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OUI contre NON : le grand trucage a commencé

Publie le jeudi 7 avril 2005 par Open-Publishing
4 commentaires

de Serge Rivron

5 Avril 2005 : l’émission Trans-Europe Express (sur France3) est consacrée, comme à l’accoutumée, à démontrer que le seul vote autorisé au prochain référendum c’est le OUI.

Pour ce faire, Christine Ockrent a invité Jack Lang, tirant héroïquement le noble char de l’Europe, que veulent impérativement arrêter Marie-George Buffet, la redoutable communiste, et Arlette Laguillier, la catachrèse pathétique du gauchisme. Seule pauvre main tendue à la rescousse de Jack, un jeune inconnu, secrétaire général des Verts. Et heureusement, un scénario solidement conçu.

Dans un premier temps, le jeu consiste à utiliser Buffet et Laguillier comme repoussoir aux gens de droite qui auraient l’intention saugrenue de mêler leurs voix à celles des partisans d’un NON de gauche. Sous prétexte d’impartialité, bien entendu, genre : "Monsieur Lang, nous allons voir que vous avez beaucoup de soucis dans votre camp, qu’il existe des tas d’arguments à gauche pour voter NON, et que vous avez à faire à forte partie (en gros : c’est vous la droite, ce soir). "Dans cette première manche, la présence de Jack n’étant pas vraiment nécessaire, Christine le met intelligemment sur la touche pour permettre à son comparse moustachu Jean-Michel Blier, d’agiter le torchon rouge à la face crédule des deux dames de fer, leur posant des questions allant soi-disant dans leur sens pour que chacune puisse montrer à loisir au téléspectateur innocent combien elles ne se gêneraient pas pour revendiquer haut et fort la victoire du non, si cette malheureuse hypothèse arrivait : "le NON qui triomphe actuellement dans les sondages, c’est le nôtre, c’est celui de la gauche de combat !"

Le débat finissant, aux dires d’un Jack Lang apaisant, par s’égarer complètement, Christine, soucieuse d’équité et de pédagogie, lançait un premier sujet destiné à dévoiler en toute objectivité quelque vérité scientifiquement établie sur le fonctionnement de l’Union actuelle : d’où il ressort en toute pédagogie que c’est trop compliqué à vous faire comprendre son fonctionnement, mais ça ne marche pas si mal.

Le second temps de l’émission était ainsi amorcé, pendant lequel il importait tout de même de monter que Jack est parfaitement au fait de ce qu’il y a dans cette fameuse Constitution, et en quoi elle constitue une avancée primordiale vers la socialisation de l’Europe. Alors Christine, se faisant l’avocat du diable, en grande professionnelle impartiale, lui tendit quelques perches : parlons plutôt d’avenir si vous le voulez bien monsieur Lang, puisqu’on entend dire ici ou là que ce Traité bloquerait toute possibilité d’évolution future de l’économie, et enlèverait tout pouvoir aux Etats de soutenir ou de développer leurs services publics, et puis les droits des travailleurs seraient menacés et même les droits de l’homme entend-on ici ou la, dites-nous exactement qu’en est-il ?

Eh bien c’est tout justement le contraire, cette Constitution est la plus audacieuse qui ait jamais existé sur ce point, la Charte des droits fondamentaux ("Taisez-vous madame Buffet s’il vous plaît" interjecta Christine la professionnelle qui avait laissé assez de temps comme ça à Marie-George pour s’exprimer, et puis qu’est-ce qu’on en a à foutre que cette Charte figurait déjà au Traité de Nice ?), la reconnaissance pour la première fois des services publics (Christine à ce moment, ne voulant pas interrompre son invité, s’est admirablement retenue de lui demander où il avait lu ça), la reconnaissance des services publics pour la première fois ("S’il vous plaît, madame Buffet, laissez parler monsieur Lang", c’est vrai qu’elle est agaçante cette Marie-George à toujours vouloir corriger ci, interrompre là), les services publics qui sont reconnus pour la première fois puisque je vous le dis.

Troisième période : le comparse moustachu entend faire monter un peu au créneau le délégué général des écolos, qui est un homme qu’on peut difficilement soupçonner de Lang de bois, et d’ailleurs pour le prouver le comparse moustachu lui fait avouer tout de go que chez les Verts c’est autant le merdier que chez les Roses, mais qu’étant plus habitué avec les divergences on n’en fait pas un fromage, ce qui est signe patent de parfaite honnêteté de le reconnaître tout de go. Alors venons-en un peu à l’environnement. Peut-on dire qu’il y a vraiment des avancées dans ce domaine, sachant combien l’Europe a déjà été très importante pour des avancées imparables sur la chasse, la pêche et tout un tas d’ONG, la Constitution est-elle encore meilleure en ce domaine et pourrait-on s’en passer ? On l’aura compris, il était dévolu à cette troisième période de montrer que même sur l’environnement, qui représente quand même 7 à 10% de l’électorat français, il y avait des avancées considérables sur l’environnement.

Malheureusement, ce jeune délégué général en faisait un peu trop dans sa volonté de montrer qu’il était meilleur lecteur des arcanes de l’Union que Jack, et il a fallu embrayer assez vite sur la quatrième période, destinée à montrer que c’était effectivement terriblement compliqué de discuter à 25 pays et que remettre en cause le Traité par un NON hâtivement jeté pouvait tout foutre par terre le bel édifice patiemment édifié par nos ancêtres et nous-mêmes. Tirade de Jack, là, qui montre qu’il est capable de sortir de sa réserve pour contrer Marie-George qui a l’air d’insinuer qu’un "non de gauche" (là, on la laisse soigneusement insinuer, et même marteler plusieurs fois), un non qui ne pourrait être que de gauche, bien sûr (à chaque fois qu’elle dit ça, y a des électeurs UMP qui retournent dans le camp du OUI, Christine en jouit ostensiblement) serait plutôt de nature à démontrer que les citoyens ont une vraie exigence en matière d’Union et que ce ne serait pas du tout un non à l’Europe (là, Christine en toute objectivité de journaliste, ne peut s’empêcher de vite l’interrompre avec le sourire pour lui faire observer que c’est bien la première fois que les communistes seraient pour l’Europe, et d’ailleurs nous allons regarder un sujet rappelant l’histoire des positions de chaque bord sur l’Europe depuis sa fondation).
On lance le sujet, qui démontre sur un ton très objectif que Christine avait tout à fait raison d’intervenir objectivement.

Maintenant, on va pouvoir s’en donner un peu à cœur joie, puisqu’il s’agit de démonter que sans l’Europe, on serait vraiment mal en point de tous les côtés du monde, et Christine propose un nouvel appel à l’Oracle qui dit la vérité objective avec ses reportages, sous la forme d’un nouveau reportage où il est expliqué que même un pauvre pêcheur à barcasse du Portugal en 1972, a pu acquérir grâce aux aides structurelles de l’Europe un thonier flambant neuf, et ce n’est pas du tout une exception, tous ses copains aussi ; et maintenant ce village perdu dont les habitants ne savent même pas ce qu’ils doivent vraiment à l’Europe, eh bien ! leur maire, lui, le sait bien, n’est-ce pas monsieur le maire ? Le reportage finit ensuite par expliquer chiffres à l’appui que, naturellement, les aides structurelles n’aident pas que le Portugal, qu’on s’en récupère aussi chez nous un max. On n’a pas bien eu le temps d’analyser les chiffres qu’on a entendus, mais on les a entendus, donc ils existent. C’est ça, la pédagogie, merci France3.

Il est ainsi avéré que les partisans du non sont des malades dangereux qui ne se rendent absolument pas compte que leur vote pourrait tout arrêter, et pour en être bien sûr, on nous sort le joker de l’émission, sous la forme d’un très aimable et prolixe sexagénaire américain bien connu des milieux progressistes anti-Bush, qui avoue ne pas comprendre qu’on puisse s’opposer à un Traité si beau qui fait rêver tous les observateurs progressistes des nations du monde. Et qui peut même nous dire, bien placé qu’il est pour en parler, que Bush aimerait vraiment voir capoter cette Constitution. Jack avoue en toute naïveté et surtout en toute surprise, bien sûr, qu’en entendant ça il boit du petit lait, pour un peu il en oublierait qu’il doit continuer à faire semblant de vouvoyer Christine, non, vraiment t’es trop bonne ma belle, comment t’as fait pour me le dégotter celui-là ?

La boucle est bouclée. J’éteins le poste. La campagne d’intoxication m’a assez intoxiqué pour ce soir. La semaine prochaine, je suppose, Trans-Europ Express spécial repoussoir à gauche : Sarkozy invité principal, De Villiers et Le Pen au contre ? Si vous voulez je vous écris le scénar d’avance, ça vous évitera d’aller voir.

http://srivron.free.fr/

Messages

  • Si j’ai bien compris c’est assez simple. On nous présente un texte, on nous dit "c’est une constitution, c’est pour construire l’Europe, il faut voter oui". On regarde le texte et on voit tout un programme libéral de la pire espèce qui n’a rien à y faire. On nous dit alors "ce n’est rien, c’est juste ce qui est déjà appliqué, cela ne changera rien".
    Alors pourquoi l’y mettre ? On nous dit alors "c’est parceque c’est un traité constitutionnel".
    Mais les traités on peut les modifier, celui-là justement ça sera quasiment impossible, il a une valeur constitutionnelle. Finalement ce n’est ni une constitution (si on enlève le programme libéral qu’est ce qu’il reste ?), ni un traité, est-ce un monstre (de Bolkestein ?) ?

  • Ce n’est pas la première fois que C. Okrent s’avère partial dans son émission. Mais parfois à vouloir être toujours au dessus de la mêlée, la journaliste s’emmêle quelque peu les pinceaux à en devenir ridicule. Ainsi lors de l’une de ses précédentes émissions où elle avait invité Pascal Lamy (ex commissaire européen chargé des négociations pour l’Europe au sein de l’OMC, actuel candidat de l’Europe et des USA au poste de .. directeur de l’OMC), les internautes avaient ce soir là poser essentiellement leurs questions sur l’Accord général sur le commerce des services (AGCS) faisant en sorte que le directeur de France Info qui se fait le porte parole de ces mêmes internautes, n’avait pas eu d’autre choix que di’nterpeller le brave Lamy sur le sujet. Avant que ce dernier ne sorte son sempiternel refrain compassionnel sur les bienfaits de l’OMC, Christine Ockrent s’était esclamée dans l’une de ces envolées jouissives que le PAF devrait graver dans le marbre : "l’AGCS, c’est un club de foot ?". Sans commentaire n’est-ce pas. Alors qu’elle prêche le "oui" au projet de traité constitutionnel d’une manière déontologiquement douteuse (et ce malgré des qualités journalistiques qu’il serait malhonnête de lui contester lorsqu’elle a été améné à faire des reportages avant France Europe Express), n’a rien d’étonnant. Elle participe, comme beaucoup de ses confrères, à une décridibilisation du métier journalistique, qui explique en partie l’Etat moribond et dangereux dans lequel se trouve aujourd’hui une majorité de médias français et surtout ce qu’il l’accompagne, un généralisation de la précarisation des métiers qui les composent.

    • Mais enfin C.O. c’est la sortie de secours grand média bon chic bon genre du PS depuis qu’elle a été la copine de Kouchner ! Les gens se réveillent toujours, c’est trop, ça !

      Et tiens à propos de Kouchner, déjà au moment du Kosovo il avait bien été relayé par les Medias -Christine ! ah ! Christine !) le problème c’esst qu’elle a été aussi la copine de July alors quel désordre idéologique, les amis !

      j’ai reçu ça :


      Original Message -----
      From : "SNES Reunion"
      To : (...) Sent : Monday, March 21, 2005 12:08 PM
      Subject : [Fwd : Oui, Kouchner mentait]

      >**_*Oui, Kouchner mentait...
      > MICHEL COLLON
      > *
      > Le co-auteur d’un des plus gros médiamensonges des années 90 vient
      > d’avouer. Instructif pour l’avenir, car les trucs de manipulation sont
      > toujours les mêmes...
      >
      > Flash-back. Eté 92, guerre en Bosnie. Bernard Kouchner et ses « Médecins
      > du monde » diffusent dans la presse et sur les murs de Paris une pub,
      > frappante et coûteuse. La photo - montage présente des « prisonniers »
      > d’un camp serbe en Bosnie. Derrière des barbelés. Kouchner y accole
      > l’image d’un mirador d’Auschwitz. Son texte accuse les Serbes d’ « 
      > exécutions en masse ».
      >
      > Info ou intox ? Intox, reconnaît Kouchner douze ans plus tard. Son
      > récent livre autopublicitaire,/ Les guerriers de la paix,/ relate une
      > entrevue avec Izetbegovic (le dirigeant nationaliste musulman au pouvoir
      > à l’époque à Sarajevo), sur son lit de mort :
      >
      > - Kouchner : C’étaient d’horribles lieux, mais on n’y exterminait pas
      > systématiquement. Le saviez-vous ?
      > - Izetbegovic : Oui. L’affirmation était fausse. Il n’y avait pas de
      > camp d’extermination quelle que fût l’horreur des lieux. Je pensais que
      > mes révélations pourraient précipiter les bombardements.
      >
      > Ce médiamensonge a effectivement fait basculer l’opinion vers le soutien
      > aux bombardements. Toute la presse occidentale l’avait diffusé
      > massivement Mais le récent démenti a été passé sous silence. Le public
      > ne peut savoir qu’il a été roulé.
      >
      > Le demi-aveu de Kouchner et ce silence médiatique posent des questions
      > cruciales :
      >
      > *1° Kouchner savait-il bien plus tôt ?
      > *Réponse : Oui. Dès 1993, un journaliste de /France 2/, Jacques Merlino,
      > révélait la supercherie dans un bouquin au titre éloquent /« Toutes les
      > vérités ne sont pas bonnes à dire ». /Il y interviewait le directeur de
      > Ruder Finn, agence US de relations publiques. Lequel, très fier, avouait
      > avoir monté de toutes pièces la campagne des « camps d’extermination » :
      > /« Nous avons circonvenu trois grandes organisations juives : B’nai
      > B’rith, American Jewish Committee et American Jewish Congress. Aussitôt,
      > nous avons pu dans l’opinion publique faire coïncider Serbes et nazis.
      > Le dossier était complexe, personne ne comprenait ce qu’il se passait en
      > Yougoslavie, m ! ais d’un seul coup, nous pouvions présenter une affaire
      > simple avec des bons et des méchants. »
      > /En mentant, fait observer le journaliste ! Réponse : /« Nous sommes des
      > professionnels. Nous ne sommes pas payés pour faire la morale. »
      > /Donc, Kouchner savait depuis longtemps et ce n’est pas joli - joli d’à
      > présent mettre toute la faute sur le dos d’un mort.
      >
      > *2° Les médias ont-ils enterré les preuves de la supercherie ?
      > *Réponse : Oui. Un journaliste allemand Thomas Deichman a montré dès
      > 1994 que l’image des barbelés était truquée, que les « prisonniers »
      > n’étaient pas enfermés. En fait, elle était tirée d’un reportage /ITN/
      > où ils déclaraient être bien traités, mais la journaliste avait coupé
      > ces déclarations !
      > On trouvera l’affiche de Kouchner, les commentaires de Deichmann, et
      > notre exposé des trucages dans notre livre /Poker menteur/. Daté de
      > 1998. Donc, il ne fallait pas attendre aujourd’hui pour rectifier :
      > _http://www.michelcollon.info/display.php?image=img/tm/tm_yougo34.jpg
      > _Dans un reportage-vidéo /« Sous les bombes de l’Otan »/ (1999), nous
      > avions aussi présenté les images tournées par une télé locale, qui
      > démontraient la tricherie du reportage /ITN/.
      >
      > *3° Kouchner a-t-il été protégé, même par des « critiques de médias » ?
      > *Réponse : Oui. Un exemple : Daniel Schneidermann (/Arrêts sur images,
      > France 5/) nous avait contacté sur ce dossier, puis nous a écarté du
      > débat pour ne pas nuire à Kouchner.
      > On n’a pas non plus interrogé ses médiamensonges sur le Kosovo et son
      > bilan catastrophique dans cette province. Nous disons bien :
      > médiamensonges, et non erreurs. Son plan de carrière visant le poste de
      > secrétaire - général de l’ONU, il lui faut tout faire pour plaire aux USA.
      >
      > *4° Pourquoi fallait-il présenter une histoire « simple », mais fausse ?
      > *Pour cacher la responsabilité des grandes puissances occidentales dans
      > ce conflit :
      > - Depuis 1979, la CIA allemande soutenait des extrémistes pour faire
      > éclater la Yougoslavie.
      > - En 1989, le FMI avait mis la pression néolibérale pour éliminer
      > l’autogestion et les droits travailleurs, excitant la crise et les
      > nationalismes.
      > - En 1991, l’Allemagne avait armé les extrémistes croates et musulmans
      > _avant_ la guerre.
      > - De 1992 à 1995, les Etats-Unis ont délibérément prolongé le conflit,
      > comme en atteste l’envoyé spécial européen en Bosnie, lord Owen.
      > _http://www.michelcollon.info/reponses_tm.php
      > _- Pour quels intérêts, toutes ces manoeuvres ? Eliminer un système
      > social trop à gauche, mais aussi contrôler les Balkans stratégiques et
      > les routes du pétrole.
      >
      > *5° S’agit-il de nier tous les crimes commis ?
      > *Pas du tout, mais lorsque nos gouvernements cherchent à nous entraîner
      > par une propagande de guerre « bons contre méchants », il est important
      > de repérer leurs intérêts cachés. Et leurs trucages d’infos. Par
      > exemple, s’agissant des camps de prisonniers en Bosnie, l’ONU en avait
      > recensé six croates, deux serbes et un musulman. Et c’étaient plutôt des
      > camps de regroupement en vue d’échanges, et non des camps
      > d’extermination. Mais, les nationalistes croates et musulmans étant
      > "nos" alliés, ou plutôt "nos" agents, Kouchner, Bernard-Henri Lévy et
      > autres invités médiatiques permanents les ont mensongèrement blanchis.
      > Il faudrait juger les criminels de guerre. Tous les criminels de guerre,
      > dans tous les camps. Mais pas par des tribunaux bidons mis sur pied par
      > une justice des vainqueurs où les USA et l’Otan se placent d’office
      > au-dessus de la loi et même carrément hors-la-loi puisqu’ils violent la
      > Charte de l’ONU à tour de bras.
      >
      > *6° Y a-t-il eu d’autres médiamensonges « réussis » dans cette guerre ?
      > *Oui. Un seul exemple. Quand l’Otan a commencé à bombarder la
      > Yougoslavie, en 1999, elle a affirmé réagir à ce qu’elle appelait un « 
      > massacre de 40 civils » par l’armée yougoslave, à Racak, village du
      > Kosovo. Mais Belgrade parlait d’un combat entre deux armées, provoqué
      > par les forces séparatistes albanaises. L’ONU avait commandé un rapport
      > à une commission de légistes dirigée par un docteur finlandais, Madame
      > Ranta. Celle-ci a confirmé la thèse de Belgrade. Mais aucun média n’en a
      > parlé. Le médiamensonge reste intact pour l’opinion.
      > Pourquoi ? Parce que les médiamensonges de Kouchner, BHL et Cie ont
      > permis de diviser la gauche et de l’empêcher de s’opposer à une guerre
      > en réalité injuste. L’opinion publique, ça se travaille. Et la prochaine
      > fois, ça recommencera.
      >
      > /Ces questions seront prochainement débattues en Belgique et en France :
      > /Cinq ans après l’intervention de l’OTAN au Kosovo, quel bilan tirer ?
      > Quel est aujourd’hui le sort des minorités nationales ? Quels sont les
      > véritables enjeux géopolitiques de cette guerre et la place des
      > Etats-Unis dans les conflits ?
      >
      > *21 / 3 - MONS (Belgique)
      > *Projection + débat /Les Damnés du Kosovo/
      > Avec Vanessa Stojilkovic et Michel Collon.
      > *Org. Initiative pour les Droits des Etrangers (IDE)
      > *Au cinéma Plaza Art - Info : 065/35.15.44 _plaza.art@skynet.be
      >
      > **_*29 / 3 - CARPENTRAS (France)
      > *Projection + débat /Les Damnés du Kosovo/.
      > Avec Vanessa Stojilkovic. Org. Cercle Concorcet. Au lycée agricole de
      > Serres-Carpentras, à 20h30.
      > Info : _camille.vivante@wanadoo.fr

      Je le poste de plus en article autonome, tiens !

    • Bonne initiative,...
      mais j’ai passé un quart d’heure à nettoyer l’article :)
       http://bellaciao.org/fr/article.php...

      TM