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"Le rendez-vous de l’Europe" (26/05/05 sur France 2)

Publie le jeudi 26 mai 2005 par Open-Publishing
17 commentaires

Si vous ne l’avez pas regardé, c’est bien dommage, parce que c’était terriblement drôle.

On avait les culs serrés, machos et capitalos du Oui qui faisaient des gueules à faire peur : Un Daniel Cohn-Bendit surexcité, désespéré, à bout de nerfs qui nous faisait des leçons sur 68 alors qu’il ne soulève plus les pavés (il préfère maintenant les liasses de billets, c’est plus léger -comme sa réflexion et son engagement militant qu’il renie copieusement depuis que par son embourgeoisement on peut aisément le confondre avec un Chirac- ) mais qui continuait hypocritement d’appeler les anticapitalistes "mes frères" et "mes camarades", un Strauss-Khan décontenancé qui ne savait pas comment défendre son Oui sevant les arguments chocs et directs de Besancenot, un Bayrou qui tirait une troooooonche, mais une trooooooonche comme on n’en voit que dans les enterrements et qui, reprenant le parallèle lancé par Cohn-Bendit, nous parlait de football pour nous expliquer les sondages qui donnent le NON gagnant ... En face, nous avions une Marine Lepen qui nous crachait sa haine de l’Europe et son amour pour la sainte-mère partie, qui, ne trouvant pas d’arguments, venait piquer ceux du NON de gauche, un De Villier qui faisait caisse de résonnance avec Marine Le Pen avec sa légendaire machoire molle ou décrochée , Marie-George Buffet qui défendait avec courage et détermination le NON de gauche malgré les incessantes interruptions des partisans du Oui présents sur le plateau, et Olivier Besancenot qui faisait des attaques cinglantes, toujours avec un calme remarquable et un excellent humour, contre les petits fachos du Oui.

On nous a montré deux interventions vidéo de deux personalités pour le Oui (le premier ministre espagnol et le directeur de la commission européenne) chacun venu contester catégoriquement la possibilité d’un plan B et tenter de faire pression sur l’électorat français pour que le Oui l’emporte.

Propos qu’a repris d’ailleurs Cohn-Bendit en affirmant, je cite " On ne peut s’en sortir que qu’en votant Oui !" (je n’ai pas fait de faute, c’est exactement ce qu’il a dit)

Strauss-Khan, qui dès qu’il répondait aux questions semblait prendre la pose comme dans un spot publicitaire pour le Oui, a surenchérit en affirmant que la France sans l’Europe n’a aucune chance et donc qu’on doit voter Oui, parce que "ça ne peuvent pas bouger comme ça !" (aucune faute de ma part, là non plus, c’est texto ce qu’il a dit.

On a même eu droit à un type cheveux blancs, yeux bleux, qu’on voit souvent défendre le Oui dans les débats sans jamais respecter personne autour de lui, mais dont je ne me souviens plus du nom, qui a apporté sa petite carte d’Europe caricaturale où l’on voyait de gros pays dangereux prets à bouffer la petite, minuscule France bleue et disant que c’était pour cela qu’on devait voter Oui.

Bref, des fous rires non-stop garantis. Le meilleur film comique de l’année (au minimum !)

Je le redis, heureusement que Marie-George Buffet et Olivier Besancenot étaient là pour élever le débat.

D’après le compteur, le camp du Oui et celui du NON étaient traités de manière équitable sur le temps de parole.

Messages

  • Bonjour,

    Sur le site "Le Grand Soir", Pervenche Bérès - députée socialiste et membre de la convention économique et monétaire du parlement européen - explique la génèse de ce traité auquel elle a participé et la façon dont le texte a été modifié ultérierement par les chefs de gouvernement.

    Les dérives par rapport à la mouture initiale sont telles qu’elle aussi, pour l’avenir de l’Europe, nous engage vivement à voter NON.

  • C’est vrai que ça n’était pas franchement glorieux. Mais la présentation des gros débiles d’un côté et des héros courageux de l’autre ("l’axe du mal" c’est une mode... "l’axe du bien" représenté par les sans-peur et sans-reproches Besancenot et Buffet... mouais...).
    Quant aux "petits fachos du Oui", faudrait pas en voir partout pour se sentir exister, des fachos, on en a assez avec les vrais...

    Bref, quand j’écoute Chirac et Cie, et quand je vous écoute vous, je me dis que les partisans du Oui donnent envie de voter Non et que les partisans du Non donnent envie de voter Oui...

    • j’ai regardé aussi, parceque le cirque j’adore ça. bon a regarder seulement bien sur, j’aimerai pas servir de repas aux lions.
      vous avez remarqué comment le seul argument de bayrou du début à la fin ça a été de dire "je suis un antifacho super cool, regardez comment je répond à lepen !" !
      le type à cheveux gris, pour ceux qui n’ont pas regardé, c’etait barnier, ministre des affaires etrangeres. il a même pas été foutu de colorier les dom tom sur sa carte du monde. bravo.

      j’ai jamais voté pour eux, et je ne voterai jamais pour eux, mais c’est vrai que le seul qui apparaissait crédible et qui gardait son calme c’etait besancenot. bon par contre il a pas bronché quand les autres l’ont qualifié de revolutionnaire. pourtant c’est un electoraliste. on l’a pas vu le 30 avril ;D

    • Pour la personne qui a posté à 10h42.

      Si tu avais vu l’émission et suivi le débat sur le TCE et la campagne referendaire, si tu avais vu les comportements des Ouistitis sur les plateaux télés, sur le net et dans la rue, tu saurais de quoi je parle quand je les qualifie de petits fachos, et ce n’est en rien exagéré. Le fascisme, ce n’est pas que la doctrine politique de Franco, Mussolini et Pinochet. Le fascisme, c’est aussi ce qui découle de ce type de doctrine, notamment le totalitarisme, la volonté de faire taire les gens et de leur démonter physiquement la gueule.

      ET CA, le Oui est champion à ce jeu.

      D’autre part, l’axe du bien et du mal n’a rien à voir avec la constatation objective du comportement calme, clair, respectueux et direct de Marie-George Buffet et d’Olivier Besancenot. Je ne vais quand même pas dire que ces personnes ont interrompu à tout bout de champ, ont sortie des anneries, ont infantilisé les électriceurs si ça ne s’est pas produit. Un peu de fairplay, tout de même !

      Comme je présume que tu n’as pas vu ladite émission, je te conseille d’écrire à France 2 pour t’en procurer une copie.

      On en rediscute après, si tu veux ;o)

      Quand au fait que le Ouistes te donnent envie de voter NON et que les pro-NON te donnent envie de voter Oui, je suis navré du fait que tu votes pour des attitudes et non pas pour ce que dit le TCE. Peut-être devrais-tu alors lire le TCE, ça affirmera sans doute tes choix.

      Eïnte.

    • Tu sais, ce n’est pas parce qu’on n’est pas d’accord avec tout ce que tu dis qu’on ne sait pas de quoi on parle... Comme je n’habite pas un bunker, j’en ai vu et revu des débats, souvent décevants avec les catastrophistes du Oui et les parfois populistes du Non, qui jouent chacun sur des peurs.
      Et hier soir sur le plateau, la seule facho que j’ai vu, c’était Marine Le Pen.
      Quant à Besancenot, il était bon dans son registre, mais par contre Buffet a enfilé les clichés et les incantations sans réellement donner de vision d’avenir concrète.
      On peut ne pas être d’accord et avoir lu tous les deux le Traité... heureusement que je ne vote pas en fonction des argumentateurs les plus médiatiques parce que sinon je m’abstiendrais...
      Je ne considère pas tous les pro-non comme des imbéciles, et inversement... Comme j’ai du mal avec le noir et blanc, les bons et les méchants...
      JP

    • le parti de besancenot c la LCR : ligue communiste révolutionnaire .Pourquoi devrait-il "broncher" ? . On en a bien besoin d’un brin de révolution .

    • à JP :

      Non, ce n’est parce qu’on n’est pas de mon avis qu’on ne sait pas de quoi l’on parle, néanmoins le post auquel je répondais disait lui-même que la personne qui en est à l’origine ne savait pas bien si elle devait voter Oui ou NON et qu’elle se positionnait en fonction des attitudes d’un-e tel-le ou d’un-e tel-le.

      Je lui ai donc répondu qu’elle devrait lire le TCE, que ça l’aiderait davantage à affirmer son choix.

      Voilouuu ;o)

      Eïnte.

  • Et si MGB consciente des scores minables de son parti et des difficultés financières qui en découlent avait choisi de surfer sur la vague populiste du non , y avez-vous pensé ?
    Cohn Bendit était sans doute le seul hier à n’avoir aucune arrière pensée , lui !
    Vive les démocrates .

    • LOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOL !!! Houlà, ça sent la haine, là :op

      Aïe aïe aïe ... Cohn-Bendit ? Le vendu ? Sans arrière pensée ?? Laisse moi rire !! Monsieur ex-Dany le rouge qui avait appelé, dans un débat précédent, la gauche à se résigner en disant qu’on en reviendrait, que le seul système possible était le capitalisme ... Assez, j’ai mal aux côtes à force de rire !!!

      Quant aux scores soit disant "minables" de Marie-George Buffet (entre nous, ce n’est ni Buffet, ni son parti, ni le score que je trouve minable ... A bon entendeur ...) et ses difficultés financières (bah oui, mais y’a pas que le fric dans la vie !), ellil serait peut-êrtre bon d’avoir une vision honnête de la réalité : Après le matraquage médiatique discréditant l’extrême gauche, encensant le PS et l’UMP et déroulant le tapi rouge à Le Pen pour faire du score (justement !), pas étonnant que les gens éprouvent quelques craintes à voter communiste.

      Seulement voilà : les gens, justement, réalisent qu’on les a bluffé, et que les arrières pensées n’étaient pas du côté de l’extrême gauche, mais du côté des partis mis en avant dans les médias français et que je viens de citer. On commence à se rendre compte qui respecte les personnes et leurs choix et qui se complaît dans la propagande, le forcing, la censure, les insultes, les bassesses.

      Avec cette campagne référendaire, les masques tombent et ça, c’est super !

      Eïnte.

    • A la personne qui a posté à 11h07.

      La révolution, ce n’est pas forcément à coup de bombes !

      La révolution sociale et culturelle ne peut passer que par la révolution des mentalités.

      La révolution par les armes (sauf quand on ne peut pas faire autrement) est absolument à éviter car rien n’en ressort jamais de positif (on l’a vu dans l’Histoire !)

      Alors tu peux si tu veux dire que Besancenot est un "révolutionnaire électoraliste", mais que tu lui dénie le droit d’être reconnu comme révolutionnaire, tu y vas un peu fort de café !

      Je sais que beaucoup souhaiteraient le voir prendre les armes pour après discréditer TOTALEMENT tout mouvement progressiste. Mais il ne tombe pas dans ce panneau et en cela, entre autre, il fait preuve de grandeur.

      Eïnte.

    • Une révolution doit se faire de manière démocratique. Aucune révolution qui ne résulte pas d’un mouvement massif des populations est contre ces populations, et rien de bon ne peut en sortir.

      De plus je refuse de faire de révolution avec des sexistes, des homophobes et des monarques qui voudraient en finir avec ce système. Si une révolution doit se faire, ce sera après que la majorité de la population aura compris ce qui est juste et ce qui ne l’est pas. Et pour ça, la révolution intérieure est une étape nécessaire, elle permettra, elle seulement, une révolution des mentalités et donc culturelle et sociale. Du coup, pas besoin de bombes, de fusils ou je ne sais quel appareil autoritariste !

      Eïnte.

  • Très bon compte rendu, proposez le au 20 heures :-)

    • J’aimerais bien mais hélas, je ne suis pas sûr d’être relayé par quelque chaîne télévisée que ce soit. Mais c’est aussi en cela désormais que l’on peut juger que l’on dit quelque chose de sensé ;o))

      Eïnte.

    • Et la France, c’est de la gnognote ?
      Par Mathieu LINDON
      samedi 28 mai 2005 (Liberation - 06:00)

      ’Europe nous mérite-t-elle ? C’est la seule question du référendum de dimanche. Partisans du oui et du non sont au moins d’accord sur un point : la France est un pays tout à fait merveilleux auquel aucun autre ne ressemble. On serait enthousiastes pour la mondialisation si c’était une mondialisation française. La Constitution qu’il faudrait à l’Europe, c’est la Constitution française. On est universel ou on ne l’est pas. Avec nous, et comment que ça rayonnerait à pleins tubes. Telle serait d’ailleurs notre ambition si Dominique de Villepin succédait à Jean-Pierre Raffarin à Matignon : fidèle de Jacques Chirac, il serait le vice-roi d’une France-Soleil qui éclairerait le grand siècle ou millénaire qui s’ouvre, de l’Atlantique à l’Oural. La France, c’est un pays qu’aucun autre n’arrive à la cheville, il ne faut pas y toucher mais la conserver juste moderne comme elle est, avec ses petits défauts, certes, mais qui la rendent tellement vivante. Elle ne ratifie pas la Constitution les doigts dans le nez. Elle réfléchit, la France. Elle a lu, la France, elle a débattu, pesé les arguments. Elle se prononce, la France, elle s’honore.

      Ce référendum est notre triomphe. Tout le monde attend le résultat, même à l’étranger. C’est comme si on pouvait faire la guerre sans verser de sang, juste grâce à nos opinions. En France, on n’a pas de pétrole mais on a des principes qu’on ne demande aussi qu’à exporter. On n’est pas une province de l’Europe, on en est l’avant-garde. Ce référendum, c’est un petit pas pour l’Europe mais un grand pas pour la France. En avant, en arrière, entrechat, c’est une autre histoire. Voici en tout cas que la France danse toute seule devant le concert des nations. Une fuite en avant, une fuite en arrière, c’est toujours une fuite. En matière de fuite, le plus courageux est de faire du surplace. L’Europe a besoin de garde-fous mais elle a aussi besoin de fous et que sommes-nous d’autres que des fous et des garde-fous à la fois ? La France, c’est un rationalisme passionné, l’Europe ne peut rien sans nous. On se tient tous par la barbichette.

      La France est une idée neuve en Europe. Elle peut devenir le Fabius ou le Mélenchon du continent. Si la Constitution européenne est bonne pour les autres, pourquoi le serait-elle pour nous ? Ce serait nous banaliser, comme si les autres et nous, c’était pareil, faisant peu de cas de notre exception culturelle et politique. La France veut remettre l’Europe sur les rails. Comme le fou du Lotus bleu, dans Tintin, elle dit : « Je vais vous montrer la voie. » On a l’impression que le monde est injuste avec la France, qu’il n’est pas reconnaissant pour tout ce qu’on a apporté à l’univers au fil de l’Histoire. Nous, les rois de l’égalité, on n’est pas loin d’être traités comme des Polonais ou des Turcs. On va nous causer meilleur, après le référendum. Plutôt que d’être les neuvièmes ou dixièmes à adopter la Constitution, on peut être les premiers à la refuser. Premiers, c’est plus notre place. On a utilisé le droit de veto contre l’Amérique, pourquoi pas contre l’Europe ? Désormais, quand on évoquera le 29 mai 2005, chacun se souviendra du jour où la France a refondé le monde en envoyant son message de révolte et d’espoir qu’on pourrait résumer ainsi : « Mollo, l’Europe ».

  • La conscience n’est pas une opération du st esprit

    " ce n’est pas la conscience qui détermine la vie
    mais la vie qui détermine la conscience..."

    Alors les révolutions intérieures....avant la transformation sociale ?.!!...

    ( sorte d’attentisme mystico-religieux )

    Beaucoup de gens ont évolué au travers des luttes, se sont construit confrontés à une réalité rugueuse
    ont développé des pouvoirs et des savoirs........

    Aprés,.. violence ou pas...?, il y a des causalités, des circonstances qui déterminent les moyens à engager !

  • J’ai vu cette émission, et je ne partage pas du tout ton avis !
    Pour moi les seuls fachos que j’ai vus dans ce débat sont Marine Lepen et Philippe devilliers avec leurs haines venimeuses, leur racisme et homo phobie, et je vous rappel qu’ils sont pour le Non !
    Je suis d’accord avec toi, j’ai trouvé MGB très respectueuse et très calme, mais le problème c’est qu’elle est complètement à côté de la plaque, elle propose de donner la parole aux peuples pour une Europe plus sociale, elle a juste oublié que l’Europe n’est pas juste la France, on est 450 millions de personnes et la plupart des pays de l’Europe de l’Est et es scandinaves trouvent ce traité pas assai libéral, en plus avec la droite qui monte en Allemagne et l’extrême droite aux pays bas et en Autriche, y aura plus beaucoup de monde pour discuter avec nous !
    Les partisans avaient des arguments que je trouve plus crédible, sur les progrès qu’apporte ce TCE même Daniel cohl-bendict qui était excité comme une puce avait des propos plus cohérents, t’as parlé sur ce site de ses intérêts personnel dans ce TCE ! je ne sais pas s’il en a, il avait l’air sincère (en tout cas plus sincère que Devilliers)...
    C’est vrai que Besonsnot reste fidèle a sa logique, il est très calme avec un discours plaisant. Mais ne propose rien de concret.
    Pour info : le mec avec les cheveux gris et les yeux bleus, c’est Michel Barnier (ministre des affaires étrangères de notre Pays) : il a montré la carte du monde avec une petite France en bleue pour les gens qui regarde encore leur nombril et pense que la france est le centre du monde et que nous pouvons prendre en otage 24 pays. La plupart de ces pays se conteront d’une Europe économique et se retourneront vers les USA ou la chine pour le reste…

    Cheky

  • Voilà longtemps que j’en suis revenu des politiciens. Pour moi c’est bonnet blanc et blanc bonnet. Gauche/droite, ça n’a plus de sens. Ce sont des idéologies qui n’ont plus cours. Aujourd’hui il nous faut des gestionnaires. Or, on ne fait plus que de la politique politicienne. On n’ose plus appeler un chat un chat par peur de perdre des voix. Et on arrive a crer un pays qui n’a plus d’âme. Le résultat on l’a vu récemment. On passe son temps à batailler pour le pouvoir et pendant ce temps là les français se débattent pour leur quotidien. Mais qui s’en soucie. Tous ces gens que vous citez, notamment des deux grands partis, sont des guignols. L’on construit, l’autre lorsqu’il repasse au pouvoir démoli parce que c’était l’autre qui avait construit. Et on s’étonne que la France soit dans cet état. Dire qu’on en est arrivé à décreter le couvre-feu dans mon pays. J’ai honte. Nous nous prennons pour un grand pays mais moi qui habite depuis 12 ans hors d’Europe, je peux vous certifier qu’on se fout bien de notre gueule. Nous sommes, partour où je suis passé, consédérés comme des grandes gueules et des pédents. Non sans raison.
    Il serait temps que nos hommes politiques se reprennent et pense au pays plûtot qu’à leur bien être.
    Et puis, pour reparler des derniers évènnements, je voudrais dire une chose avérée : si vous pensez que tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil et bien vous vous méprenez réélement. Si vous saviez les problèmes que soulèvent le recherche d’un emploi, le simple séjour, le relationnel dans les autres pays et cela tout simplement parce que vous êtes blanc, et bien vous auriez (je parle en général) une tout autre idée sur l’immigration et les problèmes actuels et à venir. Chez eux, tous ces gens appliquent la discrimination et la préférence nationale à un point qui me ferait honte si c’était au même niveau chez nous. Et moi je ne parle pas en tant que touriste qui passe 15 jours sous les tropiques au bord de la plage. Voilà 12 ans que je vis à l’étranger. Alors croyez moi, paroles d’étrangers, s’ils viennent en France c’est avec bien d’autres intentions que celles que vous vous imaginez et véhiculées par les médias aux ordres des partis. Il suffit d’analyser les images et les commentaires pour s’en rendre-compte.
    Moi la France actuelle me fait penser à celle de 14 et de 39 : l’arme au pied et la fleur au fusil.
    Remarquez, on peut toujours faire appel aux américains. Déjà qu’ils se roulent par terre de rire !
    Pauvre France ! Pauvres français. On vous roule dans la farine sous prétexte que la France est le pays des droits de l’homme. Il est vrai que l’enblème national est le coq. Vous connaissez le reste !