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Hier soir à l’Olympic café à Paris XVIII se tenait un concert de soutien aux Stoppubs.

Publie le vendredi 12 mars 2004 par Open-Publishing

En arrivant dans le quartier, on avait déjà pu remarquer une grosse présence
policière dans un quartier déjà hyper fliqué en temps normal : contrôles
d’identité des jeunes dans la rue, perquisitions dans un café et même
voiture des démineurs !

Vers 22 heures une vingtaine de policiers en uniformes ont investit le café
où se déroulait le concert. Ils ont demandé à ce que tous les clients ne
bougent pas, arrêtent de boire, de fumer, mettent leur main en évidence sur
la table ou le comptoir. Il fallait même arrêter de parler !
Ces consignes n’ont été que mollement respecté par la clientèle.

Les flics ont demandé les papiers du bar à la direction qui était présente.

Un client qui gardait les mains dans ses poches a reçu l’ordre de sortir
pour vérification d’identité. Il a refusé. Le ton montait quand d’autres
clients ont demandé aux flics de se calmer. Les flics ont finalement arrêter
leur zèle.

La police a également fait sortir un indien vendeur de fleurs. Là aussi des
clients solidaires ont suivis les flics à l’extérieur en demandant des
explications. La police a répondu avec mépris qu’il n’allait pas l’embarquer
pourtant un policier a signifié au vendeur que la prochaine fois il se
retrouverait au tribunal. La personne possédait vraisemblablement un
récépissé périmé.
Peut-être que ce petit geste de solidarité lui a sauvé la mise ?

Une table a chanté à tue-tête une chanson antimilitariste de Boris Vian.

On a essayé de savoir la raison de ce contrôle. Les flics ont tout invoqué :
hygiène et sécurité, trafic de drogues, trafic d’armes, recherche d’un
individu.

Le barman pense que c’est dû au changement de gérance il y a 6 mois et au
besoin qu’ont les flics à mettre un coup de pression.

On ne peut pas s’empêcher de penser que cette descente est liée aux
stoppubs.

La descente a duré une vingtaine de minutes en tout sans que finalement
personne ne soit arrêté ou le gérant inquiété. La routine en somme ...