Accueil > Retraites. Hollande, Mélenchon ou le syndrome de la paille et de la poutre

Retraites. Hollande, Mélenchon ou le syndrome de la paille et de la poutre

par Antoine (Montpellier)

Publie le vendredi 27 janvier 2012 par Antoine (Montpellier) - Open-Publishing
32 commentaires

Le titre complet est Retraites. Hollande, Mélenchon ou le syndrome de la paille et de la poutre dans l’oeil (gauche) de l’autre.

.....................

Nous pouvons lire dans l’article [hélas réservé aux abonnés] de Mediapart François Hollande en plein réalisme socialiste ! ces lignes fort justement ciblées politiquement parlant : "Co-présidente du Parti de gauche, Martine Billard craint, pour sa part, que « la nouvelle proposition sur les retraites [de François Hollande], revienne à entériner le passage aux 41 ans et demi de cotisation, ce qui enterre, sans le dire, le droit à la retraite à 60 ans »."

Oui, cette crainte est très juste et retrouve l’esprit de ce qu’écrit Laurent Mauduit dans un autre article mediapartien au titre éloquent : Un projet social au souffle court

Mais voilà, la poutre du reniement politique que la dirigeante du Parti de Gauche craint de repérer dans l’oeil du candidat socialiste, l’empêche de voir l’autre poutre, celle, certes plus petite, mais bien épaisse, qui traverse l’oeil de son camarade candidat pour le Front de Gauche, Jean-Luc Mélenchon. Lequel Mélenchon, comme je l’ai mis en évidence récemment sur ce blog, joue du "clignement d’yeux", de l’ellipse, sur cette question, fondamentale s’il en est pour les salariés, des retraites, pour ne rien laisser voir de ladite poutre. Rappelons en effet brièvement ce que j’écrivais avec renvoi à des vidéos ...parlantes (1)  : Jean-Luc Mélenchon accepte le passage aux 40 années de cotisation imposées par la contre-réforme des retraites de Fillon et Sarkozy. Il ne pousse pas la dérive jusqu’à s’aligner sur l’acceptation par François Hollande du passage aux 41,5 annuités édictées par les mêmes duettistes de la droite, pour ainsi mieux marquer, à peu de frais, sa différence à gauche.

Mais, si l’on retient que la référence revendicative de défense des positions du salariat, nourries aux analyses de la fondation Copernic ou d’Attac, est le retour aux 37,5 annuités ou, en suivant les propositions du socialiste de gauche (ah ! la magie des mots) Gérard Filoche, un abaissement à 35 annuités, nous pouvons mesurer ce qui différencie une posture électoraliste, doublant petitement le PS sur sa gauche, d’un ancrage ferme sur une politique d’alternative au capitalisme.

Notons cependant que, malgré les effets de manche déployés sur les estrades et sur les plateaux de télévision, la radicalité du Front de Gauche s’assume essentiellement antilibérale et a, pour cette raison même, fait capoter l’unité avec l’anticapitalisme du NPA. Il reste que nombre de salariés, emportés par le verbe mélenchonien, doivent penser que cet antilibéralisme est le nom de code d’un anticapitalisme qui leur restituerait pas mal de ce que la droite leur a enlevé. Le positionnement "réel" de Jean-Luc Mélenchon en faveur des 40 annuités n’est en effet quasiment jamais repérable dans ses déclarations de campagne. Il faut, pour neutraliser ce brouillage, aller chercher les rares effusions de sincérité captées par les images et le son des vidéos que je mentionne plus haut. Et cela, même dans la logique de l’ antilibéralisme, pose la question délicate entre toutes de l’honnêteté : ils seraient bien déroutés les partisans du Front de Gauche qui découvriraient, derrière l’apparence gratifiante de la référence à un retour aux 60 ans et aux 75 % (pour plus de détail lire mon article), que se cache, c’est bien, hélas le mot, la triste réalité que devraient subir ceux qui, sous un gouvernement (improbable) du Front de Gauche, n’auraient pas cotisé 40 ans au moment d’arriver à l’âge "magique" (fatidique !) de 60 ans : à savoir l’obligation d’aller bien au-delà pour pouvoir prétendre à une retraite pleine. Façon, comme le dit, avec une ironie antimélenchonienne involontaire, Martine Billard, à propos de la position de François Hollande sur les retraites, "d’ enterrer, sans le dire, le droit à la retraite à 60 ans" entérinant exactement la situation que, un temps donné, la droite avait imposé au peuple travailleur, avant d’aggraver encore les choses. Avec force menaces de décotes pour les récalcitrants au nouvel ordre salarial d’activité et de continuité (Bernard Friot développe l’idée que la retraite est/devrait rester un "salaire continué"). Certains se rassureront peut-être en apprenant de quelques responsables du Front de Gauche que les intolérables décotes seraient supprimées mais ils oublieraient que c’est, malgré tout, la même logique de l’acceptation des 40 annuités "honteuses" qui serait à l’oeuvre : celle qui permet d’être juste un peu plus à gauche que le PS et de sauver une proximité autorisant le PCF, au moins, à continuer à rêver de sa perspective de construction d’ un "programme partagé" de toute la gauche. Avec le PS. Mais, inévitablement, sans le NPA. Pour une énième remise en route d’une gestion de gauche (plus ou moins unitaire) de l’existant qui aura tôt fait de remiser, au nom des supposés incontournables et tout libéraux équilibres budgétaires, les velléités de changement esquissées au placard des promesses perdues ! Comme ont pu, ont su, faire Mitterrand ou Jospin et leurs alliés "radicaux" du moment...en suscitant un désarroi et une désespérance populaires inévitablement propices au retour d’une droite toujours plus dure.

Voilà, en quelque sorte la vérité de ce jeu politicien biaisant avec cette pourtant très sérieuse question du "salaire continué", si essentielle pour faire retrouver un minimum de bien-être et de dignité à ceux qui souffrent d’être agressés au travail et à l’après du travail ! Seuls Philippe Poutou pour le NPA et Nathalie Arthaud pour LO gardent le cap d’un retour au triptyque historique mais toujours actuel (sous réserve d’une actualisation vers les 35) des 37,5/60/75 qui permettrait de sortir de ces jeux de compromis(sions) que les rhétoriques électoralistes cherchent à masquer. C’est incontestablement autour de l’une ou l’autre de ces deux candidatures que doit se fixer le maximum de voix (2) pour rendre compatibles le "dégagement" du pouvoir, via les élections, de la droite, le refus d’un engagement mortifère avec la gauche d’adaptation au capital (avec d’emblée le reniement "partagé" sur les retraites) et la mise en oeuvre d’ un rebond du mouvement social ouvrant sur une alternative au système en place. Toutes choses urgentes pour libérer le regard émancipateur des poutres de toutes tailles et des quelques pailles dérisoires encombrant la perception de l’horizon politique.

(1) Le Front de Gauche et les retraites : Mélenchon est pour les 40 ans de cotisation !

(2) Mon choix va vers Philippe Poutou qui articule un discours clair d’alternative à l’appel pragmatique et sans ambiguïté à battre Sarkozy dans les urnes à défaut de pouvoir le faire actuellement dans la rue. Mes divergences persistent avec l’actuelle majorité du NPA sur la nécessité, selon moi, de maintenir une démarche unitaire de principes envers le Front de Gauche malgré le refus opposé, à cette présidentielle, par celui-ci à une candidature clairement indépendante du PS, refus dont on peut mesurer le sens au détour de ce "détail" des retraites. Ces divergences ne suffisent pas cependant à me faire perdre de vue que la campagne de Philippe Poutou reste dans un cadre anticapitaliste comme le démontre précisément ce dernier détail.

Clarté à gauche pour (com)battre la droite

Messages

  • Antoine, bien d’accord avec toi. Mais alors pourquoi le NPA héraultais cherche-t-il à tout prix avec les représentants duPCF, PG, Fase etc, et je passe sur tous les groupuscules qui se bousculent au portillon, à trouver un accord électoral qui brouillerait la vision anticapitaliste du programme de Poutou ? Pourquoi dans le biterrois les camarades du NPA manoeuvrent avec le PG contre les communistes pour exister électoralement sur des positions édulcorées ? Pourquoi ces mêmes camarades du NPA font-ils la campagne de JL. Mélenchon ? J’ai du mal à suivre !

    • Bonjour Besiers.

      Tu as une lecture de la démarche du NPA Béziers qui est totalement réfutable. Dans un communiqué qui vient d’être publié sur les législatives biterroises et que le NPA a cosigné, on lit ceci qui résume le problème que pose le PC local pourtant engagé avec le NPA dans une démarche d’unité à la municipalité de Béziers : "Les mêmes militants ne peuvent se satisfaire d’une candidature autoproclamée du PCF local qui annule tout le processus d’élaboration d’un programme et de désignation d’un(e) candidat(e)."

      Le NPA de Béziers et ceux qui oeuvrent avec lui, pour les prochaines législatives, à une candidature unitaire respectent un élémentaire travail préalable de discussion et de confrontation pour préciser les contours de cette unité et ne font en aucune façon la campagne de Jean-Luc Mélenchon puisque c’est précisément et bien problématiquement ... le PC de Béziers qui la fait. Sans aucune ambiguïté l’élu communiste, mais représentant aussi le NPA et les Citoyens, à la mairie de la ville, a pu répondre à la question "Vous battez campagne pour MM Mélenchon et Barbazange [le candidat autoproclamé du PC de Béziers dont parle le communiqué évoqué plus haut]... : "Oui, même si le premier cité n’était pas mon choix, je me plie à la démocratie" (L’Hérault du jour du 26 janvier).

      Autant dire que je ne comprends pas que tu dises que le NPA roule pour Mélenchon à Béziers !

    • reponse à besiers,

      tu dis vraiment n’importe quoi, les camarades du NPA Béziers ne font en aucun cas la campagne de Mélenchon , , je fais parti du NPA Béziers et non seulement je ne fait pas la campagne du candidat du front de gauche, mais par honneteté avec mon engagement au NPA je vais chercher des signatures pour Philippe P.
      et nous n’avons pas besoin de manoeuvrer contre le PCF, pour exister à coter de lui, puisque pour ces élections le PCF béziers effectue un repli identitaire, excluant un reel processus unitaire , pour le programme light attends de les lire.

      AB

    • De la part d’un camarade du NPA de Béziers.

      Pour ce qui est de la situation biterroise. il est toujours savoureux de découvrir que des camarades qui sont censés être unis dans le cadre du Front de Gauche reprochent à d’autres militants ( du NPA ) de rouler pour l’un des partis de ce front à savoir le PG. Avec de telles affabulations la division a de beaux jours devant elle . . .

    • Antoine, renseignes-toi bien. Les communistes biterrois ont proposé au cours du mois d’octobre 2010, une candidature commune avec suppléant NPA. Il leur a été répondu que cela n’avait aucun intérêt. Et contrairement à ce que tu racontes pour les élections législatives, Paul BARBAZANGE est dans le cadre de l’accord national, et certainement bientôt départemental, candidat du Front de Gauche. En ce qui concerne les élections présidentielles par la volonté prononcée au cours d’un vote démocratique, les communistes de France ont désigné majoritairement leur candidat : JL. MELENCHON. Les communistes sont respectueux du principe majoritaire. Ils feront leur boulot comme d’habitude et heureusement qu’ils sont là !

  • J’espère ne fâcher personne en exprimant un doute que le terrain des retraites soit actuellement le meilleur terrain pour des offensives anticapitalistes.

    • Pas pour une offensive de terrain, vu l’état actuel du mouvement social, mais pour tenter d’éclaircir les enjeux d’une campagne électorale virant sans surprise à l’enfumage à gauche où en particulier des syndicalistes croient pouvoir trouver, du côté du Front de Gauche, un substitut efficace à leur impossibilité d’action du moment ! Les retraites me semblent pour le coup pouvoir être un révélateur implacable dudit enfumage !

    • En tant que retraité au 16 février 2012, puis 16 oct (réforme 2010), puis 16 nov (décret juillet 2011) puis 30 nov (décret fixant la retraite à la fin du mois , date du chiotte de sarko pas communiqué)
      en solidarité avec mes enfants et jeunes collègues qui disent qu’ils n’auront jamais de retraites,

      je pense que cette question est fondamentale avec les millions de manifestant-e-s de 2010

      Alors je ne choisirai pas au premler tour ces candidats de gôche qui s’adaptent pour faire des voix.

      Le système électoral républicain français à la présipoubelle, a pour règle : au premier tour on choisi (donc pas eux), au deuxième tour on élimine.

      Si le PS réussi à empêcher les candidatures à sa gauche, je voterai carton rouge.

      Au deuxième tour, je voterai contre Sarko (ou Marine)

  • "(2) Mon choix va vers Philippe Poutou qui articule un discours clair d’alternative à l’appel pragmatique et sans ambiguïté à battre Sarkozy dans les urnes à défaut de pouvoir le faire actuellement dans la rue. Mes divergences persistent avec l’actuelle majorité du NPA sur la nécessité, selon moi, de maintenir une démarche unitaire de principes envers le Front de Gauche malgré le refus opposé, à cette présidentielle, par celui-ci à une candidature clairement indépendante du PS, refus dont on peut mesurer le sens au détour de ce "détail" des retraites. Ces divergences ne suffisent pas cependant à me faire perdre de vue que la campagne de Philippe Poutou reste dans un cadre anticapitaliste comme le démontre précisément ce dernier détail."

    Au bout d’un moment, ça c’est la tarte à la crème...

    Vu qu’en plus, c’est la raison du gros clash au sein du NPA... Est ce qu’un jour, un camarade unitaire pourra t’il me décliner concrètement qu’est ce que c’est une démarche unitaire de principes vis à vis du FdG ?
    Je suis P4, et je suis dans les collectifs unitaires. Je milite au quotidien dans des cadres communs avec la JC, des anars, des gens du PG. A Fralib, tout le monde a été rassemblé jusqu’au PS pour les défendre, pourtant, c’est pas forcément la P3B qui était à la baguette !
    Personne peut vraiment m’expliquer ?
    Et dans des termes simples, pas du genre sciences politiques gauchistes à bac +18 (parce que ca ca parle vraiment pas aux gens : Juste un exemple : Sur un marché de Zup, il est 11h. Le front de gauche tracte "Venez avec nous, on va reconstruire l’unité de la gauche de la gauche, super forte, qui mettra une bonne gauche à la droite et qui dépassera le ps blablabla". Là les gens ils sont déjà largués, ils regardent avec des grands yeux. Gauche droite, ca veut plus forcément dire grand chose à leurs yeux. Mais le pire, c’est qu’a midi, y’a le NPA-ligne GA- qui se ramène en disant "Venez avec nous, on va reconstruire l’unité de la gauche de la gauche, super forte, mais sans le Front de Gauche sauf s’il arrête de gouverner avec le PS et qu’il nous rejoint sur notre programme". Sachant que tu dis ça après avoir salué les tracteurs du FdG et leur avoir claqué la bise... Alors là les gens ils désorbitent complètement, ils te fuient plus qu’autre chose... Et tu te retrouves, comme chaque semaine, seul face Georges et Josette, 70 ans chacun, retraités, qui ont été au PCF pendant 30 ans et qui t’engueulent parce que t’es pas unitaire... Donc sous prétexte de complaire ou d’essayer de toucher 5 personnes (les 3 Fdg qui tractent, G et J), tu utilises tout le bon vieux langage alambiqué de l’unitude et qui parle à personne, et tu te coupes des 300 personnes du marché... (je précise que moi je me ramène pas sur un marché en criant "dictature du prolétariat" etc... pour éviter les préjugés débiles)...)

    Depuis la CN je le demande, tout ce qu’on m’a dit de la part d’un membre du CPN, P1b, c’est "il faut avoir un discours unitaire"... C’est tout ce que j’ai pu lui arracher... Ouais, si on veut, quand j’essaye de lancer un mouvement sur la fac, et que je suis obligé de cohabiter avec les JC, l’Unef Majo, Fac Verte et tutti quanti, je suis obligé d’avoir un discours unitaire... Pourtant je suis sensé être un sectaire infréquentable qu’il faut pousser dehors !

    Après si c’est pour refuser de critiquer Mélenchon sur le fond politique ou le FdG sur son programme, comme je l’ai déjà entendu dire, ou faire, comme un de chez moi, qui est maintenant à Paris, un appel à l’unité pour les élections cantonales-présidentielles-législatives qui va jusqu’à inviter AL et l’OCML-VP à participer, là moi je largue... Je vois difficilement le mouvement de masse et la dynamique militante unitaire et massive qui pousserait les anars, les maos, les plus enkystés du PCF dans les institutions, et ceux qui en sont sortis comme les Asensi and co, à marcher main dans la main derrière le candidat magique issu du mouvement social grace à ce formidable trait d’union que serait le npa... Sauf qu’en fait le but, c’est de faire semblant, les autres nous envoient bouler et ça fait une démonstration politique d’ampleur devant les masses qui seraient indignées et nous rejoindraient, accompagnés par des pans entiers de militants de base du PCF etc... C’est les travers tacticistes du vieux trotskisme français, et ça marche pas... On l’a bien vu aux régionales en Auvergne : ils se sont aplatis sur le programme, mais chassaigne a quand même envoyé bouler le NPA qui s’est répandu alors devant les masses et dans la presse. Bilan : Fdg : 14% Npa 4%.

    Si j’ai glandé aux Comités Bové, et chez les anars, c’est parce que les popottes d’appareil me gavaient. Si je suis rentré au NPA, c’est parce qu’il me semblait qu’on les laissait tomber... Si ca continue je vais me barrer, et je serais dans la nature... LO, faut pas déconner, et au niveau des groupuscules, j’ai autre chose à foutre de ma vie...

    Enfin bon, l’essentiel est aujourd’hui qu’on se retrouve tous ensemble pour cette putain de campagne ! Et pour reconstruire le NPA !

    Et je dois dire néanmoins camarade, tes articles sur le FdG sont très fouillés et très très bien !

    • Merci Celuiquicomprendrienàrien pour tout ce que tu dis et qui souvent tape juste. Même si, je crois, une autre conception de l’unité à la gauche du PS, offensive et exigeante sur le fond tout en évitant les invalidations sectaires, a à être mise en place. Autrement que la caricature trop souvent acritique et suiviste du FdG qu’en donnent certains dans la minorité du NPA.

      Cela dit je crains bien que nous devions éviter de reproduire sur un fil comme celui de Bellaciao des références à des dénominations a priori absconses comme P4, P3B, GA ou CN, ainsi qu’aux débats complexes internes au NPA que seuls ceux qui sont déjà un minimum au courant peuvent comprendre.

      Mais, moi, qui suis de près, j’ai bien apprécié ce que tu as écrit sur les difficultés qu’il y a à combiner radicalité et unité !

    • "Merci Celuiquicomprendrienàrien pour tout ce que tu dis et qui souvent tape juste. Même si, je crois, une autre conception de l’unité à la gauche du PS, offensive et exigeante sur le fond tout en évitant les invalidations sectaires, a à être mise en place. Autrement que la caricature trop souvent acritique et suiviste du FdG qu’en donnent certains dans la minorité du NPA."

      Bon j’ai pas du tout compris mais c’est pas grave. En fait, je vois pas ce que ca engendre concrètement comme comportements, comme pratiques, comme politiques...

      "Cela dit je crains bien que nous devions éviter de reproduire sur un fil comme celui de Bellaciao des références à des dénominations a priori absconses comme P4, P3B, GA ou CN, ainsi qu’aux débats complexes internes au NPA que seuls ceux qui sont déjà un minimum au courant peuvent comprendre."

      C’est vrai...

      "Mais, moi, qui suis de près, j’ai bien apprécié ce que tu as écrit sur les difficultés qu’il y a à combiner radicalité et unité !"

      Ah ben c’est au moins ça...

    • Tu dis Celuiquicomprendrienàrien "En fait, je vois pas ce que ca engendre concrètement comme comportements, comme pratiques, comme politiques.."

      Pour moi l’expérience de A Gauche Maintenant ! en Languedoc Roussillon au moment des Régionales incarne assez bien ce que peut être ce mariage difficile de la radicalité anticapitaliste et de l’unité à la gauche du PS. Je te renvoie à ce qui traite de la chose sur le blog du NPA 34 :

      UNE REGION POUR REPONDRE A L’URGENCE SOCIALE, ECOLOGIQUE, DEMOCRATIQUE !

      Programme, tracts et circulaire de la liste A gauche Maintenant !

      Régionales Après le premier tour ...avant le second...

    • Bravo à Celuiquicomprendrienàrien

      C’est exactement ce que tu as dit qui est important.

    • Non mais je parle pas des élections, parce que déjà, la temporalité électorale me fait chier, parce qu’il y a des clivages au sein du npa sur les élections... Je sais je suis peut être qu’un jeune militant, mais parler de discours unitaire et citer comme premier exemple le fait qu’il y ait eu des listes communes, pour moi c’est pas bon... Je sais pas comment m’expliquer...
      J’en reviens à celui qui m’expliquait dans mon premier commentaire qu’il fallait avoir un discours ouvert et unitaire, qui montre qu’on est disponible. Ok, mais dans la même temps, il me disait que ca se ferait pas l’alliance avec le FdG à la présidentielle et aux législatives. Jusque là tout va bien, mais seulement moi comme les autres, on était des sectaires parce qu’on disait pas publiquement que le NPA et le FdG devaient faire l’unité aux élections...

      Ca commence à me les brouter ces putains d’élections... Les qualifications de sectaires ou d’unitaires ils se branchent juste sur ce prisme là...

      J’ai pas adhéré au NPA après les européennes pour faire le saute mouton d’élections en élections...

      Si ca tenait qu’à moi, on ferait juste : Présidentielle (pour l’exposition médiatique), Législatives, voire Européennes (pour faire une liste internationaliste) et eventuellement encore municipales (uniquement pour se construire localement)...

      J’aime pas les élections pour des postes éxécutifs (cantonales, régionales et même municipales), je pense qu’on a pas forcément à s’y présenter...

    • Ca commence à me les brouter ces putains d’élections... Les qualifications de sectaires ou d’unitaires ils se branchent juste sur ce prisme là...

      J’ai pas adhéré au NPA après les européennes pour faire le saute mouton d’élections en élections...

      Si ca tenait qu’à moi, on ferait juste : Présidentielle (pour l’exposition médiatique), Législatives, voire Européennes (pour faire une liste internationaliste) et eventuellement encore municipales (uniquement pour se construire localement)...

      J’aime pas les élections pour des postes éxécutifs (cantonales, régionales et même municipales), je pense qu’on a pas forcément à s’y présenter...

      Je souscris à 200 % :-D (même si je n’ai pas adhéré au NPA et que d’ailleurs aujourd’hui je n’adhère nulle part !!! )

  • Bon chers camarades, je vais faire rapide,

    Les 37,5 annuités ok évidemment c’est bien (mais combien d’entre nous aujourd’hui ne les auront pas avant.....je ne sais pas moi, 70 ans ? !!! donc le débat c’est pas juste numérique il me semble c’est qu’est ce qu’on peut aussi prendre en compte dans ces annuités - notamment la question des études, de la pénibilité , de l’âge de début d’activité etc) et certes de toute façon les 40 et plus c’est inacceptable.

    MAIS il manque quand même de part et d’autre une composante à ce débat c’est celui du taux de cotisation de la part dite patronale !!!

    Qui est pour l’augmenter purement et simplement SANS augmenter la part dite salariale ?

    Qui est contre ?

    Qui est pour l’augmenter et augmenter la part dite salariale ?

    Là y’a un vrai sujet dont personne ne parle or c’est fort possible que c’est par là que la gooooche va nous niquer à sec.

    Parce que je veux pas dire mais ds un des numéros d’éco de la CGT il y a 1 ou 2 ans le duigou envisageait tranquillement la hausse du taux salarial hein...

    Moi je l’ai vécu dans ma branche, qui a un régime spécial, de "bons" accords BIEN dégueulasses et bien pro patrons signés par FO syndicat majo à l’époque dans la branche, du genre on augmente pour les tauliers de 2.5 et de 1.25 pour les salariés !!!!! Le tout sans augmentation de salaires depusi 5 ans !!!!!

    Des coups de boule !

    Alors ?

    LL

    • Pour répondre à ce que tu soulèves qui est en effet décisif pour commencer à dessiner une réponse anticapitaliste au financement des retraites.

      Sous réserve d’actualisation des calculs et surtout de leur intégration dans une démarche politique qui vise à renverser le rapport de force au détriment du capital et in fine à casser sa domination, on peut déjà se référer à ce qu’ écrivent des économistes comme Harribey (ou Husson), le premier établissant, par exemple, en 2010, que, sur la base déjà du scénario défavorable d’une non progression de la masse salariale, l’on peut "garantir à la fois le maintien du taux de remplacement (retraite moyenne/salaire moyen) et une progression identique du pouvoir d’achat des retraités et des salariés (de 1, 2%/an, soit une progression un peu moindre que celle de la productivité) par une augmentation de 6 points des cotisations patronales entre 2009 et 2050 ". A charge de créer les conditions sociales et politiques d’une offensive du salariat qui amène à augmenter la masse salariale et à faire bien mieux pour le financement et donc l’amélioration des retraites !

      Voir Dix contrevérités sur les retraites

    • Qui est pour l’augmenter purement et simplement SANS augmenter la part dite salariale ?

      Qui est contre ?

      Qui est pour l’augmenter et augmenter la part dite salariale ?

      L’idée d’augmenter les cotisations aussi bien salariales que patronales ne me choque pas. Il y a plus de retraités, il faut donc augmenter la part du pib consacrée aux retraites. Pourquoi pas par ce biais, c’est à dire en conservant le rapport entre les taux des cotisations salariales/patronales ? (à court terme, bien sûr, en attendant le socialisme, pas comme un objectif définitif)

      L’évolution de ces taux n’est pas le même problème que l’évolution du niveau des salaires, qui me semble centrale. Les capitalistes nous ont volé depuis trente ans en gros 10% du pib, en particulier parce que les salaires ont été rabotés, et c’est bien là le problème. Il faut revendiquer le rattrapage de ces pertes, c’est à dire réclamer des augmentations de salaire de 300 à 400 euros. Et sur ces salaires revalorisés, une augmentation du taux de cotisation retraite ne serait pas un problème. En outre revaloriser les salaires ferait mécaniquement augmenter les sommes qui rentreraient (à taux de cotisation identique), et là plus de soucis pour une retraite décente pour tous dès 60 ans.

      Chico

      PS : certain vont hurler face à cet avis... Bien sûr qu’il faudrait tout faire payer aux capitalistes, mais il faut aussi tenir compte du rapport de force actuel, en attendant le grand soir. Et en attendant, le fait d’augmenter les cotisations (ce qui ne peut se concevoir sans aborder la question du niveau des salaires) me semble toujours mieux que de reculer l’âge du départ en retraite (entre autre par rapport au chômage des jeunes) ou de baisser des pensions déjà dramatiquement basses pour beaucoup. D’ailleurs, c’est la seule solution que les gouvernants ont toujours refusé d’envisager, ça a bien un sens...

    • L’idée d’augmenter les cotisations aussi bien salariales que patronales ne me choque pas.

      Ces éléments font partie du salaire. Augmenter la part patronale , c’est augmenter le salaire, augmenter la part salariale c’est diminuer le salaire ou ne pas le changer, enlever une partie de plus aujourd’hui pour la rendre plus tard, ou la transférer solidairement aux travailleurs les plus âgés.

      Quand on regarde les rapports de force au fond, seule l’augmentation du salaire dite part patronale, dans la question des retraites, est une amélioration du rapport de force vis à vis de la bourgeoisie et des patrons.

      Les manœuvres qui ont aboutis à baisser la part patronale, exonérations en tous genres, étatisations des cotisations, etc, n’ont en fait été que des baisses de salaire déguisées .

  • Par ailleurs, l’article d’Antoine est très bien mais je trouve qu’il y a une erreur au moins tactique à introduire la question des élections là dedans.

    La preuve ? "Bésiers" s’est immédiatement engouffré dedans toutes ces petites chicaneries de qui est avec qui contre qui comment alors que bon le sujet c’est les retraites et nos luttes communes non ?

    LL

    • "Bésiers" s’est immédiatement engouffré dedans toutes ces petites chicaneries de qui est avec qui contre qui comment alors que bon le sujet c’est les retraites et nos luttes communes non ?

      Exactement, les questions importantes ce sont les luttes et batailles réelles de notre classe, sa capacité à se’ mettre en mouvement, s’organiser, repousser les attaques de la bourgeoisie, conquérir des droits et en finir définitivement.

      De la résistance au capitalisme jusqu’au pouvoir des travailleurs, avec celui qui croyait aux urnes et celui qui n’y croyait pas, ...

      Les choses doivent se décliner par rapport à cela.

      le travail d’Antoine de déminage des gauches molles du genou est utile mais évidemment il ne faut pas demander une démonstration là dessus qui serait valide aux plus grandes "masses".

      Les choses utiles se présentent plutôt dans le sens de ce que disait Celuiquicomprendrienàrien ...

      La démarche méthodique enserrée dans une stratégie révolutionnaire en plus/

    • Il me semble qu’à un moment donné la problématique des retraites doit revenir au premier plan des questions politiques. D’abord par le constat qu’elle est de fait happée par les logiques électoralistes que nous voyons à l’oeuvre et qui, pour ce qui nous occupe, servent à Mélenchon à se faire créditer à peu de frais d’une radicalité quasiment anticapitaliste. Parler des 37,5 versus les 40 c’est casser le voile de récupération politicienne du dernier grand mouvement social. Malgré son aspect technique, la revendication des 37,5 (ou 35) doit être réintroduite comme une clé politique essentielle. Et il ne faut pas hésiter à se placer sur le terrain pourtant piégé des élections puisque précisément, si elle est bien relayée, cette problématique est à même de dynamiter l’électoralisme qui a cours à gauche du PS ! C’est donc bien sur les relais politiques qu’il faut réfléchir pour que la technicité a priori rebutante ds choses touchant aux retraites soit neutralisée et que cette question devienne un incontournable de la conscience de classe qu’il nous faut reconstruire à une échelle de masse.

      Que des gens comme Bésiers fassent dévier la réflexion vers des impasses cette démarche de (re)politisation des retraites est inévitable mais cela peut être, me semble-t-il, assez facilement rattrapé ! Je crois pour faire bref que prendre le problème là où il se pose maintenant, c’est-à-dire, sur le terrain électoral, est la condition même pour le sortir de ce terrain et le reposer au centre d’une démarche d’alternative sociale à laquelle chacun rattache ses choix politiques comme il veut. Pour ma part en articulant sans problème l’électoral-antiélectoraliste et le social, pour d’autres en prônant l’abstention, etc. La question de l’unité venant se greffer là-dessus sans qu’elle plombe nécessairement le décentrage-recentrage des retraites autour du primat du social dans la stratégie de rupture anticapitaliste.

    • C’est drôle un article sur les retraites qui tourne à la discussion de congrès du npa...
      C’est drôle mais sans aucun interet
      Sinon sur les retraites le Front de Gauche et melenchon sont sur les positions de la CGT

    • Oui, c’est peut-être bien d’ailleurs un des aspects du problème qu’a connu le mouvement des retraites en 2010 ! A vouloir vous rassurer par l’argument d’autorité (puisque la CGT le dit c’est que tout va bien, vive le Front de Gauche), vous éclairez involontairement le problème : la stratégie de la CGT et de la majorité des centrales qui a bien fait rire Sarkozy, si, si... et bien pleurer salariés et retraités ! On peut espérer mieux du syndicalisme, non ? Quant à Mélenchon, vous en pensez quoi qu’il cache son alignement sur la réforme Fillon des annuités ? Peut-être bien que rien ! Dans ce cas-là vous n’êtes pas un cadeau pour la CGT et pour le FdG, il faudrait qu’ils cherchent un meilleur défenseur !

      Vous voyez qu’on peut parler d’autre chose que du NPA. Si au moins cette "autre chose" pouvait vous intéresser, on n’aurait pas perdu notre temps...

    • Sinon sur les retraites le Front de Gauche et melenchon sont sur les positions de la CGT

      One point ! :-D

      Certes ! Mais encore ?

      On a bien vu Mélenchon lécher le c.. du moins bon de la CGT (les bureaucrates et apparatchiks de Montreuil principalement avec quelques miettes à certaines bases) pour se donner un vernis....s’attirer les faveurs de la classe ouvrière...des couches populaires encore ancrées à gauche....

      On sait aussi que la caste dirigeante de Montreuil est roue dans roue avec la CES, pro-Ue et DONC que tout ceci, avec Monks et sa bande, est FURIEUSEMENT PRO-KAPITAL surtout !

      Et là encore, c’est bien le problème.

      Il n’y a pas UNE CGT dans ce genre de débats, surtout sur la retraite. Quand le Front de Gauche reprend dans son programme les "propositions de la CES" est-ce que le message n’est pas CLAIR pour tout un tas de camarades ?

      Si.

      Et faire semblant de pas savoir tout ça, c’est soit être très mal renseigné soit se foutre ouvertement de la gueule du peuple, non ?

      Si.

      LES PARTIS DOIVENT RESTER, TOUS , EN DEHORS DE LA CGT. Ce qui ne signifie pas que la CGT doive être "apolitique", non. elle doit se tenir à l’écart,strictement, des PARTIS. C’est ça mon avis. Et je n’ai pas apprécié du tout de voir Thibault aller au QG de Mélenchon. Pas plus que je n’apprécierai voir Thibault serrer la louche à Hollande ou à Ph. Poutou (sans , bien évidemment, confondre Hollande et Poutou, je précise...)

      Qu’un syndicaliste CGT se présente à une élection présidentielle, là c’est autre chose. Il le fait en tant que membre d’un parti. D’ailleurs Poutou ne revendique pas son appartenance à la CGT dans cette campagne. Il fait la différence. Bref.

      Les mêmes qu’il a rencontrés là dans la bande à Mélenchon étaient sans doute aussi ceux qui hurlaient il y a 30 ou 40 ans que la CGT était la courroie de transmission du PCF etc, j’imagine.

      Ps : Au passage, puisque Mélenchon et sa bande ont les yeux de Chimène pour la CGT, et qu’ils veulent foutre leur nez dans les affaires de la CGT en prenant parti ouvertement pour une position POLITIQUE (celle de la direction) COMME SI il n’y en avait qu’une (comme s’il n’y avait pas de dissensions en notre sein) , comme s’il n’y avait pas eu le vote du CCN contre la position de Thibault en 2005 CONTRE le TCE, etc... et bien qu’ils le fassent jusqu’au bout ! que pense t il de l’actuelle position de la Fédération du Commerce, par exemple ?

      Simple question comme ça au passage.

      Ah mais là on me répondra "c’est pas pareeeeiilll...c’est les "affaires internes" du syndicat...." Le personnel politique et syndical change un peu mais les "vieilles méthodes" restent, n’est ce pas ?

      Attention à trop jouer avec le feu on se brûle.

    • Les dirigeants du Front de Gauche et de la CGT appartiennent à la même caste réformiste, privilégiée par le capital, car ce sont ses lieutenants dans le mouvement ouvrier.

      Ils ont tout fait pour empêcher un affrontement avec le pouvoir lors de la bataille des retraites, en brandissant un référendum contre la grève générale.

      Demain ils feront comme ils ont toujours fait au gouvernement : défendre le capital contre la mobilisation du travail pour son émancipation définitive de l’exploitation.

      L’humain ou le butin d’abord ?
      http://bellaciao.org/fr/spip.php?article123371#forum465233

    • Un dirigeant CGT de Bouches du Rhône a quitté le NPA pour rejoindre le FDG ( via la GU du Triste sire Piquet) parce que le NPA avait osé critiquer la politique de la confédé lors du conflit sur les retraites.....Là, tout est dit, le FDG exprime le renoncement de toute une génération mlitante qui ne se voit plus que comme une force de pression sur le PS .

      Les erreurs du NPA sont réelles mais secondaires, essentiellement le NPA n’a pas voulu voir que le mélenchonisme ,ripollinade du PCF ,avait un espace politique ,celui du renoncement en toute bonne conscience de gauche !

  • C’est marrant cet article.Les plus acharnés à critiquer ces élections,sont très en verve pour s’inscrire dans des discours électoraux plus ou moins déguisés.

    Dans cet article c’est au tour du NPA de s’inscrire au concert électoral.

    Le bureau confédéral de la CGT doit être soulagé.Les militants de la CGT,Poutou en tête,
    pris dans le piège tendu tous les 5 ans à ces femmes et à ces hommes,qui pourtant savent que dans la lutte de classe,il y a cette LUTTE qui ne peut être que associée à la mise en mouvement des MASSES,à partir des lieux d’exploitation.

    Favoriser la désertification des lieux d’affrontement capital-travail,au profit d’une campagne électorale relève de la plus haute irresponsabilité quand on se dit révolutionnaire.

    A chacun ses priorités.Dans mon syndicat CGT des cheminots,c’est de réussir l’action de grève en février,en y associant les usagers de la SNCF.Un tract intitulé :

    " USAGERS,CHEMINOTS,NOUS AVONS NOTRE MOT A DIRE ! "

    est en ligne sur le site de la Fédération CGT des Cheminots.

    Nous nous croiserons peut-être.Vous avec vos éventuels élus comme à chaque campagne électorale.Nous,pour réussir une grève,et tenter de mettre la population dans la rue pour dire NON à un transport SNCF qui prévoie le TGV pour les riches,et des cars pour les pauvres.

    Mais continuez,je ne voudrai pas perturber vos critiques et stratégies électorales.

    LR