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LE VRAI SARKOZY (+ video)

Publie le lundi 16 avril 2007 par Open-Publishing
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Ce que les grands médias n’osent pas ou ne veulent pas dévoiler

de Jean-Francois Kahn, avec Serge Maury, Philippe Cohen, Laurence Dequay et le service France de "Marianne"

Glaçant ! Il a dit glaçant. Mais s’il ne l’avait pas dit ?

Car enfin, sept jours avant que François Bayrou ne laisse tomber ce glacial jugement, le généticien Axel Kahn avait déjà, dans Marianne, agité le grelot. Ainsi Nicolas Sarkozy, qui, déjà (ceci explique cela), voulait faire repérer chez les marmots de 2 ans les bourgeons de la délinquance, avait pu, dans Philosophie Magazine, déclarer que, selon lui, la pédophilie et le suicide des adolescents étaient d’origine génétique, qu’on était en quelque sorte biologiquement programmé pour la déviance ou l’autodestruction, que l’action éducative ou sociale n’y pouvait rien, le rachat ou la miséricorde divine non plus - retour terrifiant du concept eugéniste du gène du crime - sans que, pendant dix jours, aucun journal quotidien ou hebdomadaire, aucune radio ou télévision réagisse.

Ainsi, pour ne prendre qu’un exemple, avant la riposte bayrouiste, notre confrère le Monde, que des dérapages de Le Pen qui allaient beaucoup moins loin faisaient immédiatement monter au créneau, n’avait même pas consacré 10 lignes réprobatrices à cette stupéfiante rémanence de l’idéologie socio-biologique de l’extrême droite païenne. Comme s’il était beaucoup plus dangereux de tacler le patron de l’UMP que de stigmatiser le leader du Front national.

Comme si Sarkozy faisait peur.

Or cette sortie intervenait après l’annonce de la création, en cas de victoire de la droite, d’un « ministère de l’intégration et de l’identité nationale », annonce qui avait littéralement sidéré, et pour cause, la presse allemande, et dont même l’extrême droite autrichienne de Jôrg Haider avait tenu à dénoncer les « nauséeux relents ». Et, surtout, après la série de furieuses philippiques, telles qu’on n’en avait plus entendu depuis quarante ans, inimaginables dans quelque pays européen civilisé que ce soit, relents de propagande stalinienne des années 50 et de rhétorique fascisante d’avant-guerre, qui revenaient à décrire les concurrents du leader UMP, qu’ils fussent centristes ou sociaux-démocrates, comme les candidats protégeant les délinquants, le vol et la fraude, donc du crime, les suppôts des voyous, les représentants du parti des malhonnêtes gens et de la dégénérescence morale, l’anti-France enfin, c’est-à-dire l’incarnation de la haute trahison. Or, cela n’avait nullement empêché que Jean-Louis Borloo, même malheureux comme les pierres, s’aplatisse ; que Simone Veil, fût-ce de la plus mauvaise grâce possible, assure la claque et, dans un premier temps au moins, que les médias, presque tous les grands médias, s’écrasent.
Tant le personnage fait peur.

SES MOTS POUR LE DIRE

Pourquoi ? Parce que ses entreprises de séduction envoûtent. Parce qu’il dispose, partout, et surtout dans les médias, d’amis dans la place et très haut placés ? Ou parce qu’on redoute la brutalité de ses réactions ?

La preuve par l’affaire Azouz Begag. La scène se passe en 2006 : le ministre délégué à l’Egalité des chances, interpellé à propos de quelques fortes saillies du ministre de l’Intérieur, s’excuse : « Je ne m’appelle pas Azouz Sarkozy. » En guise d’agression, on a connu plus destructeur ! Aussitôt, explosion de fureur de Sarkozy qui menace « de casser la gueule de l’insolent » et lui hurle, par saccades rageusement répétitives, qu’il est « un connard, un salaud, qu’il ne veut plus jamais le voir sur son chemin ». On imagine, un instant, Malek Boutih racontant, dans un livre, que Ségolène Royal lui a aboyé à la figure que François Hollande allait « lui casser la gueule » parce qu’il aurait osé murmurer : « Je ne m’appelle pas Malek Royal. » Aussitôt, invitation sur tous les médias à raconter l’histoire, comme l’ex-socialiste Eric Besson. Là, service minimum. C’est Sarkozy qui a obtenu, comme toujours, le temps de parole. Pour expliquer que ce d était là qu’infâme menterie. D’ailleurs, a-t-il expliqué sur iTélé, il « croit n’avoir jamais rencontré Azouz Begag ». Surréaliste ! Depuis deux ans, ils font partie du même gouvernement. On imagine ce que signifierait le fait qu’effectivement, bien que siégeant sur les mêmes bancs et participant aux mêmes conseils, Sarkozy ait refusé de voir Begag !

Pour une fois, cependant, le démenti sarkozyen fait flop. Tout le monde sait, en effet, que les mots que rapporte Azouz Begag sont les siens et pas les pires ; que ces derniers jours, par exemple, il n’a cessé de traiter de « connards » ses propres conseillers et animateurs de campagne, accusés d’être responsables de la moindre difficulté de campagne. Un article qui le défrise dans Libération ? Il téléphone au propriétaire, qui est un ami : « Vous êtes un journal de merde ! Avec des journalistes de merde ! » Il refuse, contrairement à Royal et à Bayrou, pourtant très maltraité par Libé, de se rendre dans ce journal pour un entretien avec la rédaction : « Libé n’a qu’à se déplacer ! ». Il considère qu’il n’a pas été reçu à France 3 national avec les honneurs qui lui sont dus. A l’adresse de la direction il hurle : « Si je suis élu, je vous ferai tous virer ! »

INSULTES...

C’est d’ « enculés » que se font traiter les confrères d’une radio qui lui ont apparemment tapé sur les nerfs... qu’il a sensibles. Il soupçonne un journaliste d’être favorable à François Bayrou. « Ils couchent ensemble », commente-t-il. Evoquant certains de ses adversaires, il prévient, carnassier : « je vais tous les piquer. Les niquer ! » Plus macho, tu ouvres un harem. Parlant de Michèle Alliot-Marie, qu’il soupçonnait, à tort, d’avoir joué un rôle trouble dans l’affaire Clearstream, ne l’appelle-t-il pas « la salope » ? L’économiste et expert financier Patrick Artus critique certaines propositions du candidat UMP Il reçoit aussitôt un mail de son chef de cabinet « On s’en souviendra ! » Même expérience rapportée par un industriel qui eut le malheur de déplaire « On se retrouvera. On est pour moi ou contre moi ! » « Je n’ai jamais été confronté, raconte ce patron, à un entourage aussi agressif, aussi belliqueux. » Pourquoi le préfet Dubois, responsable des relations presse de la Préfecture de police, est-il débarqué du jour au lendemain : parce qu’il aurait ricané des ennuis conjugaux du ministre !

Une enquête télé avait été réalisée dans les Hauts-de-Seine. Elle montrait l’incroyable pesanteur des pressions (avec carotte et bâton, promesses et chantage) qui se sont exercées sur les élus UDF de ce « Sarkoland » pour qu’ils lâchent Bayrou. V enquête en question a été « trappée », comme on dit, sur ordre de la direction. Elle aurait déplu ! Sur une radio, interdiction a été faite à un confrère de rappeler, statistiques à l’appui, que le bilan du ministre en matière de sécurité n’est pas bon. Ça eût dérangé !

IL N’A PLUS BESOIN D’INTERVENIR

Or, comme on ne prête qu’aux riches, on soupçonne systématiquement Sarkozy d’être intervenu. Mais, le plus souvent, ce n’est pas le cas. Ce n’est pas la peine. Il n’a même pas besoin. Quand Paris Match avait publié un reportage sur les amours new-yorkaises de Cécilia et de son chevalier servant, il avait, effectivement, proclamé à la cantonade qu’il aurait la peau du directeur de la rédaction, Alain Genestar. Mais il en resta là. Mieux il obligea Arnaud Lagardère à attendre plusieurs mois avant de le virer. Au Journal du dimanche, mieux encore : parce qu’il avait appris qu’on s’apprêtait à virer le directeur de la rédaction du journal, soi-disant pour lui complaire, il n’intervint cette fois, après avoir reçu et sans doute retourné le confrère, que pour exiger qu’il reste en place. Il a même tenu à donner son avis sur la journaliste politique que devrait embaucher une radio et sur le directeur que ne devrait pas engager Libération ! Ne prend-il pas un malin plaisir à lancer aux journalistes qui lui font cortège : « je connais très bien votre patron. Je sais ce qui se passe dans votre rédaction. »

On s’interroge donc : outre ses très fortes accointances avec les grands patrons des groupes de médias, est-ce la crainte qu’il suscite, la peur des représailles s’il est élu, qui expliquent cette relative impunité dont bénéficie Sarkozy quand il tient des propos ou prend des initiatives qui, venant de Le Pen ou de Ségolène Royal, provoqueraient une irruption réprobatrice dans le landernau ?

Pourquoi toutes ces angoisses affichées en privé, peut-être excessives, mais qui ne s’expriment jamais en public : cette star de la télévision évoque, en cas de victoire du candidat UMP, « un risque de contrôle quasi totalitaire des médias » ; cette consœur de LCI se dit « terrorisée à l’idée d’une présidence sarkozyste » ; cette journaliste du Figaro, qui connaît bien le candidat, et livre une description effectivement assez dantesque de son caractère. Mais pas question de se dévoiler. Il fait peur. « Ma rupture avec lui, confie Jean-François Probst, ex-secrétaire général adjoint du RPR des Hauts-de-Seine et collaborateur de Charles Pasqua, c’est le gaullisme. Je voulais, j’espérais qu’il serait l’homme de rassemblement. Or, il ne cesse de semer la division. Et j’ai passé l’âge de me laisser impressionner par un Hortefeux hystérique. »
Mais les autres ?

LES CONFRÈRES ETRANGERS OSENT, EUX !

Les confrères étrangers, eux, n’ont évidemment pas ces pudeurs. Le correspondant à Paris d’une radio suédoise interroge tout de go : « Sarkozy ne représente-t-il pas un risque de dictature ? » Un journaliste de la télévision croate qui a suivi le candidat dans ses pérégrinations en dresse un portrait, d’ailleurs exagéré, à faire dresser les cheveux sur la tête. Le Süddeutsche Zeitung Munich dépeint « un macho sans scrupule et brutal qui joue avec la peur des gens ». Le Frankfurter Allgemeine Zeitunglui décerne le prix de « l’homme politique le plus ambitieux et plus impitoyable d’Europe qui n’a pas de vraie conviction, mais s’aligne sur l’humeur du peuple ». Le quotidien espagnol El Pais voit en lui un héritier populiste des « régénérationnistes de la droite espagnole de la fin du XIX> siècle ». Le Tageszeitung de Berlin (de gauche, il est vrai) décrit un George Bush tricolore qui veut imposer en France l’idéologie de la droite néoconservatrice américaine. La presse italienne insiste sur sa proximité avec la droite postfasciste de la péninsule (qui s’est, avec Gianfranco Fini, ouverte à la modernité). Si la presse conservatrice britannique identifie volontiers, avec admiration, Sarkozy à Mme Thatcher, la plupart des journaux européens, en particulier scandinaves, l’assimilent plutôt à un aventurier néobonapartiste qui représenterait une grave menace pour la démocratie.

LA PEUR DE LA TRAPPE

En France, en revanche, tout se passe comme si ce type d’analyse était indicible. On n’ose pas. On a peur. De quoi ? Des représailles si Petit César l’emporte ? De la trappe qui s’ouvrira aussitôt ?

Celle qui s’est ouverte, par exemple, sous les pieds de la députée UMP Nadine Morano. Elue de Lorraine, fervente sarkozyste, talentueuse femme de tempérament, n ayant pas froid aux yeux, elle faisait partie de la task force du candidat. Et, soudain, à la trappe ! Officiellement, parce qu’un reportage diffusé sur France 3 lui a attribué un rôle un peu ridicule. Mais il se trouve qu’étant l’une des rares à oser s’adresser avec franchise à son héros elle lui avait fait remarquer que, entouré d’une nuée de courtisans qui passaient leur temps à chanter ses louanges et sa gloire, il était devenu allergique à la moindre remarque critique. Elle s’était en outre inquiétée de sa tendance à s’immerger compulsivement dans les sondages qui lui renvoyaient constamment sa propre image. Résultat : out ! « Cramée », disent les « bonnes camarades » de la pécheresse. Il fait peur.

Eh bien, il est temps de soulever cette chape de plomb. De braver cette conspiration du silence.

CATHERINE NAY ENTRE LES LIGNES

Il y a quelques mois, Guillaume Durand consacrait deux heures de son émission « Esprits libres », au livre plutôt hagiographique de Catherine Nay consacré à Nicolas Sarkozy. Les livres hostiles au candidat UMP, assez nombreux, n’ont jamais eu cette chance. Or la lecture de cet ouvrage, honnête malgré tout, laisse une impression étrange. Certes il est censé vanter les qualités du « grand homme » ; mais, en même temps, et au second degré, il en dresse un portrait psychologique extraordinairement préoccupant : celui d’un homme dont l’unique véritable sujet de préoccupation est lui-même, sa propre saga et sa quête obsessionnelle du pouvoir. L’histoire qui le fascine, c’est la sienne ; de l’humanité, il ne retient que sa part ; son ascension, à quoi se réduit son seul idéal, débouche sur l’arrivée au sommet qui constitue son seul rêve. Il ne lit qu’un livre, celui dont son ambition constitue la trame. N’écoute qu’une seule musique, celle qui lui permet sans répit de chanter son épopée. Aucune ouverture sur une autre perspective que celle dont sa personne dessine l’horizon, sur un autre monde que celui dont il occupe le centre.

Analyse-t-il les changements qui se produisent autour de lui, dans la société ? Non... Mais, sans cesse, il revient sur le seul changement qui l’obsède et rythme ses discours : son propre changement, dont il fait comme un ressort. « C’est vrai, explique-t-il à Catherine Nay, j’étais égoïste, dépourvu de toute humanité, inattentif aux autres, dur, brutal... Mais j’ai changé ! » Sans cesse ensuite, au grand désarroi de ceux qui l’idolâtraient quand il était, à l’en croire, si mauvais, il fera l’aveu de tout ce que lui reprochent ses adversaires pour mieux magnifier l’ampleur des métamorphoses par quoi il se transcende. Quitte à se révéler, à l’usage, plus égotique et plus brutal encore. Au philosophe Michel Onfray il déclare, dans Philosophie Magazine : « Je vais peut-être vous consterner, mais je suis en train de comprendre la gravité des choix que j’ai faits. Jusqu’à présent, je n’avais pas mesuré. »

IL N’A PAS LE DROIT DE LE DIRE

Finalement, le livre de Catherine Nay, bien que non suspect de malveillance, ne révèle-t-il pas une certaine folie et des pulsions autocratiques chez cet homme qu’elle qualifie elle-même de « bonapartiste » ? L hypothèse formulée suscite, aussitôt, une levée de boucliers indignée sur le plateau de l’émission. On n’a pas le droit de dire ça ! Verboten ! Le directeur du Point, Franz-Olivier Giesbert, siffle le hors-jeu. Lequel Giesbert, pourtant, ne se gêne nullement pour déclarer Dominique de Villepin passible de l’asile d’aliénés. Un talentueux éditorialiste de droite convient, en coulisse, qu’il y a « un vrai problème ! ». Halte là ! On n’a pas le droit de dire ça ! C’est tabou !

Pourtant, sur toutes les ondes. Eric Besson, l’ex-responsable socialiste, a pu expliquer que Ségolène Royal, Bécassine dangereusement allumée, déjà comparée par Brice Hortefeux à Pol Pot, au fasciste Doriot et à Staline, représente un mixte du maréchal Pétain et du général Franco.

Concernant Chirac, Villepin, Le Pen ou José Bové, on peut également tout oser. Ce n’est qu’à propos de Nicolas Sarkozy qu’on n’aurait « pas le droit de dire ça ! ». Mais qu’en revanche il serait loisible, comme Paris Match la semaine dernière, de lui consacrer, sur des pages et des pages, des dithyrambes grotesques dignes de Ceausescu, certains journalistes de ce magazine dussent-ils nous avouer qu’ils en auraient « pleuré de honte », mais qu’on ne peut rien contre un ordre d’en haut ! (L’Express a même fait, sur deux pages, ce titre ubuesque : « Sarkozy : il gardera son calme. »)

ET, POURTANT, EN PRIVE, ILS LE DISENT

Tous les journalistes politiques savent, même s’ils s’interdisent (ou si on leur interdit) d’en faire état, qu’au sein même du camp dont Sarkozy se réclame on ne cesse de murmurer, de décliner, de conjuguer. Quoi ? Ça ! Lui confier le pouvoir, c’est, déclara Jacques Chirac à ses proches, « comme organiser une barbecue partie en plein été dans l’Estérel ». Claude Chirac a, elle, lâché cette phrase : « J’aurais préféré Juppé. Lui, au moins, c’est un homme d’Etat. » Le ministre libéral François Goulard ne le dissimule pas : « Son égotisme, son obsession du moi lui tient lieu de pensée. La critique équivaut pour lui à une déclaration de guerre qui ne peut se terminer que par la reddition, l’achat ou la mort l’adversaire. » Sa principale faiblesse ? Son manque total d’humanisme. « Chirac, lui, a le souci des autres, de l’homme. Sarko écrase tout sur son passage. Si les Français savaient vraiment qui il est, il n’y en a pas 5 % qui voteraient pour lui. »

Un des plus importants hiérarques l’UMP, officiellement soutien fervent d candidat (comment faire autrement ?) renchérit : « Sarkozy, c’est le contraire l’apaisement. Chirac, vous verrez, on regrettera. Lui, il n’a jamais eu de mots violents. » « Attention, met en garde le minis de l’Agriculture, Dominique Bussereau, on va très vite à la révolte aujourd’hui. « La France, c’est du cristal », dit, inquiet Jean-Pierre Raffarin.

Dominique de Villepin a mis sa langue dans sa poche. Il n’en pense pas moins... que Sarko « a loupé sa cristallisation » ; que « sa violence intérieure, son déséquilibre personnel, l’empêchent d’atteindre à hauteur de la présidence ». Les chiraquiens du premier cercle, Henri Cuq (ministre délégué aux Relations avec le Parlement) ou Jérôme Monod, le conseiller, ne veulent pas déroger à la consigne du silence. Mais, en petit comité, les mêmes mots reviennent : « Ce garçon n’est pas mûr. Il n’est pas fini. Il a un compte à régler avec la vie qui le pousse à créer de l’affrontement partout, et non à rassembler. » D’autres brodent « C’est un enfant qui n’atteindra jamais l’âge adulte. » A quoi Roselyne Bachelot réplique : « Mais tous les hommes sont immatures ! » On ne parle plus, on n’ose plus parler, comme hier - du moins tout fort -, de « malfrat » ou de « petit voyou » (pourtant, ce qu’on l’a entendu !). Mais, dans les coulisses de l’Elysée, on laisse simplement tomber : « On fait confiance au peuple français ! » Et, justement, il y a encore trois semaines, on se communiquait, en jubilant, les sondages qui indiquaient une montée en puissance de François Bayrou. Non point qu’on l’aime, celui-là, ce « démocrate-chrétien jésuitique » mais, enfin, on ne va pas « laisser la France tomber entre les mains de Catilina », dangereux aventurier populiste romain dénoncé par Cicéron.

COMME UNE BANDE DES « CITES »

Un député UMP spécialiste des problèmes juridiques, eut le malheur de s’opposer au ministre de l’Intérieur à propos des « peines plancher ». Il est, et reste, sarkozyste. Pourtant, il fait part de son effarement. Cette simple prise de distance lui valut d’être désigné du doigt, menacé de représailles, ostracisé parle clan avec une violence « digne d’une bande des cités ». C’est d’ailleurs un ex-haut responsable du RPR qui raconte : « En septembre 1994, aux journées parlementaires de Colmar, alors que Balladur était donné gagnant par tous les sondages, on eut affaire à la garde rapprochée de Sarkozy.

Elle respirait l’arrogance, elle y allait de toutes les menaces. On disait aux députés restés fidèles à Chirac qu’il allait "leur en cuire" »L’ancien vice-président du RPR des Hauts-de-Seine Jean-François Probst confirme : « Sarkozy croit toujours, comme en 1995, qu’il peut intimider les gens. Quand je l’ai rencontré, dans les années 80, il avait déjà ses qualités - énergie, ténacité -, et ses défauts, dont j’imaginais qu’il les corrigerait. Je pensais, notamment, qu’il comblerait son inculture. Bernique ! Il n’a fait que courir d’une lumière l’autre. Il est fasciné par ce qui brille, les nouveaux riches, le show off, les copains à gourmettes même s’ils trichotent avec les règles communes, Tom Cruise qu’il reçoit à Bercy, ébloui, et fait raccompagner en vaporetto. »

Bien sûr, si les chiraquiens maintenus, les derniers villepinistes, les ultimes vrais gaullistes, quelques libéraux ou ex-centristes ralliés à l’UMP confient, à qui veut les entendre (mais les journalistes qui les entendent n’en rapportent rien), que l’hypothèse d’une présidence Sarkozy les terrifie ; qu’il y a « de la graine de dictateur chez cet homme-là » ; que, constamment, « il pète les plombs », de très nombreux élus UMP, les plus nombreux, sont devenus des groupies enthousiastes de l’homme qui seul peut les faire gagner et dont personne ne nie les formidables qualités de battant. Et le courage. Mais même eux n’étouffent pas totalement leur inquiétude et soulignent volontiers sa violence. « Oui, c’est vrai, reconnaît l’un d’eux, il antagonise, il clive, il joue les uns contre les autres avec la plus extrême cruauté. » « Il n’est vraiment totalement humain, confie un autre, que quand il s’agit de lui-même. » « Il a un problème de nerfs, de paranoïa, admettent-ils tous, mais il s’arrange, il mûrit, il se densifie. » Voire...

UN LOURD SECRET

Donc, il y aurait, s’agissant du caractère de Sarkozy et de son rapport à la démocratie, comme un lourd secret qui, au mieux, préoccupe ses amis, au pis, angoisse ou affole ceux qui savent, un terrible non-dit dont bruissent les milieux politico-journalistiques, mais que les médias s’interdisent, ou se voient interdire, de dévoiler. Il fait peur !
La gauche elle-même participe de cette occultation. Sans doute s’attaque-t-elle à Sarkozy, parfois même avec outrance et mauvaise foi. Mais que lui reproche-t-elle ? D’être de droite, ou même, stigmatisation suprême, une sorte de « néoconservateur américain à passeport français », comme le clamait Eric Besson avant de retourner sa veste. Est-ce un crime ? La diabolisation de la différence est aussi contestable venant d’un bord que de l’autre. Le débat démocratique implique qu’il y ait une gauche, un centre, une droite, cette dernière n’étant pas moins légitime que ses concurrents. De même qu’une partie de l’opinion reproche au PS d’avoir trahi l’idéal socialiste ; de même une autre partie, importante, estime que Jacques Chirac a blousé son électorat en menant une vague politique de « centre gauche » et exige un fort coup de barre à droite.

C’est cette aspiration « à droite toute » que Sarkozy incarne avec énergie et talent. Le combattre n’exige nullement qu’on criminalise a priori cette incarnation.

IL EST DE DROITE, ET APRES ?

Oui, Sarkozy, en son tréfonds - et même si on l’a convaincu de ne plus rien en laisser paraître -, est « atlantiste » et entend rompre avec la politique gaulliste d’« orgueilleuse » prise de distance à l’égard des Etats-Unis. Oui, il se réclama de George Bush à l’époque où celui-ci triomphait ; oui, il est le candidat quasi unanimement soutenu par le CAC 40, le pouvoir financier et la très haute bourgeoisie ; oui, ses convictions en matière économique et sociale en font plus le disciple de Mme Thatcher que de Philippe Séguin ; oui, il se sent beaucoup plus proche du modèle néolibéral anglo-saxon que du modèle français mixte tel que l’ont façonné les gaullistes, les sociaux-démocrates et les démocrates-chrétiens. Le publicitaire Thierry Saussez, qui lui est tout acquis, explique que « sa manière de faire de la politique renvoie à ce que les patrons et les salariés vivent dans leurs entreprises ». Tout est business.

Mais, finalement, en tout cela, il ne se distingue guère des droites européennes qui, comme lui, veulent démanteler l’Etat providence et approuvèrent la guerre de George Bush en Irak.

Au demeurant, son pragmatisme, son cynisme même, son « populisme » de tonalité bonapartiste, son intelligence instinctive, ne permettent nullement de le décrire en ultralibéral ou en idéologue illuminé. Enfin, même si sa proximité avec la droite néofranquiste espagnole ou berlusconienne italienne n’en fait effectivement pas un « modéré », loin de là, et même si la rhétorique agressivement extrémiste qu’il déroule, depuis quelques semaines, le déporte loin du centre, le qualifier de « facho » ou de « raciste », comme s’y risque l’extrême gauche, est une stupidité.

Pourquoi faudrait-il (à condition de ne pas abuser des camouflages logomachiques comme le fait le champion UMP quand il cite jean Jaurès ou multiplie les envolées « ouvriéristes ») que se situer à droite constitue, en soi, un délit ? On accuse également Sarkozy, ici de soutenir « l’Église de Scientologie », et là d’avoir promis à Chirac une amnistie contre son soutien. Mais il n’existe aucune preuve. Donc, on ne retient pas.

CETTE VERITE INTERDITE

Le problème Sarkozy, vérité interdite, est ailleurs. Ce que même la gauche étouffe, pour rester sagement confinée dans la confortable bipolarité d’un débat hémiplégique, c’est ce constat indicible : cet homme, quelque part, est fou ! Et aussi fragile. Et la nature même de sa folie est de celle qui servit de carburant, dans le passé, à bien des apprentis dictateurs.

Oh, évidemment, cela se murmure, au point même de faire déjà, au sein de la couche supérieure de la France qui sait, et au fond des souterrains de la France qui s’en doute, un boucan d’enfer. Les médiateurs savent, les décideurs le pressentent. Mais les uns et les autres ont comme signé un engagement : on ne doit pas, on ne doit sous aucun prétexte, le dire.

Etrange atmosphère que celle qui fait que, dans cette campagne électorale, ce qui se dit obsède peu, mais ce qui obsède énormément ne se dit pas ; que ce dont on parle au sein des médias et chez les politiques, les médias, précisément, et les politiques n’en parlent pas !

« Fou », entendons-nous : cela ne rature ni l’intelligence, ni l’intuition, ni l’énergie, ni les talents du personnage. « Fou » au sens, où, peut-être, de considérables personnages historiques le furent ou le sont, pour le meilleur mais, le plus souvent, pour le pire. Ecoutons ce que nous confie ce député UMP, issu de l’UDF, officiellement intégré à la meute « de Sarkozy » : « On dit qu’il est narcissique, égotiste. Les mots sont faibles.

Jamais je n’ai rencontré une telle capacité à effacer spontanément du paysage tout, absolument tout, ce qui ne renvoie pas à lui-même. Sarko est une sorte d’aveugle au monde extérieur dont le seul regard possible serait tourné vers son monde intérieur Il se voit, il se voit même constamment, mais il ne voit plus que ça. »

PLUS FORT QUE LUI...

Au fond, où est le mystère ? Sarkozy, c’est peut-être une qualité, est transparent. Aux autres et à lui-même. Moins il regarde, plus il se montre, s’affiche, se livre. D’autant, comme le reconnaît un publicitaire qui a travaillé pour lui, qu’il ne sait pas se réfréner, se contraindre. « Il est tellement fort, ajoute-t-il drôlement, qu’il est plus fort que lui. » La raison ne parvient jamais à censurer son tempérament. Prompt à interdire, il ne sait pas s’interdire. Quelque chose en lui, d’irrépressible, toujours, l’entraîne au-delà. « Sur un vélo, rapporte Michel Drucker qui a souvent pédalé à ses côtés, même quand il s’agit d’une promenade, il se défonce comme s’il devait constamment battre un record. »

Tous ses proches emploient spontanément la même expression : « Il ne peut pas s’empêcher » Par exemple, de dire du mal de Chirac, même quand la prudence exigerait qu’il s’en abstienne. Ainsi, en 1994, cette salve : « L’électroencéphalogramme de la Chiraquie est plat. Ce n’est plus l’Hôtel de Ville, c’est l’antichambre de la morgue. Chirac est mort, il ne manque plus que les trois dernières pelletées de terre. » Il ne peut pas s’empêcher, non plus, de se livrer à un jubilatoire jeu de massacre en direction de ceux, de son propre camp, qui ne sont pas de sa bande ou de sa tribu. « Jamais, peut-être, un leader politique n’avait aussi systématiquement pris son pied- dixit une de ses victimes au sein de l’UMP-à assassiner, les unes après les autres, les personnalités de son propre camp pour, après le carnage, rester seul entouré de ses chaouches. »

Après la défaite de 1995, ne s’est-il pas livré, dans le journal les Echos, sous pseudonyme, à une descente en flammes de ses propres comparses : François Fillon ? « Un nul qui n’a aucune idée. » Michel Barnier ? « Le vide fait homme. » Philippe Douste-Blazy ? « La lâcheté faite politicien. » Alain Juppé ? « Un dogmatique rigide. Fabius en pire. » Quant à Villepin, il s’est plu, si l’on en croit Franz-Olivier Giesbert, à lui promettre de finir « pendu au croc d’un boucher ». Vis-à-vis des autres, fussent-ils des amis politiques, aucune tendresse ! Jamais !

IL SUFFIT DE L’ÉCOUTER

Sarkozy, il suffit, au demeurant, de le lire ou de l’écouter. De quoi parle-t-il ? De lui. Toujours. Compulsivement. Psychanalytiquement. Que raconte-t-il ? Lui ! Qui prend-il comme témoin ? Lui ! Qui donne-t-il en exemple ? Lui ! Il est, jusqu’au délire parfois, sa propre préférence. Jamais hors « je ». Ce « je » qui, à l’entendre, est forcément « le seul qui », « le premier à », « l’unique capable de », « le meilleur pour ». Comme si l’univers tout entier était devenu un miroir qui ne lui renvoie plus que son reflet, quitte à entretenir constamment chez lui l’angoisse que le miroir lui dise un jour, comme à la marâtre de Blanche Neige, qu’il n est « plus la plus belle ».

C’est pourquoi, d’ailleurs - et même ses proches s’en effarent-, il vit constamment immergé dans les enquêtes d’opinion, qui, plusieurs fois par jour, ont pour objet de le rassurer sur l’évolution de son image. Un argument ne passe pas ? On y renonce. Un mot fait tilt ? On le répète à satiété. Une peur s’exprime ? On la caresse dans le sens du poil. Le public veut des expressions de gauche ? On lui en servira. Une musique d’extrême droite ? On la lui jouera. Il a même été jusqu’à faire l’éloge de la violence sociale... des marins pêcheurs.

Il commande tellement de sondages qu’il est devenu le meilleur client de certains instituts, qui, du coup, ont quelques scrupules à ne pas satisfaire son contentement de soi. Il a même réussi à inspirer à l’Ifop des sondages, publiés dans le Figaro, dont les questions quasiment rédigées par son entourage (sur l’affaire de Cachan ou la polémique avec les juges) ne permettaient pas d’autres réponses que celles qui le plébiscitaient.

IL EST « LE SEUL QUI... »

Etrangement, si, constamment confronté à son reflet, il ne cesse d’intervenir pour en corriger les ombres, sa capacité d’écoute (ou de lecture) est extrêmement faible. Invite-t-il des intellectuels médiatiques à déjeuner au ministère de l’Intérieur que l’un d’eux, Pascal Bruckner (qui pourtant le soutient), explique que, loin de s’imprégner de leurs analyses, il a pratiquement parlé tout seul. Reçue par lui, la démographe Michèle Tribalat lui écrit « J’ai pu apprécier votre conception du débat. Vous n’imaginez pas qu’un autre point de vue (que le vôtre) présente un quelconque intérêt. » D’ailleurs, il refuse les débats. Lors de ses prestations télévisées, on s’arrange pour qu’il n’ait jamais de vrais contradicteurs pouvant exercer un droit de suite. Le plus souvent, il choisit, d’ailleurs, lui-même les autres intervenants.

Cette abyssale hypertrophie du moi, à l’évidence, entretient chez Sarkozy cette hargne de conquête, de contrôle, cette boulimie de pouvoir exclusif, le conduit à éradiquer toutes les concurrences potentielles et à neutraliser, à étouffer contestations et critiques. Il suffit, d’ailleurs, de l’écouter, mais aussi de le regarder « être » et « faire ». Jamais il ne se résout à n’être qu’un membre, fût-ce le premier, d’un collectif. Forcément l’unique, le soleil autour duquel tournent des affidés. D’où sa prédilection pour un entourage de groupies de grandes qualités et de grands talents, à la vie à la mort, « une garde rapprochée » comme on dit, mais aussi de porte-serviettes et de porte-flingues, de personnages troubles encombrés de casseroles et de transfuges. Avec eux, peu de risques !

DOUBLE DISCOURS

Il y a, chez Sarkozy, une incroyable dichotomie du discours (ou plutôt du double discours). Seul peut l’expliquer le fait que le rapport à lui-même est, chez lui, à ce point central que cette centralité de l’ego épuise en elle-même, et donc en lui-même, toute contradiction. Ainsi, au lendemain de ses brutales tentatives de criminalisation de ses concurrents, Bayrou l’ayant épinglé sur l’affaire du déterminisme génétique, il déclare benoîtement « Un candidat devrait s’abstenir de toute attaque contre ses adversaires ! » Le jour même où il décide de jouer à fond, contre les candidats qui lui sont opposés - et avec quelle violence ! -, la stratégie guerrière de l’affrontement manichéen, il présente un opuscule dans lequel il explique (sous la rubrique « J’ai changé ») qu’il eut, certes, sa phase brutale, mais qu’il est désormais totalement zen et apaisé. Azouz Begag, dans son récit, rapporte que, lorsqu’il osa critiquer l’emploi du mot « racaille », le ministre de l’Intérieur hurla qu’il s’agissait d’un scandaleux manque de solidarité gouvernementale, qu’il était inconcevable qu’un ministre critique un collègue. Or, depuis des mois, il avait lui-même déclenché un tir nourri contre Chirac et Villepin, son président de la République et son Premier ministre.

D’une façon générale, il en appelle volontiers à une solidarité sans faille des siens, tout son camp devant se mettre à sa disposition, mais, pendant la crise du CPE, alors qu’il avait lui-même, le premier, préconisé ce type de contrat de travail, non seulement il en pointa soudain l’inanité et exigea son retrait, mais, en outre, il incita l’un des leaders de la révolte estudiantine à « tenir bon ». Il s’agissait, évidemment, d’achever Villepin.

COMME ON ASSASSINE TOUS LES CONCURRENTS...

A entendre les chiraquiens, même ceux qui se sont ralliés à son panache, c’est lui, Sarkozy, qui, ministre du Budget de Balladur, lança la justice sur la piste du scandale des HLM de Paris après que, dans l’espoir d’un étouffement, l’industriel Poullain, le patron d’une société de revêtement, e emmené le dossier à son lieutenant, Brice Hortefeux. Objectif ? Abattre Chirac ! C’est lui encore, prétendent-ils, qui aurait fait révéler, au Canard enchaîné, l’affaire d l’appartement d’Hervé Gaymard, en qui voyait un adversaire.

C’est lui encore q fit distiller, dans la presse, de quoi faire continuellement rebondir le feuilleton du scandale Clearstream transformé e machine à broyer et achever Dominique de Villepin. Quand, dans un grand meeting parisien, il lança que la victoire d oui au référendum européen permettrait de sortir, enfin, du modèle social fiançai n’était-il pas conscient qu’il favorisait de sorte le camp du non et, par voie de conséquence, plombait le pauvre Jean-Pierre Raffarin ? Autrement dit, soyez avec moi qui ai profité de toutes les occasions pour être contre vous. En fait Sarkozy vit ses contradictions comme une cohérente unicité de parcours dès lors que c’est lui, l’unique, le point central, qui porte et justifie cette cohérence. Ainsi, lorsqu’il accuse ses concurrents, de gauche ou centristes, d’être les candidats de la fraude, de la voyoucratie et de la dégénérescence morale, c’est le jour où Tapie, l’un des rares affairistes qui lui manquait encore, se rallie à lui.

FAILLITE MORALE, DIT-IL

Quelle capacité d’auto-amnistie cela révèle !

Car, enfin, se faire, fût-ce en partie, offrir un luxueux appartement aménagé par le promoteur qu’on a systématiquement favorisé en tant que maire, et dans l’espace dont on a, toujours comme maire, financé l’aménagement, est-ce un exemple d’attitude hautement morale ? Permettre, après qu’on fut devenu ministre, à son ancien cabinet d’avocats, en partie spécialisé dans les expulsions de locataires après vente à la découpe, de continuer à porter son nom - société Arnault Claude Nicolas Sarkozy-, ce qui s’avère d’autant plus intéressant qu’on continue à détenir un gros paquet d’actions et à toucher des dividendes -, est-ce le modèle même du comportement impitoyablement moral ? Publier un livre consacré à l’ancien ministre Georges Mandel qui se révèle, pour partie au moins, être un plagiat coupé-collé de la thèse universitaire de Bertrand Favreau, certaines erreurs comprises, est-ce la quintessence du moralisme intégral ?

Est-ce une moralité sans faille qui permit à Thierry Gaubert d’organiser son vaste système de gestion arnaqueuse du 1 % logement dans les Hauts-de-Seine à l’ombre des réseaux sarkozystes dont il fut, un temps, l’un des principaux rouages ?
Est-ce sous le drapeau de la moralité qu’on envoya de gros clients très évasifs au banquier suisse Jacques Heyer qui, d’ailleurs, consuma leur fortune (celle de Didier Schuller en particulier) ? Les rapports d’affaires (ou de tentatives d’affaires) avec l’intermédiaire saoudien Takieddine étaient-ils placés sous le signe de l’intégrisme moral ? Le soutien constant apporté aux intérêts du groupe Barrière dans les casinos et les machines à sous ne fut-il dicté que par des considérations moralistes ? Pourquoi, enfin, avoir promis de rendre public son patrimoine et être le seul à s’en être abstenu ?

UN SYSTEME CLANIQUE

Sarkozy n’est pas du tout un malhonnête homme. Simplement il est, fût-ce à son corps défendant, le pur produit d’un système, celui du RPR des Hauts-de-Seine, dont Florence d’Harcourt, l’ex-députée gaulliste de Neuilly, a crûment décrit l’irrépressible mafiosisation, renforcée par le déferlement des flux financiers immobiliers générés par le développement du quartier de la Défense, dont Sarkozy tint d’ailleurs à présider l’établissement public.

Son suppléant, en tant que parlementaire, fut d’ailleurs le maire de Puteaux, Charles Ceccaldi-Raynaud, puis sa fille qui, bien qu’adjointe à la mairie de Puteaux, bénéficia en même temps d’un emploi fictif à la mairie de Neuilly. Quand Sarkozy voulu récupérer son siège de député, hop ! , on la nomma au Conseil économique et social. Devenu, à tort ou à raison, le symbole d’une certaine « ripouïsation » d’un demi-monde de politiciens locaux, Ceccaldi-Raynaud, petit dirigeant socialiste en Algérie française, dû regagner précipitamment la métropole à la suite des graves accusations dont il était l’objet, y compris d’avoir toléré des mauvais traitements dans un camp de prisonniers dont il était responsable. En France, élu de la gauche SFIO à Puteaux, il passa à droite et, lors de l’une de ses premières campagnes électorales, ses gros bras tuèrent un militant socialiste et en blessèrent d’autres.

Ensuite, il traîna derrière lui tellement de casseroles (dernière affaire : il est mis en examen dans une affaire de marché truqué de chauffage urbain) qu’il devint une sorte de mythe. Sarkozy, ce qui plaide peut-être en faveur de son sens de la fidélité, ne l’a jamais lâché, même quand, ministre des Finances, il aurait pu ou dû. Quand la fille Ceccaldi-Raynaud, députée-maire à son tour, mécontente des critiques d’un journaliste blogueur, laisse publier sur le site de la mairie une lettre laissant supposer une inclinaison infamante, Sarkozy ne moufte toujours pas.
Il resta pareillement fidèle à son grand ami le député-maire de Levallois Patrick Balkany.

Quand ce dernier, archétype lui aussi du roi de la magouille affairisto-municipale, employeur à son seul profit du personnel de la mairie, accablé par la justice et accusé, en prime, de se livrer à des fellations sur menace de revolver, écarté du RPR, est défié par un gaulliste clean, Olivier de Chazeaux, qui soutint Sarkozy ? Patrick Balkany. C’est-à-dire le délinquant. Notons que les Levalloisiens, par suite d’une gestion que soutient Sarkozy, supportent une dette de 4 000 à 6 000 € par habitant. C’est, d’ailleurs, le cabinet d’avocats Sarkozy qui défend, en autres, la mairie de Levallois, laquelle accumule les contentieux.

QUI SONT SES SOUTIENS ?

Faut-il rappeler que ses principaux et premiers supporteurs dans le monde politique ne furent et ne sont pas spécialement vêtus de probité candide Alain Carignon, Gérard Longuet, Thierry Mariani, Manuel Aeschlimann (150 procédures, 600 000 € de frais d’avocats par an) et même Christian Estrosi n’ont pas précisément défrayé la chronique à cause de la blancheur immaculée de leur curriculum vitae. Il paraît même que Pierre Bédier en pince désormais pour lui.

Quant à son fan-club, qui prétendra qu’il n’est constitué que de parangons de vertu : Doc Gyneco, chargé comme un sherpa, Johnny Hallyday qui répudie la France pour ne plus payer d’impôts, comme Jean-Michel Goudard, l’un de ses principaux conseillers en communication, Antoine Zacharias, le Napoléon des stock-options ?

Certes, à l’image de Simone Veil ou de l’écrivain Yasmina Reza, de très nombreuses personnalités de grande qualité, représentant tous les milieux et toutes les professions, soutiennent également Sarkozy, y compris certaines en provenance d’une haute intelligentsia réputée de gauche, mais droitisée par leur soutien à la guerre d’Irak. Reste que le profil de ses partisans les plus enthousiastes et les plus engagés, y compris les plus faisandés des ex-petits marquis mitterrandolâtres, ne font pas nécessairement de Sarkozy (dont il n’est pas question de mettre en doute l’intégrité ou l’allergie à la déviance) le mieux placé pour dépeindre l’ensemble de ses adversaires en défenseurs de la fraude, de la délinquance et de la décadence morale.

« L’IDENTITÉ NATIONALE », PARLONS-EN...

Est-il, en revanche, fondé à se proclamer seul défenseur de « l’identité nationale » ?
Mais qui se déclarait « fier d’être surnommé Sarkozy l’Américain » ?

Qui affirma, aux Etats-Unis, qu’il s sentait souvent « un étranger dans son propre pays » ?

Qui regretta que la France ait bran son droit de veto pour s’opposer à la guerre d’Irak ?

Qui stigmatisa, depuis l’Amérique « l’arrogance » dont aurait fait preuve Dominique de Villepin lors de son fameux discours devant le Conseil de sécurité de l’ONU ?

Qui, avant de confier au chiracoséguiniste Henri Guaino le soin de rédiger ses interventions, opposa sans cesse le ringardisme du « modèle français » à la modernité du modèle anglo-saxon ?

Nicolas Sarkozy pourrait d’ailleurs largement figurer dans la rubrique « Ils ont osé le dire », tant ses propos, depuis quinze ans, illustrent éloquemment tout ce qui précède, c’est-à-dire une dichotomie rhétorique qui se cristallise dans l’unicité de son exaltation du moi !

Citons, presque au hasard : « Il y en a combien qui peuvent se permettre d’aller à La Courneuve ? Je suis le seul [toujours le seul !] à être toléré dans ces quartiers. Je suis le seul ! » « J’irai systématiquement, toutes les semaines, dans les quartiers les plus difficiles et j y resterai le temps nécessaire » (2005).

« Kärcher en septembre, 200 000 adhérents [à l’UMP] en novembre. » « Racaille, le vocable était sans doute un peu faible. »

« Vous savez pourquoi je suis tellement populaire ? Parce que je parle comme les gens » (avril 2004).

« Maintenant, dans les réunions publiques, c’est moi qui fais les questions et les réponses et, à la sortie, les gens ont l’impression qu’on s’est vraiment parlé » (le Figaro, mai 2005).

« Les gens qui habitent Neuilly sont ceux qui se sont battus pour prendre plus de responsabilités, pour travailler plus que les autres. »

« Si je ne faisais pas attention, tous les jours je serais à la télévision jusqu’à ce que les téléspectateurs en aient la nausée » (1995).

« Le rôle du politique est de tout faire pour ne pas exacerber les tensions. Plus la société est fragile, moins le discours doit être brutal. La meilleure façon de faire avancer la société, c’est de la rassurer, non de l’inquiéter La réforme doit être comprise comme un ciment, non comme une rupture » (juillet 2006 dans Témoignages).

« Je n’aime pas étaler ce qui, finalement, appartient à ma vie privée. »

« La France souffre de l’égalitarisme et d’un état de nivellement. »

« Dans un monde où la déloyauté est la règle, vous me permettrez d’afficher, de manière peut-être provocante, ma loyauté envers Jacques Chirac » (juin 1992).

« Je refuse tout ce qui est artifice pour façonner à tout prix une image, les photos avec femme et enfants, la success-story, vouloir se faire aimer, poser en tenue décontractée. »

On nous dira, ensuite : il faut lui faire confiance, il faut le croire. Mais où est le filet de sécurité ?

LE VRAI DANGER

On évoque obsessionnellement le danger Le Pen. Il existe un risque, en effet. Un terrible risque que, comme en 2002, le leader de l’extrême droite déjoue tout les pronostics et porte ainsi un nouveau coup à notre système démocratique. Mais tout le monde sait que Le Pen, lui, ne sera pas élu président de la République. Heureusement, il ne dispose, lui, contrairement à son adversaire - concurrent de droite (à l’égard duquel il fait preuve d’une certaine indulgence), ni du pouvoir médiatique, ni du pouvoir économique, ni du pouvoir financier. Pouvoirs qui, en revanche, si Sarkozy était élu - et il peut l’être -, ainsi que le pouvoir policier et militaire, seraient concentrés, en même temps que les pouvoirs exécutif et législatif, entre les mêmes mains, lesquelles disposeront, en outre, d’une majorité au Conseil constitutionnel, au CSA et au sein de la plupart des institutions du pays.

Hier, le journal la Tribune trappait un sondage parce qu’il n’était pas favorable à Sarkozy ; une publicité pour Télérama était interdite dans le métro parce qu’elle était ironique à l’égard de Sarkozy ; un livre était envoyé au rebut, le patron d’un grand magazine également, parce qu’ils avaient importuné Sarkozy ; Yannick Noah était censuré, parce que ses propos déplaisaient à Sarkozy. Aucun journal, fût-il officiellement de gauche, n’a échappé aux efficaces pressions de Sarkozy.

Voter Sarkozy n’est pas un crime. C’est même un droit. Nous ne dirons pas, nous, que ce candidat représente la fraude, la délinquance, l’anti-France et la faillite morale.

Nous voudrions simplement qu’on se souvienne plus tard - quitte, ensuite, à nous en demander compte - que nous avons écrit qu’il représente pour la conception que nous nous faisons de la démocratie et de la République un formidable danger.

S’il est élu, nous savons que nous pourrions en payer le prix. Nous l’acceptons !

14 au 20 avril 2007 / Marianne



Messages

  • Et dire que sa femme Cecilia, à dans un interview à Libération en juillet 2004 prononcé cette phrase : je suis fière de ne pas avoir une goutte de sang français dans mes veines. Bizarre, n’est-ce pas. Archives Libé.

  • Un article utile dans le débat sur Sarkozy.

    JP VEYTIZOUX

  • question a jf kahn
    pourquoi votre journal a attendu la derniere semaine pour publier cet article ?

    si comme je le pense,NSS est dangerereux pour la France ne faut il pas le faire savoir avec plus de vigueur ?

    le ton actuel de votre argumentation est equivalent a ceux (et depuis longtemps) des journeaux etrangers,PAS PLUS !

    ps- NSS nicolas Sarkozy scientifique (depuis son discours de la semaine derniere,seul les ss,s’appuyant sur des faux scientifiques l’avaient osé en periode electorale)

  • merci,on m’a pique mon derneir marianne que je voulais acheter et cetait le derniers de la librairie francaise de hong kong....merci bien,je vais le lire tranquillou dans mon lit

  • Réponse donc dimanche...^_^

    J’espère que le leader de droit divin de l’UMP se retrouvera avec l’herbe coupée dès le premier tour, histoire que le petit père de la nation soit privé de ses droits dès l’entrée à l’Elysée d’un gouvernement plus dur avec les gens de son espère :)

  • Puique la prédisposition génétique rend fatale la délnquance, la pédophilie, le suicide pourquoi vouloir le pouvoir (enseignement, lutte contre le crime, etc.) puisque l’on n’y peut RIEN ??!!
    Idem pour l’économie où tout est l’effet des marchés et de la conjoncture.

  • Ne laissons pas son rêve devenir réalité !!!
    La guerre, il nous apportera !

    stéf de paris

  • C’est le portrait d’un chef de gang, d’un autocrate, un vrai danger

  • UN LOURD SECRET

    "....Donc, il y aurait, s’agissant du caractère de Sarkozy et de son rapport à la démocratie, comme un lourd secret qui, au mieux, préoccupe ses amis, au pis, angoisse ou affole ceux qui savent, un terrible non-dit dont bruissent les milieux politico-journalistiques, mais que les médias s’interdisent, ou se voient interdire, de dévoiler. Il fait peur...."

    les prophéties qui concernent ce changement d’ère

    (nous passons de l’ère des poissons à l’ère du verseau)

    annoncent Le retour de la Monarchie

    (mais je sais qu’il est encore trop tôt)

    S’il était élu (malheur à nous !)

    Il se proclamerait l’héritier légitime du trône de France,

    c’est la raison pour laquelle autour de lui tout est en bleu, bleu de France !

    Michèle

    • Et moi qui croyais qu’il avait adopté le bleu en référence à la tenue de la police ...

    • CONCERNANT LES PROPOS DE MICHELLE
      Elle fait justement au GRAND MONARQUE qui est en réalité le MESSIE ATTENDU PAR PRES DE 7 MILLIARDS DE GENS
      toutes religions confondues et désigné par des NOMS DIFFERENTS :
      CHRIST MESSIE MAHDI SAOSHYANT KALKI GRAND MONARQUE MAITREYA....
      Un livre merveilleux MITTERRAND LE GRAND INITIE écrit par NICOLAS BONNAL éditions albin michel démontre que FRANCOIS MITTERRAND OEUVRAIT SECRETEMENT POUR L AVENEMENT DE CE GRAND MONARQUE
      qui n’est certainement pas NICOLAS SARKOZY.
      Du reste le sieur sarko a très très de ce GRAND MONARQUE qui regne sur le monde d’une façon occultée pour le moment et qui est ipso facto LE GRAND MAITRE DE TOUTES LES SOCIETES SECRETES DU MONDE.
      7 MILLIARDS DE GENS,ça fait aussi beaucoup de divisions blindées et d’armes de destruction massive d’autant plus que LE GRAND MONARQUE subit en france depuis prés de 20 ANS LES PIRES ACTES DE TERRORISME D ETAT.
      deux sites sont aussi à voir par rapport à l AVENEMENT MESSIANIQUE UNIVERSEL
      http://perso.nnx.com/ianaywon et www.myspace.com/ianaywon
      Beaucoup de gens proches de MITTERRAND savent parfaitement toutes ces informations mais il semblerait que FRANCOIS MITTERRAND avait aussi beaucoup de traitres autour de lui.
      AUSSI il nous a paru très interessant de vous inviter à voir les photos de la momie du pharaon SETHI 1ER qui regna aussi 14 ANS et imposa le GRAND RAMSES 2 ; voir alors les photos sur ce site http://sethy1.free.fr
      RESSEMBLANCE 100% AVEC FRANCOIS MITTERRAND.
      MITTERRAND,reincarnation de SETHI 1ER
      TOUT SEMBLE LE PROUVER par exemple sa restructutation architecturale de PARIS le louvre étant considéré par les grands initiés comme LE SIEGE DU GOUVERNEMENT MONDIAL SOUS LA SUBLIME AUTORITE DU.... GRAND MONARQUE.
      sarko a donc été mis en place pour tomber et ce faisant pour faire effondrer un système putride et moribond
      et le GRAND MONARQUE UNIVERSEL VA AINSI OUVRIR L ERE DU VERSEAU
      DONC L AGE D OR.

  • Attendra-ton la commission d’enquête, comme les Américains après le 11 septembre, pour apprendre que pourtant on était au courant avant et que personne n’a réagi ? Il faut impérativement que les Français soient au courant de cet article avant de voter sinon, qui seront les coupables ? Ceux qui ont laissé faire ne seront-ils pas coupable également ?


  •  !!!!! SCOOP CECILIA & SARKO !!!!

    Cécilia a quitté Sarko la semaine dernière !!!

    AUCUNE INFO DANS LA PRESSE !!!!! AUCUN BRUIT !!! NOTHING

    SDP

  • c 1 homme dangereux qui ne mesure pas ce qu’il fait,il nous conduit directe dans le mur , vers une guere koi ,a part si il fait ca juste pour récupérer les élécteures du FN est devient plus souple aprés d’étre élu,si non adieu la démocratie.

  • Merci pour cet article sur les secrets de Sarko !
    Je travaille moi-même dans les media (presse) et j’étais donc déjà au fait de la manipulation et/ou rétention de l’information qui sévit parfois dans ce milieu. Mais c’est bien que d’autres osent le dire, le prouver, car l’information devient de plus en plus politique / amicale / voire publicitaire... Et c’est grave !

    A quelques jours des élections, votre article va faire l’effet d’une bombe, et c’est tant mieux.
    Merci de l’avoir écrit, au moins osé le faire... Car lâcher ça maintenant, c’est de la véritable bravoure !

    Pourvu que ça serve à ouvrir les yeux des français. Pour ma part, mon choix était déjà fait, et je ne suis pas pour Sarko... Donc "contre lui" selon ses propos ? Et bien soit !

    Lisa

  • sarkos et pinpon le meme combat c’est une honte d’avoir un politicien de ce genre en france sur tout se disant de l’ump et allant jusqu’a se receuillir sur la tombe du general de gaulle le pauvre il a du se retournez dans sa tombe voila merci pour votre article il et formidable !!!

  • bravo à Marianne il fallait le dire car c’est la verité
    qui peut s’identifier à un homme pareil ?
    on est quelques amis à aimer trop la France et à penser à la quitter au cas oû.....

  • Je ne suis pas du tout daccord avec la façon dont on le présente. La musique etc va justement dans le sens de vouloir faire peur. On dit qu’il utilise la peur pour lui, mais j’ai plutôt le sentiment qu’on essaye de faire peur de lui, ce qui n’est pas la même chose. Personnelement je pense que c’est un opportuniste, et qu’il sais que c’est pars la qu’il gagnera les éléctions (lui il n’a pas oublier 2002). Donc pas de révolution à prévoir, juste un peu au debut, ensuite il se debrouillera pour qu’il y ai une cohabitation et il sera tranquille dans son coin.

  • Cet article ne fait que confirmer ce que l’on savait déjà. Sarkozy est dangeureux oui, bien sûr ! Et il est aussi dangeureux pour le Pen, il lui vole ses électeurs ! Si Sarko passe, adieu la laïcité, la liberté d’expression et autres valeurs républicaines et démocratiques. La France terre d’acceuil ? Ce sera fini ce temps. Certes, il invitera les médecins et cerveaux des pays pauvres à bras ouverts, au détriment de ces populations. Mais les pauvres immigrants luttant pour leur vie, allez hop ! retour à la case départ. Les prisons déjà bondées seront les nouvelles maisons des jeunes. "Tu as fumé un join ? Allez hop ! en prison !" oui, sauf que la prison transforme les jeunes en vrai délinquants. Elle les détruit psychologiquement. Enfin bref, pour rien au monde je ne voterai Nicolas Sarkozy.
    Vous dites qu’aucun journal, même de gauche n’a resisté aux pressions de Sarko. Hum. Je ne suis pas d’accord, l’Humanité a toujours exprimé haut et fort sa façon de penser et les articles pour dénoncer la véritable identité de Sarko y abondent. Cependant, je dois remercier Marianne, c’est très courageux d’avoir publier cet article. C’est un journal qui défend les valeurs Républicaines et vous ne vous êtes pas fourvoyer comme la plupart des journaux. Je pense que Sarkozy ne passera pas au deuxième tour, il va se prendre une "raclée" monumentale. Pour cela, nous devons nous battre. Mais attention au vote sanction et au vote utile. Votez pour le candidat dont le programme se rapproche le plus de vos idées.

    Barbara S. Charente-Maritime

    • on m’a envoyé cette semaine l’excellent livre de Serge Portelli, dont la sortie a été censurée. Tout ce que vous dites y est, mais il parle aussi de l’affaire Outreau, de l’état de la justice en france. Je ne sais pas si cela peut être pire que ce que nous avons vécu cette année, entre la répression des manifs et les rafles d’enfants. Mais ce qui est sûr, c’est que s’il y a un problème international, il fera n’importe quoi ! nous avons tous peur, et les gens qui condamnent le "vote utile" devront assumer leurs actes autrement que sous le gouvernement de Chirac, qui a déjà contribué à creuser les inégalités. Je suis enseignante, beaucoup d’élèves ont vu les flics embarquer des jeunes comme "témoins" pieds et poings liés, à plat ventre dans la voiture, pour une histoire de baston, arguant qu’ils n’étaient pas venus à la convocation. Le problème, c’est qu’ils ont reçu la convocation le lendemain, comme par hasard. Voilà l’image qu’ils ont de la police. merci pour avoir diffusé cet article. J’ai la même vidéo dans mon blog.

    • je tiens à preciser que lorsqu’il s’est porté candidat à la présidence avant tout le monde il a dit :"si je suis élue président de la république, je m’emploierai à augmenter les pouvoirs du président..." quand on connait les pouvoirs du président on peut vraiment flipper parcequ’il a déjà tout les pouvoirs (état d’urgence cf constitution)

      maintenant imaginons une flambée de voiture dans les banlieues l’etat d’urgence est facilement décrétable !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

  • On reste sans voix... aussi de grands anciens nous viennent en aide :

    VOLTAIRE : J’ai jugé justement un injuste adversaire.
    (le meme) : C’est n’etre bon à rien que d’etre bon à soi.

    Léon Blum (le revoilou) : Les poisons sont qqfois des remèdes, mais il est des poisons qui ne sont que poisons.

    Alain : Tout pouvoir sans controle rend fou.

    taslebjourdejano

    • Edifiant, mais finalement sans réelle surprise...
      J’ai cru lire un rapport médical de la psychiatre de Tony Soprano.

    • Rien de neuf sous le soleil...

      Pourquoi Marianne publie cela seulement maintenant ?

      Arrêtons d’être naïfs...il n’y a qu’à regarder une fois son show avec en finale une chanteuse qui interprète la chanson NICOLAS et on a tout compris du personnage (MOI) de ses intérêts (LUI) et de ses buts (JE VEUX)

      Digne et normal pour un petit enfant de dire JE VEUX

      "Normal" pour un ado, pendant un certain temps de dire JE VEUX

      Mais pathologique pour un adulte !

      Et entre J’AI CHANGE et JE VEUX, il y a vraiment un fossé !!!

    • SARKOZY : entre J’AI CHANGE et JE VEUX :

      ...oublié de signer ci-dessus...

      louise

    • Hélas, qui se soucie de Voltaire et d’Alain aujourd’hui ! Quand on lit les messages de nombreux Français, on est atterré par leur inculture, pas étonnant qu’ils se sentent proches de ce monde d’inculture qu’est Nicolas Sarkozy ; il a bien raison de prendre pour modèle les politiques américains qui ne brillent pas par leurs connaissances.
      Enfin, on peut toujours espérer un sursaut :"Français, encore un effort pour devenir républicains !" comme disait le "divin marquis".

  • De Luismichel :
    c’est clair Sarkozy est dangereux pour la démocratie ;comment simone Veil a-telle pu se compromettre à ce point pour se convertir , je connais des ex gauchistes qui font les malins et ne veulent pas aller voter , même si je ne suis pas motivé par ségolène et c’est peu de le dire je voterai au premier tour
    socialiste et j’espère qu’il yaura un front(populaire ) puissant au second tour pour faire obstacle
    à cet homme et à ses accolytes qui risquent de nous faire régresser de 40 ans ou plus.

  • merci, merci de dire enfin ce que tout le monde tait.

  • et bien voila sarkosy au deuxieme tour je pense que les francais ne sont pas tres claire dans leur vote on a virer lepen en 2002 et la ont veut faire passer sarkos alors que lui et aussi dangereux meme plus car il cache sont jeux lepen on c’est ou il vas pas sarkos quelque exemple avec lui sa serat fin des sindicat,represion a outrance,plus tu boss plus tu gagne sa c’est sur une personne qui gagne 900 euros par moi il vas falloire quelle boss au moins 3heures supl par jour pour avoir un salaire minimume ,ect... vous savez sakos prefere prendre dans c’est papier le mdf c’est plus interessant que le peuple qui se leve tot bon pour moi si sarkos passe president je suis sur que la violence explose dans les cartier le soir meme de sont election meintenant si c’est ce que la france veut soit et comme dirais berni du groupe trust ( ta bien raison de bosser 8 heures t’on salaire et le salaire de la peure !!! )

  • Hommage au courage de Marianne ; mais pourquoi si tard ? S’appuyer sur vos révélations ou confirmations de faits (et non pas de rumeurs...)auraient permis ,P.être, à quelques électeurs, de contribuer, avec une meilleure connaissance du personnage, de faire baisser le score de N. Sarkozy. Car, avec + de 30%, je crois, malheureusement, que le sort du 2ème tour est plié ! (cet avocat, capable de faire acquiter le + grand des criminels, et même d’assassiner sans procès ses + fidèles lieutenants !) A moins que le débat télévisé avec Ségolène Royal ouvre les yeux des électeurs sur la véritable personnalité dangeureuse de NS pour la France et sa représentativité dans le monde. Le culte du "moi je" au détriment des français les + nombreux est incompatible avec un présidentiable. Souhaitons pour notre pays et ses citoyens dans leur mixité, un sursaut de ces derniers : une meilleure connaissance de la politique et confirmer le 6 Mai la même historique participation pour désaprouver un homme capable du pire, et qui divisera, encore un peu plus les français !
    KZ2007

  • « Le vrai Sarkozy » en accès libre !

    Marianne vous propose son dossier « Le vrai Sarkozy » en accès libre au format PDF.

    http://laurent.gandhi.free.fr/Vanilla.1.0.3/comments.php?DiscussionID=9&page=58#Item_2

    • Le 6 mai, il faudra voter Ségolène. Pas pour elle, mais contre ce fourbe. Il ne doir pas passer par notre abstention. C’est un devoir.

    • Oui, voter contre lui, c’est tout ce qu’il nous reste à faire. Tentons également de convaincre les indécis-e-s avant qu’il ne soit trop tard, au risque de le regretter amèrement sous peu !!!

    • Les soucis ne sont pas pour Ségo, mais bien pour Sarko ! Sans les voix des ex-votants de Le Pen, il n’aurait obtenu que 22 % ! Le FN va-t-il lui pardonner ça ? Si c’était le cas, l’avenir politique de Marine serait bien compromis et papa Jean-Marie préparerait à sa fifille un sacré héritage !! Et ce n’est pas tout : je connais autour de moi bien des personnes de gauche qui ont voté Bayrou, pensant que c’était le seul moyen de sortir Sarko (qu’ils jugent comme un réel danger pour notre démocratie, car seul le pouvoir aveugle le petit homme ou lui fait voir rouge : ses propres "amis" - n’est-ce pas, MM. Besson, Doc’gynéco, Chirac, etc... - ne tarderaient pas à s’en apercevoir). Ainsi Bayrou a-t-il triplé le nombre de ses électeurs. Et ces 2/3-là, ils ne serviront pas Sarko ! À vos calculettes et... bon espoir !!! (Bernard)

    • Bien sûr que le 6 mai, il faut voter Ségolène, et en masse...Je ne peux imaginer que la France est pour président, cet homme, qui laisse transparaître une telle haine envers les autres....Quand on sait qu’il a dans ses relations, entre autre, un acteur célèbre et fortuné, (T.Cruise) qui s’adonne allègrement à la scientologie...Ne croyez vous pas, comme je le pense depuis si longtemps, que le petit nicolas est tombé dedans, et qu’il est habité...Regardez ces yeux, son regard,...c’est pas normal, une telle haine et si peu de respect...Moi, il me glace le sang...et j’ai peur pour mon avenir et celui de mes enfants...et dire que la France, c’est le pays des droits de l’homme !!!! si le 6 mai, NS, est élu, il sera le mettre du monde....de la peur, de la haine...On ne pourra pas ou plus dire que l’on ne savait pas...mais cela sera trop tard...nous aurons que les yeux pour pleurer....Aux urnes citoyens... une lueur d’espoir subsiste, à nous de choisir la bonne route.....celle, ou l’Etre Humain peut encore dire et écrire....Pas d’hésitation, je vous en supplie, pensez à vos enfants....Martine

  • Tout cela me fait douter ... plus de 30% des francais sont a 100% derriere ce type ... des proches a tous surement. Est-il vraiment tel que dépeint dans tous ces portraits effrayants ? Si tel est le cas, pourquoi la résistance n’est pas plus forte ? Sommes-nous si endormi que cela ? Pourquoi des mecs comme Chirac, Villepin et consort (pas si fous eux quand meme) misent sur ce fou furieux dans ce cas ? Ces reportages et videos sont effrayants ... mais c’est le but n’est-ce pas ? Faut il vraiment avoir peur ... en toute objectivité ... Plus je lis d’articles et vois de reportages pour me faire mon opinion, plus je doute et en meme temps nourri un certain appetit de ’peur’ rendant le monstre de plus en plus effrayant. Je ne sais plus ou j’en suis ... je ne voterais certainement pas pour lui, ca ne risque pas, mais j’ai peur autant que ma vision de l’homme soit faussée que du futur hypothetique qu’il nous réserve... Dans les deux cas, je me sens lobotomisé et incapable de discerner le vrai du faux. Seuls ses proches ont la réponse a nos interrogations ... Dans le doute, vaut tout de meme mieux essayer de virer la nain a grand coup de pied au cul ! enfin, faudra au moins 20 millions de paires de pompes bien cirées pour faire ca ... au pire, y’ en aura qu’un a avoir mal au fion ...

    En savourant nos quelques derniers instants de calme avant la barbarie que nous allons devoir affronter !! ;)

    A tous

    Olive de Montreal

    • Moi qui ai exercé des fonctions de police, j’ai eu, en son temps un blâme, pour avoir porté sur un PV , le terme pédigrée pour citer un délinquant. Un pédigrée est pour désigner la race d’un chien Monsieur Sarkozy, ça me fait mal que vous traitiez ainsi vos concitoyens, en conséquence, le 6 mai je vous mettrai un blâme à mon tour. Attention cher Monsieur, la roue tourne !!!

  • Effondrée ... je suis effondrée. Est-ce donc cet homme que les français risquent de choisir le 6 mai prochain ? Je veux une autre façon de gérer le pays et ne souhaite pas que mes petits enfants pensent que la violence, la haine, le mépris sont les qualités requises pour être à la tête de notre pays. Comment faire pour amener les électeurs à ouvrir les yeux sur l’homme. Au-delà des idées que je ne partage pas, cet homme me fait peur. Pouvoir, Pouvoir, LE POUVOIR, c’est son seul crédo et tous les moyens seront bons. Réveillez-vous ! MH

  • Bonjour,

    Cela fait des mois que je ne cesse de le répéter, Sarkozy et un vrai manipulateur, il est prêt à jouer dans tous les camps pour glaner des voix ! il retourne sa veste à la moindre occasion pour peu que cela ait des chances de servir ses intérêts. Mais j’ai bien peur qu’il ne passe au second tour, si personne ne se bouge pour faire évoluer les choses. Il est tellement parano et sur de lui qu’il aura la main mise sur tous les médias, tout sera controlé jusqu’au plus petit mail que l’on enverra.

    On se croit revenu à l’inquisition ou personne n’osait dire du mal de quelqu’un par peur d’être arrêté et condamné.
    il est pour les patrons et les inégalités sociales, le fossé sera encore plus creusé entre les différentes classes sociales, cela fait 12 ans qu’un gouvernement de droite nous conduit droit à la misère et là avec lui tout va s’accélerer....

    Sarkozy à un ego sur-dimensionné, il s’emporte facilement et n’a aucune tolérance pour les gens qui ne sont pas d’accord avec lui, soit tu es avec lui soit tu es contre, et si tu es contre ..... attention...
    il ne cherche pas le dialogue, il veut juste imposer ses principes (suffit de voir sa fiche de campagne) "JE VEUX.....JE CECI....JE CELA"
    le pays va vite être à feu et à sang s’il gagne les élections.

  • Je trouve que cet article dépeint ROYALEMENT cet homme !

    Il serait temps que les médias télévisés fassent leur boulot d’information et non de désinformation il en va de l’avenir de la France pendant 5 ans et ça fait long !

    Je n’avais pas connaissance de cet article avant de le recevoir par mail aujourd’hui à mon boulot c’est dire que l’info est quand même neutralisé quelque part

    Je fais passer cet article à mes connaissances qui les feront passer et ainsi de suite...
    Car ce n’est pas du blabla mais bien des faits réels et avérés qui ne font que confirmer la fasse cachée de Sarko !

    Soyons nombreux aux urnes pour éviter un Sarkoland !!

    salut !

  • N’oublions pas que tant qu’il y aura un 1er ministre de gauche ou centriste ( Royal ou Bayrou) nous ne risquons presque rien. Et que il faut aussi que tout c’est demande passe par referendum des que sa touche majoritairemant le peuple mais est ce que ce PEUPLE sera cappable d’agir en conséquence et continuer son travaille comme on le dit si bien à l’étranger de girouette . Oui car les français sont des girouettes. N’oublions pas que à la base la france et un pays démocratique que c’est nous qui choisisent qui sera élu président et non ce nabot . Mais aussi ne croyer vous pas que à la force de le faire passé pour un méchant il passera plus comme une victime ( sa me rapelle l’histoire du loup et de la bérgere tien). J’aurais presque envie de dire "Voter bien , voter blanc"

  • A cet article, je conseille la lecture de courrier international.
    Pour ma part, je ne suis pas surprise de lire tout cela, car cet homme a un complexe mégalomaniaque de supériorité qui le rend particulièrement dangereux, comme tout dictateur.
    Il semblerait cependant que beaucoup trop de gens, soit ne réfléchissent pas, engoncés dans leur haine aveugle de "l’autre", soit se retrouvent dans une politique ultra-libéraliste à l’américaine qui, pour faire simple, ne s’intéresse pas aux plus démunis mais bien aux capitalistes, aux industriels, et aux nantis, les favorisant encore en supprimant l’isf et en condamnant à + ou - long terme la sécurité siciale et les services publics.
    Je ne sais pas quel sera le résultat du second tour, mais si ce malade passe, il y aura une forte régression des droits sociaux, un gouffre qui ira en s’élargissant pour les plus démunis, une main mise totalitaire sur les médias, et les libertés seront plus que menacées.
    Cet individu ne réagit qu’avec haine et frustration, laissant derrière lui mépris et absence de considération au mieux, violence et/ou menaces au pire. Il aurait fait certainement partie de la milice pendant la seconde guerre mondiale. Il est prêt à tout pour arriver au sommet, et ne peut qu’enfoncer notre pays dans la débâcle, la paupérisation et la haine.
    Je regrette la lâcheté des médias, comme je déplore celle des hommes (humains s’entend) en règle générale, comme je l’ai déplorée sous le "reigne mittérrandien".
    Aura-t-on, un jour, la possibilité de voir un gouvernement qui soit honnête, concerné et qui travaille réellement pour le peuple, sans se gaver de caviar, sans s’octroyer des privilèges qui coûteraient moins cher à notre pays, sans accumuler les mandats, percevant ainsi des milliers d’euros mensuels pour leur retaitre tandis que d’autres ont du mal à "vivre" avec 400 ou 500 euros/ mois ?
    L’abbé Pierre aurait peut-être été un bon ministre.... nous ne le saurons jamais, hélas !
    Mais nous ne nous orientons certes pas vers des lendemains qui chantent.

    • cela me paraît juste. Cette même interrogation : au cas où finalement, Mme Royal serait élue, peut-on espérer que l’on ne revoiera pas, sous une forme "modernisée", une sorte
      soi de "gauche bien pensante"
      soi de gauche cynique telle que nous l’avons connue avec la "gauche caviard",

      Certes, l’article de Marianne nous apporte de quoi avoir une idée, solide, de M. Sarkozi, qui est un fameux comédien, donc l’article de Mariane vient démentir le rêve bleu , le "rêve pour la France" de M. Sarkozy, qui, s’il était élu, risque d’être un mêchant cauchemard !

      Toutefois, nous n’avons pas d’illusions à avoir, quel que soit le résultat de la Présidentielle, et des législatives qui vont suivre, le progrès social, c’est d’abord par l’évolution des mentalités de la société, et par les luttes sociales qu’il se gagne, dans les entreprises, dans les services publics, dans les corps constitués, dans les tribunaux, au sein des associations, des syndicats, que sais-je ! C’est à tous les niveaux de décision possibles, local, national, international, qu’il faut se battre, pour que notre devise républicaine tant chérie soit effective, Liberté, Egalité, Fraternité !
      Mais pour le court terme : Aux urnes citoyen(ne)s !

  • MERCI MERCI ET ENCORE MERCI pour le COURAGE dont vous avez fait preuve.

    J’ai cru pendant 5 ans que la liberté de la presse était sous terre. Me voici revivre. ENFIN !!!!!

    Je déplore qu’il ait fallut attendre si longtemps pour lire un tel article. A une semaine du sprint final.

    Je crois malheureusement que tout est joué, croisons les doigts et mobilisez vous le 06 mai pour ne pas permettre à un futur fasciste, dictateur et mégalomane de représenter la FRANCE.

    nefer

    • Entièrement d’accord avec vous, mais pourquoi FUTUR fasciste ?
      Moi il me fait vraiment froid dans le dos, ce type-là, j’en suis malade rien qu’à l’idée qu’il puisse être élu. Je crois que si il l’est, je ne veux plus rien avoir affaire avec la France et les français qui auront voté pour lui. Avez-vous vu/lu "1933-2007" ?...J’ai la cinquantaine, mais je pense que j’irai vivre ailleurs que dans ce pays de M... si ce petit Goebels est élu.

    • <> Seul ce genre de personnage peut penser que la génétique a un rôle dans le fait d’être criminel. Cela me rappelle les grands théories émises concenant les noirs, lorsqu’on étudiait la forme de leur crâne et tout le toutim et qu’un certain nombre de scientifiques avait décrété que les noirs étaient des sous hommes.

      A l’époque on peut dire qu’ils étaient ignorants, que la science n’était pas si avancé. Mais aujourd’hui quelles excuses peut on avoir lorsqu’on émet de tels propos.

      Je ne veux pas voir un jour des enfants analysés pour décéler des gènes dits "criminels"

      Devenir criminel n’est pas le juste fait de la génétique, mais aussi de problèmes sociaux, d’une éducation, et d’autres facteurs que Sarkozy oublie.

      Mais ce n’est pas la seule chose qui m’inquiète, son comportement, les différents propos qui n’ont jamais été critiqué quand on pense qu’ils ne sont pas tant éloignés de Le Pen.

      J’étais fier en 2002, de voir tant de gens se mobiliser contre Le Pen dans les rues. Où sont-ils tous ces gens ? Que devient la France ? J’ai peur et c’est la première fois que j’ai vraiment peur bien plus qu’en 2002

      nefer

  • j ai pas bien comprit se que veut sarkos si il devient president il veut etre le dessideur et le premier ministre execute donc le seul maitre a bord ( sa me fait pensez au pays ou les dictateur reigne tiens comme sadam en iraque vous faite se que je dit si non ?! ) oui oui c’est ce qu’il a dit sur antenne 2 mardi soir et puit il a meme dit que comme il avait ete ministre de l’economie et de l’interieure il ete plus califier que royale pour etre le president donc si on reflechit comme lui le general degaulle il a occuper quels postes avant d’etre president ?

  • Dans le meme ordre d’idée, voici un article de Charlie Hebdo et quelques liens que j’ai reçus par mail concernant les rapports de Sarkozy avec les sectes et la laïcité :

    Charlie Hebdo, 17 novembre 2004
    [Texte intégral]

    Remplacer les assistantes sociales par des prêtres, des mollahs et des scientologues, telle est l’idée lancée par Sarkozy dans son livre d’entretiens sur la place de la religion dans la société française.

    Le modèle de Nicolas Sarkozy est américain, voire texan. Et pas uniquement le modèle économique, puisque notre futur exministre des Finances projette de faire passer la France d’une laïcité séparative à une laïcité pluraliste à l’américaine, où le religieux aurait son mot à dire sur le politique sans que le contraire soit vrai.
    Dans sa bible, La République, les religions, l’espérance, Sarkozy troque donc son image d’« homme pressé » ultrapragmatique contre une panoplie de sacristain.

    Le credo de Sarko ...

    Dès les premières pages, saint Nicolas nous met dans l’ambiance : « Ma conviction longuement mûrie est que le besoin d’espérer est consubstantiel à l’existence humaine ; et que ce qui rend la liberté religieuse si importante est qu’il s’agit en réalité d’une liberté d’espérer. » Sur le même mode angélique, le futur président de l’UMP nous prie de prendre ce livre comme « un appel à la tolérance ». De son côté, toutefois, la tolérance a ses limites. Les laïques, par exemple, sont volontiers qualifiés de « sectaires » quand ils ne sont pas carrément « intégristes ». Sans parler des athées, décrits comme des hommes « sans aucune espérance ».

    L’espérance, la vraie, ne peut venir que de la religion. Et l’État doit l’encourager en la subventionnant, car, hors la religion, point de salut. La question sociale, pour ne citer qu’elle, est bonne à jeter : « Pour fondamentale qu’elle soit, la question sociale nest pas aussi consubstantielle à l’existence humaine que la question spirituelle », écrit-il.

    À en croire Sarkozy, l’intervention du religieux dans toutes les sphères du politique aurait des effets carrément miraculeux. Il n’y aurait plus aucun problème dans les quartiers. Modifier la loi de 1905, en permettant la construction de mosquées et des instituts de formations pour imams, "serait une façon de lutter contre « les identités humiliées ». Tant pis si cela signifie que tous les Français d’origine maghrébine doivent subitement devenir de « bons musulmans » pour être reconnus comme de « bons citoyens ». Et tant pis si leurs nouveaux chiens de garde s’appellent Tariq Ramadan ou Hassan Iquioussen. Même intégristes, les prédicateurs coûtent moins cher que les assistantes sociales ...

    ... un credo antilaïcité

    Si, dans son credo antilaïcité, Sarkozy soigne tout particulièrement les intégristes, il n’oublie pas pour autant les sectes. Il considère en effet qu’il faut refuser les « amalgames » entre les sectes et ce qu’il nomme sobrement les « nouveaux mouvements spirituels ». De toute évidence, lorsqu’il a chaleureusement reçu Tom Cruise, l’ambassadeur hollywoodien de la Scientologie, à Bercy en septembre dernier, ce n’était pas uniquement pour parler cinéma et talonnettes.

    La Scientologie use de tout son pouvoir de lobbying - et elle en a - pour être universellement reconnue comme un « nouveau mouvement spirituel », justement. Et la France est dans sa ligne de mire depuis que la commission parlementaire présidée par Alain Vivien l’a classée parmi les groupes les plus sectaires qui soient.

    Il est vrai que ce genre d’« amalgame » ne se serait pas produit si, à la place de députés, on avait eu des évêques.
    Fiametta Venner

    Vous connaisez maintenant l’essentiel, assez pour vous faire une opinion et pour juger de par vous même si vous vous sentez prêts à confier le destin de notre pays, le votre et celui de vos enfants à des personnes plus que complaisantes avec les sectes dont une en particulier.

    Pour plus de détails sur cela vous pouvez également vous rendre sur ces liens

    http://www.prochoix.org/cgi/blog/index.php/2005/06/19/329-sarkozy-tom-cruise-et-la-scientologie
    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2005/06/nicolas_sarkozy.html
    http://sarkostique.over-blog.com/article-973546.html
    http://www.jeunes-paris15.fr/2007/04/12/pedophilie-suicide-des-jeunes-et-identite-nicolas-sarkozy-serait-il-scientologue/
    http://fr.news.yahoo.com/10042007/290/pedophilie-sarkozy-confirme-la-gauche-fulmine.html
    http://groups.google.com/group/fr.soc.sectes/browse_thread/thread/4ba81cc544778ceb/c8c8187c1275ce65?hl=en#c8c8187c1275ce65
    http://sarkozynews.canalblog.com/archives/2007/04/12/4605391.html

    • [Voici un mèl qui tourne depuis pas mal de temps, et que je vous invite à diffuser à vos contacts :)]

      Mr Sarkozy est-il un homme dangereux pour la démocratie ?
      Sarkozy fait peur, ça beaucoup de personnes le ressentent, mais savez vous qu'il fait même peur aux médias dont la presse ?
      Des témoignages font état d'une effroyable pression à l'aide de menaces, directement ou par jeu de relations, dont quelques personnes en ont fait l'expérience et sont passées à la trappe.
      Hors cette presse n'est-elle justement pas censé être un des moyens d'expression inaliénable de notre liberté depuis la loi de 1881 (loi sur la liberté de la presse) ?
      Pourtant malgré ce contrôle, le magazine "Marianne" a osé dresser un portrait avec une analyse inquiétante de la psychologie de cet homme dans son numéro 521 (avril 2007), avec de nombreuses citations et beaucoup d'intervenants à l'appui, en somme il fallait oser dire tout haut ce que les gens pensent tout bas.
      Sur 12 pages d'analyse, voici quelques extraits, qui ne furent évidement pas pris au hasard, mais étant les plus révélateurs de ce que j'avance :


      "Ne prend-il pas un malin plaisir à lancer aux journalistes qui lui font cortège : « je connais très bien votre patron. Je sais ce qui se passe dans votre rédaction. »"
      "Sur une radio, interdiction a été faite à un confrère de rappeler, statistiques à l’appui, que le bilan du ministre en matière de sécurité n’est pas bon. Ça eût dérangé !"
      "Un article qui le défrise dans Libération ? Il téléphone au propriétaire, qui est un ami : « Vous êtes un journal de merde ! Avec des journalistes de merde ! » Il refuse, contrairement à Royal et à Bayrou, pourtant très maltraité par Libé, de se rendre dans ce journal pour un entretien avec la rédaction : « Libé n’a qu’à se déplacer ! ». Il considère qu’il n’a pas été reçu à France 3 national avec les honneurs qui lui sont dus. A l’adresse de la direction il hurle : « Si je suis élu, je vous ferai tous virer ! »"
      "Hier, le journal la Tribune trappait un sondage parce qu’il n’était pas favorable à Sarkozy ; une publicité pour Télérama était interdite dans le métro parce qu’elle était ironique à l’égard de Sarkozy ; un livre était envoyé au rebut, le patron d’un grand magazine également, parce qu’ils avaient importuné Sarkozy ; Yannick Noah était censuré, parce que ses propos déplaisaient à Sarkozy. Aucun journal, fût-il officiellement de gauche, n’a échappé aux efficaces pressions de Sarkozy."
      "[...]cette star de la télévision évoque, en cas de victoire du candidat UMP, « un risque de contrôle quasi totalitaire des médias »"


      Pro-Sarkozyste : Vous vous devez de prendre connaissance de cet article avant de vouloir confier le 6 mai prochain la France à cet homme, ainsi, vous ne pourrez pas dire que vous ne saviez pas..

      Anti-Sarkozyste : Nous voterons le 6 mai prochain ensemble contre Mr Sarkozy, pour un respect de la démocratie et de nos valeurs communes, même si Mme Royal ne représente peut être pas toute nos attentes..

      A tous : Je vous demande de consacrer 15 minutes de votre temps à lire cet article, et surtout de faire suivre le plus largement possible ce mèl auprès de vos contacts, ceci même si vous n'avez pas encore atteint la majorité pour voter, et que vous ne vous sentez pas encore concernés par la politique, car sachez que nous parlons de notre démocratie qui est en danger, ayant des conséquences directes sur nos habitudes de vie.

      Vous aussi, internautes vous avez le pouvoir de faire basculez la balance, en diffusant ce mél !
      S.B

      L'article de Marianne dans son numéro 521 (avril 2007) "LE VRAI SARKOZY" :

      -Version au format PDF : http://www.marianne2007.info/index.php?preaction=joint&id_joint=51318 (nécessite Adobe Reader [http://www.adobe.com/fr/products/acrobat/readstep2.html])
      -Version au format HTML, sans images : http://bellaciao.org/fr/?page=article&id_article=46470



  • J’avais acheté Marianne dès sa parution et vu ce montage également que j’ai transmis à tout mon carnet d’adresse en espérant toucher des electeurs de NS ou de B. du 1er tour : avec un peu de lucidité, ils voteront pour SR. même si ce n’est pas de gaieté de coeur. Je souhaite qu’ils ne voient pas d’autre alternative, pour préserver notre liberté de penser, d’agir, pour redresser la France et échanger avec la communauté mondiale la tête haute. Oui pour de vraies valeurs, mais démocratiques et respectueuses des choix de chacun. Ne le laissons pas choisir pour nous, mobilisons nous, votons et prenons notre destin en main...sans lui !

    Ophélie K. Montreuil

  • les flics tou permis,la dictature koi bientot y aura des rafles et tou le monde votera pour lui.je comprend pa k avec tou ce ki le decredibilise y en é encore ki vote pour lui c honteux on est dan un pays avec 30% si ce n’est plus de peureux et d’abrutis .

  • faites comme moi envoyé cet article à tous vos amis par mail qui le feront à leur tour car on ne peut être aveugle à ce problème et il est encore temps !!!

  • Ah Malheur !!!!

    Sarko va nous emmenez directement à la catastrophe. C’est la que les problèmes vont commencer. Ca va bruler dans les quartiers !!! mais pas seulement, le communautarisme va s’accentuer. Au lieu d’avoir 1 france donc rassembler, ce sera le contraire et ça engendrera forcément la peur au sein de la population et il surfera sur cette peur. C’est un brillant orateur, c’est normal il est avocat. Je viens des quartiers et je peux vous dire que tout le monde redoute son éléction et se sentiront incompris par le reste de la france. Ce que nous voulons, c’est être compris. Je suis FRANCAIS, musulman et laique. Nos parents ont travaillé pour la france dans des conditions précaire. Nous la nouvelle génération né en france, grandit en france, nous n’avons pas le privilège de certains d’avoir un héritage de nos parents ou grands parents, notre patrimoine, nous la construisons en espérant pouvoir en faire bénéficier nos futurs enfants. Mais quelle difficulté !!! On essaie pour certain de se donner à fond, pour simplement avoir une vie respectable et ne plus etre considérer comme étranger. Nous avons certes notre identité, je suis FRANCAIS et fier de l’être, mais je ne mange pas de porc, pas d’alcool... Je ne m’assimile pas et je n’est pas à m’intégrer pusque je suis FRANCAIS. Le fait de nous stigmatiser, de nous cataloguer, d’amalgamer islam et terrorisme, me scandalise. Sarko va accentué cela, C’est regrettable. Et sincèrement ça me fait peur, et la population autres que des quartiers ont peur également des images qui sont véhiculés. Et cette escalade de peur de part et d’autres va nous envoyé en cas d’élection de Sarko a des évènements innatendu. La peur de ce qu’on ne connaît pas, de l’étranger ce qui s’appelle la xénophobie va s’installer de plus en plus et malheureusement nous éloigneras plus encore. Votez Ségolène !!!!!!!

    • Le 6 mai nous allons voir couronner le nouveau roi Sarko I !
      Hélas je crois qu’aujourd’hui rien ne lui fait peur sauf peut etre ... ?
      Heu ... NOUS ! Le peuple il faut le dire maintenant kon veut pas de lui.

      Ses propos ne vont ont pas choqué ? N’est til pas hostil pour le peuple, la France et L’Europe ?
      Nous voulons etre commender ? Ou nous voulons etre libre de faire ce kon désir ?
      Choisir notre travail, nos vacances... Vous voulez kon vous dises tous ca ?
      Ses menaces et sa sensure fonctionne peut etre sur les sondages, la presse et les medias...
      Mais pas sur nous ! Nous a va le dire !
      J’ai pas envie d’avoir honte de la France et des Francais le 6 mai !

      Car aprés tout va changer, peut etre pas au debut mais ca finira tres mal !
      Si apres tout ca vous n’etes toujours pas convaincu regarde cette video,
      elle prédit l’avenir mais pas le notre mais attention c’est ce kil va arriver !

      http://www.dailymotion.com/relevanc...

      Voici la suite c’est de pire en pire ! CATASTROPHE !

      http://www.dailymotion.com/relevanc...

      Alors Mobilisons nous !

      Je suis entre Nantes et Angers, je voudrais intégrer un groupe Anti sarko ou en créer un pour mené des actions.

      Contact : scenique@hotmail.fr

  • Voilà il est élu et malheureusement les médias sont tellement muselés ou plutôt se sont laissés muselés qu’il remporte une nette victoire, il doit jubiler dans son coin et se dire combien les français sont stupides de s’être laissés bernés ainsi. C’est vrai que je suis traditionnellement de gauche mais le problème n’est même pas son appartenance politique mais il est dangereux, restreint la liberté d’expression et concentre maintenant tous les pouvoirs, les principes moraux s’appliquent aux autres mais pas à lui, le début d’un dictate.

    merci quand même à Marianne pour cet article dommage qu’il n’ait pas eu l’écho mérité et que le PS qui est bien au fait de tout ça soit resté mou, à peine une petite colère de Ségolène arrivée bien trop tard.

    On va en regretter Chichi ;

    • Je pense que le problème n’est pas seulement le regret ou encor comment les cinq années vont-elles se dérouler. c’est plutôt : au final qui a fait ce choix et pourquoi ? il est claire que Monsieur le President est quelqun de très intligent et son entourage aussi et c’est beaucoup la faute de la gauche qui à abondoné ses electeurs en leur demandant de la choisir sans qu’elle ne fasse beaucoup d’effort ! la droite n’a pas plus de propositions si ce n’est une sociètè capitalistique sans aucune limite ! les français qui ont voté pour la droite sont ceux qui veulent gagner plus...en travaillant plus ! illusoire cette phrase est completement redicule et y croire l’est encor plus ! si il y avait plus de travail, on le saurait !! la droite a fait croire aux français que si ils ont l’impression de ne pas gagner plus, c’est de leur faute et que maintenant ensemble tout est possible ! oui tout est possible, même le retour vers le passé est possible ! personnellement, je pense que les médias et plus spécialement les télévisions sont le premier responsable de cette situation ! la france aux mains de la puissance de l’argent ! la droite va construire une france à l’image des USA, sans pour autant en faire une deuxième puissance mondiale. lorsque la France se reveillera ...il sera certainement trop tard !

  • il me semble qu’il faille résumer les déclarations de Sarkozy, dans sa
    Dialectiques d’arguties politiciennes qu’il développe afin de persuader les citoyens de la République, d’exercer leurs droits aux suffrages pour qu’on vote pour lui , et sa future dictature
    oui je suis bien d’accord qu’il faut exercer notre droit de Républicains bien sûr, mais à quel prix ! Au pris du mensonge, au prix de
    Promesses jamais tenues, les uns veules plus d’autoritarisme de l’état, plus de répressions policières, plus de dictature contre la démocratie .
    Française, il faut des citoyens libres, dans une République libre, Ô République universelle, tu n’es encor qu’étincelle, Demain tu seras le soleil contre toute tentative de dictature de l’état contre la Nation française, contre la République, en cela lire la déclaration des droits de l’homme et du citoyen, est que nous verrons nos parlementaires soumis à "la dictature d’un seul homme, et bâillonnée par un chef d’état totalitaire". Oui en cela, la nation est le défenseur de la démocratie contre tout pouvoir liberticide , et contre tout les totalitarismes.

    Danton

  • comment la france a t’elle bien pu voter pour un homme aussi dangereux et maitenen qui va nous proteger de lui

    • Monsieur Sarkozy fait peur, en effet, mais la pire des erreurs serait d’avoir peur de lui et de sa politique . La peur paralyse et fait perdre tout bon sens . N’entrons pas dans une paranoïa à l’envers sinon nous lui ressemblerions . Déjouons ses pièges avec recul . Soyons plus rusés que lui . Son point faible, c’est précisément son ego surdimentionné : ces êtres-là ne vivent qu’à travers les passions qu’ils suscitent . Ils ne supportent pas la tiédeur à leur égard, pire, l’indifférence . Ca les rend fous . Ils veulent la vénération ou la haine ou la terreur mais surtout pas l’indifférence ! Monsieur Sarkozy est dangereux mais il ne m’intimide pas . Je lutterai avec la lucidité d’une personne adulte qui ne se laisse pas convaincre si facilement .
      La France avait sans doute besoin de voir arriver un tel personnage à sa tête . Nous étions dans une impasse, un pauvreté idéologique, un état de contradiction douloureuse entre notre identité nationale et la pression de l’américanisation (pas la menace des immigrés : ne nous trompons pas de cible !) . Plus d’idéal, plus de projet à long terme, plus d’enthousiasme, plus d’espoir . La France souffre de cet état plus cruellement que les autres pays européens parce que c’est son histoire, son destin, son âme : elle a besoin de grandeur, de grandes causes, de grandes actions, de grandes oeuvres, de nobles sentiments pour se sentir accomplie .
      Les Français ont vu tout cela en Nicolas Sarkozy . Lui l’a vu aussi, c’est pourquoi il ne cesse de nous parler dans ce sens . Il est l’homme providentiel, le sauveur de la nation, le père miraculeux, il est Dieu, un faux dieu qui aveugle et ensorcelle tel un gourou de secte manipulatrice . Là est peut-être le problème : un matérialisme à outrance, un vide spirituel conduisent immanquablement à se laisser hypnotiser par des paillettes .
      Donc nous avions certainement besoin de connaître l’épreuve Sarkozy pour progresser ( 5 ans dans l’histoire de l’humanité, ce n’est rien !).
      Les Français apprendront beaucoup de choses sur eux-mêmes, sur leurs illusions, leurs fantasmes, leur crédulité, leurs sentiments, leur personnalité . Même les non sarkosistes risquent de se découvrir quelques lâchetés pas très agréables ...
      Heureusement, ces prises de conscience, aussi douloureuses soient-elles, apporteront un nettoyage salutaire des préjugés dans lesquels nous sommes englués ; elles déboucheront sur une exigence de vérité, de clarté, de sincérité . A partir de là, il deviendra de plus en plus difficile de nous tromper .

  • Bonjour, je suis plutôt attentif au discours idéologique de M. Sarkozy. Je vous propose la lecture d’analyses rassemblées sur le site http://oeilouvert77.free.fr/, et dont voici une introduction :

    Le combat mené par M. le Président est terriblement bien organisé, structuré. Il est l’incarnation d’une ambition insatiable. Du fond de la salle, il semble faire face à une réalité sociale défaillante : le système économique, par l’action indépendante des marchés financiers, précarise de plus en plus, le système de santé s’essouffle de ne pas être préventif, le système éducatif perd son prestige culturel en même temps que son efficacité sociale. En Europe, les nationalismes réapparaissent en réaction à la crise constitutionnelle. Mais vue de la scène, la lutte engagée par M. Sarkozy inquiète surtout l’intérêt général et ne sert que des intérêts particuliers. (...) L’ambition sarkoziste d’imposer une idéologie comme source unique d’inspiration législatrice est porteuse d’erreurs historiques sur le plan politique, mais surtout d’erreurs structurelles du point de vue sociétal. M. Sarkozy se targue d’être avant tout pragmatique. Mais son pragmatisme transpire de son idéologie d’homme de Neuilly. Ses principes moraux sont ceux qui l’on conduit à s’associer à un cabinet d’avocats de droit immobilier (cabinet « Leibovici - Claude - Sarkozy ») en partie spécialisé dans les expulsions de locataires après vente à la découpe, et dont il continu à toucher les dividendes. Son idéologie autorise ce qui brille à briller plus. Le pragmatisme qui lui est associé ne cherche qu’à reconduire ad vitam , dans les rapports de forces, les règles favorables aux financiers, au patronat, aux grandes fortunes. M. sarkozy est l’avorton d’un système malade de ce qu’il génère. Il n’en est pas le remède, mais le cancer.(...)

    http://oeilouvert77.free.fr/lettret...

  • bonsoir je viens de lire tous ce commentaire mais tous ce qui a pu etre ecris correspond a l’image que j’ai de l’individu j’ai toujours dit qu’il me faiser peur maintenant on subit merci pour tout votre analyse est exact

    • Salut à tous

      Je suis tombé par hazard sur ce site, n’ayant pas d’avis politique, car pour moi que se soit la droite la gauche et les autres, se sont tous les mêmes avident de pouvoirs

      Une fois à l’élysé les politiques ne tiennent pas leurs promesses faites pendant les campagnes, ce qu’ils veullent ces la place et rien de plus, le ps et l’ump on eux leurs temps de gloire, et qu’est ce qui à changé ??? rien, c’est toujours pareils

      Pour ma part sa fait 6 mois que Mr.Sarkozy est élu, et alors ma vie est toujours la même, et je pense qu’elle aura été la même si Mme Royal avait été élue

  • ça fait pas rire du tout. Mérule.