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Signer la pétition : libérez José Bové, NON à la répression syndicale !

Publie le jeudi 8 décembre 2005 par Open-Publishing
2 commentaires

Citoyens, militants associatifs, syndicaux, politiques, élus,

Nous, citoyens, militants associatifs, syndicaux, politiques, élus, demandons l’annulation de la peine de prison ferme infligée à José Bové, dont le seul crime est d’avoir voulu alerter l’opinion publique sur les risques encourus par la culture d’Organismes Génétiquement Modifiés.

Tout comme lui, nous nous opposons au brevetage des semences par les firmes multinationales et nous opposons à la culture de ces OGM, d’autant que la preuve de leur non-nocivité n’a pas été apportée. Nous demandons donc l’application stricte du principe de précaution.

Nous alertons également l’opinion publique sur l’acharnement de la justice, du gouvernement et des médias sur le mouvement syndical ; peines de prison, illégalité présumée des grèves.

A l’heure ou les tentatives sont nombreuses pour faire apparaître tout mouvement syndical comme passéiste, et corporatiste. Où les mouvements qui existent (RTM) sont trop peu soutenus, y compris par la gauche. Nous appelons à un soutien citoyen massif envers les syndicalistes, dont la place n’est pas sur le pilori médiatique, mais dans la rue, avec nous.

Pétition initiée par :
Madjid Messaouden - Militant PCF à St-Denis (93)
et
Loïc Baron - Non encarté - participant au Collectif du 29 mai de St-Denis (93)

Signer la pétition : http://www.fslsd.ras.eu.org/petitions/?petition=1

Messages

  • UN JUGE ITALIEN CONDAMNÉ À 7 MOIS DE PRISON POUR AVOIR REEFUSÉ DE SIÉGER SOUS UN CRUCIFIX ET PERSONNE NE BOUGE SUR CE SITE ;

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    Chaque matin depuis le 9 mai, Luigi TOSTI, un magistrat italien de 57 ans se rendait au tribunal de Camerino dans la region des Marches, pénétrait dans la salle d’audience, constatait qu’un crucifix était toujours accroché au mur, demandait en vain qu’il soit retiré et renonçait à instruire les procès au nom de l’égalité des citoyens et de la laïcité de l’État.
    Menacé de sanction pas sa hiérarchie il poursuit obstinément son combat.

    Alors que dans son homélie du 15 août le Pape a répété "qu’il est important que la croix soit présente dans les établissements publics", Luigi TOSTI n’en démord pas.
    Voilà deux ans qu’il a engagé la bataille contre la présence des crucifix dans les tribunaux, depuis qu’un juge du tribunal d’Aquila a donné raison à un italien converti à l’islam qui avait exigé que l’école de ses enfants soit débarrassée des crucifix dans les salles de classe.
    À l’époque l’affaire avait profondément divisé l’Italie.

    Le seul texte officiel ( qui n’est pas une loi ), ordonnant d’exposer des crucifix dans les tribunaux est une circulaire du ministre fasciste ROCCO datant de 1926, circulaire qui a été invalidée en 2000 par la Cour de Cassation qui stipulait que "les citoyens sont égaux devant le loi, sans distinction de sexe, de race, de langue ou de religion".

    La bataille s’est terminée le 18 novembre dernier devant le tribunal d’Aquila qui a condamné le juge Luigi TOSTI à 7 mois de prison et à 1 ans d’interdiction de fréquenter les salles d’audience.
    Sources Internet : www.radioairlibre.be et www.repubblica.it

    N.D.L.R : Voilà l’Europe dans laquelle on voulait nous engager pour 50 ans, et à laquelle nous avons échappé pour l’instant. Car nous ne pouvons imaginer que les partisans d’une mainmise totale de l’Église sur la société y ont définitivement renoncé.

    Une campagne de soutien au juge Luigi TOSTI est en cours.
    On peut lui adresser un message de soutien à l’une des adresses suivantes :
    Luigi Tosti - via Bastioni Orientali, 38 – 47900 Rimini ( Italie )
    tel. 0541789323 – mobile 3384130312 - luigit1@alice.it

    Information transmise par Louis BALLESTER
    delavant@tele2.fr
    URL : associations.midiblogs.com

    • J’ai bien entendu parler de l’arbitraire et violente répression dont a été victime le juge Tosti. En effet, lectrice de l’hebdomadaire "Charlie Hebdo", je dois aux excellents journalistes de ce journal cette information qui m’a véritablement bouleversée ; plus encore étant donné que dans notre pays, la France, on laisse se réunir une commission ignoble de révision de la loi, pourtant intouchable, de 1905 qui promulguait la séparation de l’Eglise et de l’ Etat. Rendez-vous donc samedi 10 décembre à 14heures 30 place de la République à Paris pour une manifestation citoyenne visant , encore une fois, à protéger des acquis pour lesquels des gens se sont battus et sont morts...Protégeons la laïcité !!!

      Psa