désert » et depuis l’invasion de 2003, en Afghanistan depuis 2001, et enfin, par Israël, au Liban en 2006, et lors de l’opération « plomb durci » à Gaza en 2009. Le PR ROKKE affirme que l’utilisation d’UA par Israël remonterait à la guerre de 1973. »
http://www.internationalnews.fr/article-armes-a-l-uranium-appauvri-ou-en-est-on-64255044.html

 http://www.votre-sante.net/publications/irak.html
 http://news.doctissimo.fr/cancers-en-irak-les-armes-us-plus-nefastes-qu-hiroshima-_article7171.html
 http://www.dailymotion.com/video/xili8o_uranium-appauvri-le-genocide-a-commence-1sur3_news#.UOxNrazwvZI
 http://www.dailymotion.com/video/xili8w_uranium-appauvri-le-genocide-a-commence-2sur3_news#.UOw16azwvZI
 http://www.dailymotion.com/video/xili9b_uranium-appauvri-le-genocide-a-commence-3sur3_news#.UOxI1KzwvZI

Fallouja
"En 2004, sous le mandat de G.W. Bush, plus de 15.000 soldats de l’armée américaine donnent l’assaut à la ville de Fallouja (Irak). Pendant plusieurs semaines les raids de l’aviation se succèdent larguant des centaines de tonnes de missiles.

Parmi ces projectiles figuraient des bombes au phosphore blanc, une arme chimique et incendiaire interdite contre les populations. Mais c’est l’usage massif de bombes à l’« uranium appauvri » qui a eu les conséquences les plus graves sur la santé des habitants de Fallouja.

Réalisé pour France-Info en juin dernier, le documentaire de Feurat Alani - Irak : Les enfants sacrifiés de Fallouja – montre les effets terribles de l’emploi de ces armes : des bébés naissent avec la tête difforme, des organes en moins ou des membres atrophiés. Un nouveau-né sur cinq serait atteint de malformations graves. A ces malformations apparues à partir de 2005, s’ajoute des cancers à des taux jamais atteints ailleurs."
2010 http://www.llrc.org/

http://www.bastamag.net/article1165.html
http://www.youtube.com/watch?v=9yUDFicLNZ0
(http://www.youtube.com/watch?v=f3yc3k0LBu)Q

Septembre 2012
(http://les7duquebec.org/7-de-garde/luranium-appauvri-arme-de-destruction-massive/)

(http://carol.blog.tdg.ch/archive/2009/03/06/une-bombe-pas-comme-les-autres.html
(http://questionscritiques.free.fr/edito/Independent/Robert_Fisk/bombe_secrete_uranium_Israel_281006.htm

(http://www.elcorreo.eu.org/Avec-le-Sirocco-l-uranium-appauvri-protege-t-il-les-civils

« S’ils nous avaient tués une seule fois, cela serait moins grave... mais... ils vont continuer de nous tuer pendant des générations » (un Afghan cité par le Dr Mohamed MIRAKI, Le génocide silencieux)

Comme souvent, c’est parce que les soldats qui ont utilisé ces armes ont eux-mêmes été atteint que la contestation a le plus avancé . Les civils « alliés » se trouvant à proximité des sites contaminés ont eux aussi été touchés et ont participé au dévoilement de ces atrocités. On doit rappeler sans cesse que l’ensemble fait en général peu de cas des autochtones qui vivent en permanence dans ces territoires condamnés pour l’éternité, jusqu’à ce qu’’ils prennent conscience de l’énormité de cette folie. Et encore de nos jours les différences de soi-disant « compensations » parlent d’elles mêmes. On ne peut pas « compenser » un bio-géno-omni-cide qui dure.