(Dans la série Études de cas > Le voile et ce qu’il dévoile)
Sous-titre : Rencontre-débat le jeudi 2 février autour du livre de Pierre Tevanian : Dévoilements
par Pierre Tevanian, 31 janvier
Mars 2004 : loi sur les signes ostensibles, interdisant le port du foulard à l’école publique. Septembre 2010 : loi anti-burqa. Avril 2011 : offensive de Luc Chatel contre les mères voilées accompagnatrices de sorties scolaires ; « débat sur la laïcité » et « 26 propositions » de l’UMP légalisant (…)
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Pierre Tévanian
Articles
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Du hijab à la burqa, des collégiennes aux nounous : les dessous d’une obsession
1er février 2012 par (Open-Publishing)
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Trente paradoxes, anatomie de l’opération "burqa"
28 mai 2010 par (Open-Publishing)
4 commentairesde Pierre Tevanian
Si tout ou presque – et souvent n’importe quoi – s’est dit et écrit depuis quelques mois sur le « voile intégral » (appelé aussi niqab ou plus improprement burqa) et sur les quelques centaines de femmes qui le portent en France, rien ou presque ne peut en être dit sérieusement en l’absence d’enquêtes sociologiques rigoureuses, fondées notamment sur des entretiens avec un nombre conséquent de ces femmes. Il suffit en revanche d’une heure de peine, de quelques (…) -
Le voile médiatique : un faux débat...
5 février 2010 par (Open-Publishing)
6 commentairesde Pierre Tévanian
Ainsi le « voile » va magnifiquement « voiler » les problèmes sociaux ! A nouveau l’opposition capital/travail va être occultée ! Diviser ceux que l’oppression capitaliste réunit ! Et réunir ceux que le capital divise ! Voilà ce que le « voile » va réussir à faire ! Et on retrouvera, comme par miracle, les dominés unis aux dominants au nom de la laïcité … qui oppresse ! Bravo ! Résultat ? Collectivement nous allons « exclure » une minorité qui souffre ! Nous allons en (…) -
Ni putes ni soumises, ou la parole confisquée , Fadela Amara, de Badinter à Sarkozy...
20 juin 2007 par (Open-Publishing)
10 commentairesImmigration - sur Fadela Amara de NPNS
Par Pierre Tevanian, 20 juin
À l’occasion du ralliement de Fadela Amara, responsable du PS et présidente de Ni putes ni soumises, au gouvernement de Nicolas "Karcher" Sarkozy, nous ne résistons pas à l’envie de republier le court texte qui suit, consacré à la réalité du militantisme des Ni putes ni soumises. Il date d’octobre 2004, et laisse déjà entrevoir l’orientation idéologique profondément réactionnaire de cette organisation et de ses leaders. (…) -
Dix remarques sur un "collègue", par Pierre Tevanian Réflexions sur "l’affaire Redeker"
30 septembre 2006 par (Open-Publishing)
22 commentairesde Pierre Tevanian
Les articles et dépêches sur les "menaces de mort" qu’aurait reçues le "prof de philo Robert Redeker" suite à une "tribune sur l’Islam" publiée dans Le Figaro, [1] inspirent, au "prof de philo" que je suis moi aussi, les réflexions suivantes :
1. Il va de soi que de telles menaces sont injustifiables. Rien ne justifie ni la mise à mort, ni même le recours à des simples menaces, contre qui que ce soit, quels que soient les griefs qu’on peut concevoir. Y compris si ces (…) -
Racismes : la lepénisation des esprits
22 mai 2006 par (Open-Publishing)
7 commentairesde Sylvie Tissot et Pierre Tevanian
Eléments pour une grille d’analyse du racisme en France
La présence de Jean-Marie Le Pen au second tour à l’élection présidentielle en 2002, l’existence d’une profonde discrimination selon l’origine réelle ou supposée, les profanations de lieux religieux (synagogues, mosquées, cimetières) : tous ces phénomènes et bien d’autres témoignent de la persistance d’un profond racisme en France. Depuis longtemps, philosophes, historiens, sociologues, mais aussi (…) -
La construction des classes dangereuses, analyse du discours dominant sur la violence et l’insécurité en "banlieue"
22 novembre 2005 par (Open-Publishing)
de Pierre Tévanian
Il existe aujourd’hui un consensus sur "l’explosion de la violence chez les jeunes de banlieue" et sur le "laxisme de la justice" face à cette violence, ou du moins sur son "inadaptation" aux nouvelles générations de délinquants. Plutôt que de dénoncer au coup par coup les mesures brutales qui sont prises depuis plusieurs mois au nom de ce discours, il vaut mieux prendre le problème à la racine et déconstruire ce qu’il faut bien appeler le mythe de l’insécurité.
Il est (…) -
L’insécurité dont on ne parle pas (6) : la prison, ou le non-droit au cœur du droit
19 novembre 2005 par (Open-Publishing)
2 commentairesde Pierre Tévanian
Si les formules "zone de non-droit" ou "zone d’infra-droit" ont un sens, c’est lorsqu’on parle des prisons. En effet, la prison n’est censée être qu’une privation de liberté ; or, en plus des violences commises par des "matons" (qui peuvent aboutir à des décès qualifiés de "suicides" [1]), sur lesquelles n’existent que les témoignages des détenus, il existe de multiples formes de violence subies au quotidien par les détenus, et qui peuvent être quantifiées de manière (…) -
L’insécurité dont on ne parle pas (5) : Des homicides nommés bavures
18 novembre 2005 par (Open-Publishing)
2 commentairesde Pierre Tévanian
Les lignes qui suivent proposent un aperçu de la violence policière sous sa forme la plus radicale : l’homicide. Elles rappellent également l’impunité quasi-complète dont bénéficie cett violence.
Les réfugiés, comme les sans-papiers, vivent une profonde insécurité. Eux aussi subissent des violences sans s’attirer la compassion de nos dirigeants. Eux aussi voient ces dirigeants chercher des excuses aux coupables, quand ils ne les félicitent pas. Il faut en effet le (…) -
L’insécurité dont on ne parle pas (4) : Sans papiers, donc sans droit
15 novembre 2005 par (Open-Publishing)
de Pierre Tévanian
Précaires parmi les précaires, les étrangers les plus exposés à la violence sont les sans-papiers. Devant ces travailleurs qui devraient être protégés par le droit du travail mais qui ne peuvent pas porter plainte, les employeurs ont toute latitude pour imposer les salaires les plus bas, les horaires les plus contraignants, ou pour déroger aux impératifs de sécurité. Quant aux propriétaires, il n’hésitent pas à imposer des loyers hors de prix, que les sans-papiers sont (…)