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nous appelons à manifester contre l’austérité le 26 novembre à Lens

par 5 ULs CGT - Front Solidaire

Publie le vendredi 18 novembre 2011 par 5 ULs CGT - Front Solidaire - Open-Publishing
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FRONT SOLIDAIRE
558 rue de Lille 62400 Béthune

POUR NOTRE CLASSE SOCIALE !

CONTRE LA MISÈRE !

CONTRE L’AUSTÉRITÉ !

DEBOUT !

Le 26 novembre, le Parti Communiste du Pas de Calais appelle la population à manifester à Lens.

Une manifestation destinée à lutter contre le plan d’austérité que le gouvernement et sa majorité entendent mettre en place pour répondre aux exigences des agences de notation à la solde des bourses et de l’Union Européenne à la solde des banques et des bourgeois revanchards.

Une organisation syndicale telle que la CGT ne peut, par son histoire et ses idéaux, éviter d’appeler les salariés, les sans emploi, les retraités et la jeunesse, à rejoindre cette manifestation.

Nos actuels combats syndicaux CGT pour défendre l’emploi face aux nombreuses délocalisations, pour créer du travail dans notre région sinistrée, pour conserver nos droits acquis de hautes luttes et dans nos résistances quotidiennes, pour maintenir un service public qui se dégrade chaque année à cause des coups de butoirs des multinationales en quête de marchés ju-teux, pour maintenir une forme de démo-cratie bien malmenée depuis des années, pour que l’économie soit au service des peuples et par l’inverse comme nous le subissons de plein fouet… ne sont pas déconnectés de la politique puisque la lutte des classes est bien vivante et l’opposition entre capital et travail est visible chaque jour.

A grand renfort de mensonges, de média et de communication, ou de silences assourdissants, ceux qui gouvernent prennent des décisions antisociales alors qu’ils ne représentent plus le peuple mais la riche bourgeoisie, ses banques, ses multinationales, ses usines...

La droite et les droitiers politiques voudraient nous faire culpabiliser et nous faire croire que tout va mal… que la France est au bord de la faillite et qu’il faut se serrer la ceinture non pas une année mais pendant des décennies (la règle d’or prônée par les droites européennes pour constitutionnaliser le système capitaliste). Pour eux donc, les coupables seraient les travailleurs (avec ou sans emploi et retraités) qui devraient payer un endettement qui aurait été généré par des demandes sociales trop exigeantes… bla-bla-bla…BARATIN, MENSONGES… !

Mais la vérité est tout autre : D. Kessler (ex numéro 2 du patronat français et aujourd’hui numéro 1 du patronat européen des assurances) annonce dès 2007, quelques jours après l’élection de Sarkozy, « la volonté de détricoter tous les droits acquis depuis 1945 », de la sécurité sociale aux 35h… des congés maternités aux 5 semaines de congés payés… Mais déjà quelques années plus tôt, F. Fillon interviewé sur une radio répondait « 1936 » à la question « pour vous quelle est la pire année pour la France au 20ème siècle ? » Ou le fameux « l’amour est précaire, pourquoi le travail ne le serait-il pas ? » de L. Parisot, la patronne des patrons.

Quand le 1er ministre grec sous la pression de la rue, jette un pavé dans la marre en demandant un référendum sur la question de l’endettement de son pays et de son maintien dans l’euro, c’est la panique à bord du vaisseau amiral « Europa » de nouveau commandé par l’Allemagne.

Alors tout se déchaîne contre la belle Grèce qui devient : « un pays de fainéants, de magouilleurs, de profiteurs, où tout le monde a des piscines, où personne ne paie d’impôts, où on est en retraite à 58 ans… », c’est la Blitzkrieg (guerre éclair) pour permettre aux technocrates bruxellois d’entrer en action pour jeter dehors le 1er ministre « déloyal », et mettre un (de l’extrême-droite en plus) des leurs à sa place et surtout faire annuler cette idée de consultation du peuple sur son avenir et son devenir dans cette jungle…

Chaque année en France, des centaines de milliards d’euro (des milliers de milliards de francs) tombent dans les coffres des multinationales, des propriétaires fonciers, des rentiers, des actionnaires… et pourtant tous ces nantis qui ne représentent que 10 à 15 % du peuple, sont exonérés par milliards de cotisations sociales ( 34 milliards en 2010, 290 milliards depuis 1993) et grâce à des niches fiscales qui leurs sont réservées, il peuvent déduire des milliards de leurs déclarations d’impôts…
Mais cet argent n’est rien d’autre que le fruit du travail effectué mais volé à des millions de salariés. Des salariés pillés des plus-values dégagés par le travail, des salariés à qui le patronat petit ou grand, demande de travailler plus vite pour améliorer la compétitivité et les performances économiques… au détriment des conditions de travail de plus en plus détériorées, au détriment de leur santé, au détriment des millions de sans emploi avec qui le travail pourrait être partagé, au détriment des droits acquis pour l’âge de départ à la retraite…

Les jeunes sont dans la galère,

les vieux sont dans la misère,

les salariés inquiets pour leur carrière,

les sans-emploi ne voient plus la lumière… !

C’est la poésie du prolétaire !

Pourtant d’un côté du miroir : quand on marche dans la rue, on croise de nombreux 4x4 Audi, Porche ou BMW - Quand on fait ses courses, on a une impression d’opulence avec des caddies pleins et des queues aux caisses - Quand on se promène le dimanche, on découvre des maisons de rêve - A la télé on nous montre des péages bondés lors des départs en vacances ou des retraités conduisant des superbes mobil-home - Puis on nous parle de prouesses médicales, technologiques, scienti-fiques…grâce à la qualité de nos universités - Et on nous étale notre chance d’être en démocratie avec des images de massacres, de dictateurs sanglants, de peuples affamés…que nos armées vont secourir avec des « bombes humanitaires à 500 000 € pièce »

A les écouter, la vie est belle en France !

Mais de l’autre côté de ce miroir aux alouettes, nous sommes des millions : à avoir des voitures retapées ou avec des centaines de milliers de kilomètres – à avoir des fins de mois le 15 du mois et des découverts à la banque – à ne plus être en capacité d’acheter un logement voire même de le louer – à ne pas partir ou partir peu de temps en vacances – à avoir des problèmes quand il faut se faire soigner à cause d’une mutuelle pas assez forte ou pas de mutuelle du tout – à subir des lois de plus en plus liberticides…

La France serait belle… mais avec ses 10 millions de précaires et sans emploi, ses 2,5 millions de smicards, ses 5 millions de salariés 10 % au-dessus du smic, ses 150 milles sans abri et 1 million de mal-logés, ses morts dans la rue faute de soins ou morts de froid, ou ses anciens envoyés dans des mouroirs, ses jeunes avec Bac + 5 sans travail, ses services publics livrés aux chacals, ses travailleurs bafoués et dépecés par les vautours… cette terrible réalité est intolérable. Le gouvernement de la cin-quième puissance économique du monde qui se targue d’être la patrie des droits de l’homme, a choisi de donner la priorité à la sauvegarde du capital de 500 000 nantis et de quelques centaines de familles qui détiennent 90 % des moyens de productions et du foncier privés en France !

Que vous soyez jeunes, salariés, sans emploi, retraités et si vous êtes concernés par le chômage, le travail précaire, la dégradation des conditions de travail, les privati-sations, les salaires insuffisants et les montants de pension dégradés, le surendettement, les difficultés d’accès aux soins de santé, les lois qui diminuent les libertés et aug-mentent les répressions… le racisme, l’islamophobie…

LE 26 NOVEMBRE
VOUS DEVEZ ÊTRE PRÉSENTS
A 10H00 PLACE DU CANTIN
A LENS

 POUR MANIFESTER VOTRE COLÈRE
 POUR DIRE NON AU PLAN CAPITALISTE D’AUSTÉRITÈ
 POUR RESTER DEBOUT FACE AU GOUVERNEMENT DES RICHES ET DES NANTIS, QUI FONT LE LIT DES FASCISTES DE LA PIRE ESPÈCE !

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