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ISF : Le pétard de l’UMP qui « enfume » Nicolas.

Publie le mercredi 24 janvier 2007 par Open-Publishing
2 commentaires

Chaque jour ma revue de presse via internet m’informe des nouvelles du monde.
Aujourd’hui il me faut casser cette routine ne pas se contenter d’une simple lecture de sources issues de chroniques, articles journalistiques ou informations de médias et de blogs.

Il est indigne pour les ci-dessus d’écrire en sachant que l’on n’est pas complet, des compétences dévoyées aux services des uns et des autres, des professionnels qui ne vérifient pas, l’échange de services peu net pour moralité.

Pour plaire on contribue à la désinformation, l’intoxication des électeurs.
La compilation est instructive sur le sujet de l’ISF un impôt très faible mais qui a un impact psychologique très fort et qui poussent à prendre des risques incroyables pour contourner l’imposition et qui désigne les assujettis à la vindicte populaire.

Dans ce pays avoir du talent et posséder un peu mieux que le voisin est incompatible avec solidarité, partage, égalité et défense de l’intérêt général.
A l’école des dirigeants US, les stratèges de l’UMP, ont trouvé l’arme de destruction qui allait discréditer le PS. Les intervenants de tous poils ont relayés amplifiés dans l’approximation.

Aucun des concurrents n’avait encore annoncé son patrimoine on comprend mieux la suite et la logique du discours d’investiture, en s’appropriant Guy Moquet et Jean Jaures le candidat UMP défendait seul les précaires contre les riches.

Après quelques heures et jours, notre Nicolas, comme une fleur et en toute tranquillité de rupture annonce qu’il paie l’ISF soit 1988 euros, patrimoine imposable 1.137 millions qu’il s’agit de sa première déclaration en 2006. Il ne souhaite pas de polémique. Il n’est pour rien. Sauf que l’ampleur dans les médias contre lui a été très faible à l’inverse du PS, un bon coup, les médias aux ordres et par peur des représailles se sont écrasés.

Nos reporters d’investigations, sans quitter leurs sièges, pouvaient accéder en ligne :
Le 10/11/2006 vente de l’appartement de l’île de la jatte à Neuilly pour 1.933.130 euros. Notre candidat confirme ou pas ? Un bon coin pour réinvestir, une tente canal St. Martin.
Des emprunts déclarés s’ils existent, un abattement possible de 20% au titre de la résidence principale le candidat au poste de chef de l’état nous doit la transparence sur le différentiel, la valeur déclarative de son patrimoine peut-on parler d’expertises de circonstances ?

Le délai de reprise par l’administration fiscale est de 10 ans pour fraude.
ISF un impôt sur une estimation virtuelle pour ce qui concerne l’immobilier, on ne connait la valeur réelle du bien que lorsqu’il est vendu. Les écarts peuvent être important sur le long terme et non pas dans l’année. Une suggestion pour le programme des candidats, dans l’hypothèse ou la bulle immobilière se dégonflerait, les contribuables ayant trop déclarés virtuellement et payés pourquoi ne pas rembourser le trop perçu depuis 10 ans.
ISF en chiffres.

2006 2005 2004 2003 2002
Nbre assujettis 460000 400000 335525 299656 285000
Milliards euros 3,64 3,07 2,64 2,33

Les foyers fiscaux assujettis représentent 1,15 % sur 34, 5 millions.
L’apport au budget de l’état représente moins de 1% des recettes.
Le montant payé par foyer fiscal est de 2000 euros et représente 80%.
Depuis 2002, le nombre d’assujetti a augmenté de 61%.
Le barème est :

Exonération jusqu’à 750000 euros. De 750000 à 1200000 taux de 0,55. De 1200000 à 2380000 taux de 0,75. Etc... Déduction par enfant à charge 150,00 euros.
Cet impôt à 25 ans, à l’origine le Président Mitterrand l’avait baptisé sur les grandes fortunes il concernait 100000 foyers. Avec la gauche et la droite il est devenu de solidarité.

Il est couramment admis que 10000 grandes fortunes ont quitté le pays en 15 ans. Entre les pertes, les sous estimations etc. on évalue le manque à gagner à 6 milliards d’euros.
Cet impôt coûterait 2 fois plus cher qu’il ne rapporte.

Il faudrait revoir le problème de la résidence principale, maitrisés les fluctuations de l’immobilier et mettre en œuvre des expertises indépendantes.
Solidairement vôtre.

Mitch. Le 20/01/2007.

Messages

  • Ce qui est dit dans votre analyse est juste. Quand on analyse à fond le patrimoine indiqué par les hommes/femmes politiques qui ont bien voulu faire acte de transparence, et qu’on le compare à la valeur estimée de ce patrimoine au vu de la localisation et de la description de ces biens immobiliers, on ne peut que soupçonner une nette sous-évaluation de ces bien immobiliers, en sorte que cette transparence se retourne en partie contre ces politiques et révèle un laxisme de l’administration envers eux. Au delà de cela, ceci souligne bien l’absurdité de l’ISF avec une opposition injuste entre les contribuables moyens qui s’efforcent d’évaluer exactement leurs biens et payent plein pot l’impôt, et tous ceux qui parce qu’ils sont protégés ou bien informés trouvent d’inombrables solutions de sous-évaluation et défiscalisation. Supprimer l’ISF en le remplacant par une imposition bien plus grande sur les plus values immobilières et boursières aurait l’avantage de la simplicité et de l’automatisme.

  • On ne peut qu’approuver votre article plein de bon sens. Ce bon sens qui fait cruellement défaut à nos candidats...
    Il faut que les impôts portent sur l’enrichissement réel (plus values financières, plus values immobilières réalisées, etc.) et pas sur un enrichissement virtuel. Tant qu’on n’a pas vendu on n’a pas perdu... mais on n’a pas gagné non plus.
    Alors Mesdames et Messieurs les politiques, ayez le courage de supprimer une bonne fois pour toute cet impôt idéologique quitte à augmenter (légèrement) d’autres impôts plus justes et moins confiscatoires.