Entendu pendant plus de quatre heures par le juge Renaud Van Ruymbeke, jeudi 25 novembre, l’ancien premier ministre, Dominique de Villepin, a précisé les circonstances qui ont conduit l’ancien président de la République, Jacques Chirac, à interrompre, dès 1995, le versement de commissions promises à des officiels pakistanais, mais aussi libanais, en marge du contrat Agosta.
Le Monde a pu consulter son procès-verbal d’audition.
"Dès son investiture comme chef de l’Etat, son [Jacques (…)
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Justice-Droit
Articles
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Attentat de Karachi : M. de Villepin confirme l’existence de "commissions illégitimes".
26 novembre 2010 par (Open-Publishing)
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Le député communiste du Nord Jean-Jacques Candelier prêt à aider le juge Trévidic
25 novembre 2010 par (Open-Publishing)
5 commentairesL’ancien membre de la mission d’information parlementaire sur l’attentat de Karachi, vient d’écrire au juge Marc Trévidic en se disant prêt à lui transmettre le verbatim des auditions de la mission.
Jusqu’ici le juge Trévidic s’est heurté au refus du Président UMP de la commission de la Défense, Guy Teissier, et à celui du président de l’Assemblée nationale, Bernard Accoyer, "au nom de la séparation des pouvoirs".
"Dans notre République, il existe un principe de séparation des pouvoirs, (…) -
Attentat de Karachi : 8 millions d’euros pour l’intermédiaire occulte.
25 novembre 2010 par (Open-Publishing)
1 commentairede GUILLAUME DASQUIÉ
Jean-Marie Boivin est un homme-clé dans le scandale de l’attentat de Karachi.
En 1994, le gouvernement Balladur vend trois sous-marins au Pakistan.
Fin 1994, début 1995, Jean-Marie Boivin était le financier qui coordonnait le versement de commissions occultes en direction du Pakistan : ensuite, des rétrocommissions occultes revenaient vers la France pour financer la campagne présidentielle d’Edouard Balladur en 1995.
En 2006, tout est sur le point d’être révélé ! (…) -
Attentat de Karachi : des documents contredisent Nicolas Sarkozy.
24 novembre 2010 par (Open-Publishing)
4 commentairesde Samuel Laurent
L’affaire de Karachi agace le chef de l’Etat, qui l’a fait savoir, en des termes quelque peu outranciers, aux journalistes qui l’avaient accompagné, vendredi 19 novembre, au sommet de l’OTAN à Lisbonne. Nicolas Sarkozy clame qu’il est accusé à tort.
Voici ce qu’il a expliqué lors de cette réunion informelle :
"J’ai jamais été ministre de la défense, je suis pas au courant des contrats de sous-marins négociés à l’époque avec un président qui s’appelle M. Mitterrand, un (…) -
Karachi : Valéry Giscard d’Estaing : « Il existe une liste des rétrocommissions puisqu’on la protège par le secret-défense.
23 novembre 2010 par (Open-Publishing)
2 commentairesPour VGE, les rétrocommissions sont « un scandale », et « n’ont rien à voir avec le secret défense ».
Invité de Bibliothèque Médicis sur Public Sénat, Valéry Giscard d’Estaing (VGE) s’est exprimé sur le dossier Karachi.
L’ancien président de la République a affirmé qu’il existait une liste des rétrocommissions protégée par le secret défense. Or, « le secret défense n’a rien à voir avec celles-ci », a-t-il assuré.
Alors que d’importantes zones d’ombre existent dans le dossier Karachi, (…) -
La piste d’un chantage évoquée à l’Assemblée au sujet de Karachi.
23 novembre 2010 par (Open-Publishing)
2 commentairesDeux députés socialistes ont évoqué mardi 24 novembre à l’Assemblée nationale la piste d’un chantage exercé en 2006 sur Nicolas Sarkozy par un des acteurs de l’affaire des ventes de sous-marins au Pakistan en 1994.
Cette vente avait donné lieu au versement de commissions suspectes, interrompu après l’élection de Jacques Chirac en 1995. Un lien est soupçonné avec un attentat en 2002 au Pakistan où ont péri 11 Français travaillant sur les sous-marins pour le compte de la Direction des (…) -
Comment l’exécutif intervient dans les affaires judiciaires
23 novembre 2010 par (Open-Publishing)
Sur le site du Sm (15 nov 2010)
INDÉPENDANCE DE LA JUSTICE :
Selon les textes et les discours publics en vigueur, les interventions de l’exécutif dans les affaires judiciaires sont légitimées par l’intérêt général ou la nécessité d’une politique pénale uniforme sur l’ensemble du territoire national et sont d’une transparence à toute épreuve, les très rares et très éventuelles instructions du garde des Sceaux faisant l’objet d’écrits motivés versés au dossier…
Malheureusement, ces propos (…) -
Karachi : une nouvelle mission d’information refusée
23 novembre 2010 par (Open-Publishing)
Il n’y aura pas de seconde mission d’information parlementaire sur l’affaire Karachi. Le président de l’Assemblée, l’UMP Bernard Accoyer, a rejeté ce mardi la demande du groupe socialiste.
Le groupe PS en avait fait la demande lundi dernier en raison d’éléments nouveaux dans l’enquête judiciaire. On soupçonne en effet que des commissions occultes aient été versées dans le cadre d’un contrat de vente de sous-marins au Pakistan. Les juges cherchent à savoir si l’arrêt du versement de ces (…) -
Hôpital de Carhaix : 29 novembre à Rennes, jugement en appel des six jeunes ou harcèlement judiciaire ?
23 novembre 2010 par (Open-Publishing)
En juin 2008 au cour d’une manifestation en défense de l’hôpital de Carhaix six jeunes Carhaisiens étaient arrêtés au hasard. Seule constante, la violence des forces de « l’ordre » qui à eu pour conséquence un brulé au visage par les gaz lacrymogène et deux arrêts de travail à l’issue d’une garde à vue de plus de cinq heures. Pour l’anecdote, l’un de ces dangereux criminel étaient en train de refaire ses lacets... Funeste idée et confiance aveugle en la droiture des forces du désordre car (…)
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"Vous êtes un pédophile !"... Sarkozy, l’homme qui pétait les plombs à l’oreille des journalistes
23 novembre 2010 par (Open-Publishing)
14 commentairesde Olivier Bonnet
Mediapart et L’Express ont révélé l’incroyable coup de sang qui s’est emparé de Nicolas Sarkozy, répondant « en off » à des journalistes à propos du scandale Karachi et concluant sa saillie d’un hallucinant « Amis pédophiles, à demain ». Ce n’est pas la première fois que le chef de l’Etat perd ainsi ses nerfs, que ce soit pour se lancer dans une violente diatribe islamophobe ou pour insulter les journalistes. Ces emportements pathologiques révèlent bien une personnalité (…)