Le racisme est une abomination, mais il existe une chose encore pire, un racisme dans le racisme ! Il y a une insidieuse hiérarchisation de l’immonde qui nie le principe constitutionnel d’Égalité en créant une catégorie racisée et son pendant est l’antisémitisme. Personne ne s’y trompe, lorsque l’on parle d’actes antisémites, il s’agit d’un racisme envers des Juifs et non les Arabes palestiniens qui sont sémites ! Il existe toute une batterie linguistique pour bannir « l’antisémite » réel ou le gêneur, à cela s’ajoute le délit d’opinion que revêt le terme apologie du terrorisme. 

Antisémite est un mot qui doit être obsolète et tomber dans les oubliettes, car il a perdu son sens et est trop souvent instrumentalisé pour ostraciser, diaboliser, et puis surtout, il est contraire à l’esprit constitutionnel d’Égalité !

Par exemple, une personne qui dit « Free Palestine » peut se voir soupçonner d’antisémitisme et se faire virer de son boulot, un autre qui soutient la lutte palestinienne peut se voir poursuivi pour apologie du terrorisme ! Le juge antiterroriste Marc Trévedic a dit la dangerosité de ce terme vague, véritable fourre tout qui ne vise qu’à censurer la parole par l’intimidation ! Alors que des personnes faisant l’apologie de génocides envers les Palestiniens n’encourt pas de poursuites...

Des députés français ont voulu légiférer pour que le mot « génocide » ne soit plus employé en parlant de Gaza, ce terme employé par le C.I.J, dans sa définition, répond pourtant à ce qui se passe sur le terrain ! Plusieurs humoristes ont été censurés, ostracisés, taxés d’antisémites pour avoir critiqué le sionisme et une fois catalogué d’antisémite, la personne est finie, c’est comme si la foudre l’avait frappé !!!

Celui qui est taxé d’antisémite subi une féroce exclusion, il est banni, peut tout perdre, devient socialement avec le pédophile, l’être le plus immonde qui soit, alors qu’un polémiste qui est condamné pour un racisme « ordinaire » envers des Musulmans, Arabes ou noirs, se voit invité sur des plateaux télés et aura comme promotion sa propre émission de télévision ! C’est le racisme dans toutes ses formes devraient être combattue avec force.

Un survivant de l’holocauste dira à peu près ceci : « Auparavant, un antisémite désignait une personne qui n’aimait pas les juifs, aujourd’hui, j’ai l’impression qu’il désigne une personne que les sionistes n’aiment pas ! »

Des philosophes de salons, des pseudos journalistes, des députés deviennent grammairiens, des snipers de la sémantique, ces complices de génocide veulent décider des termes que l’on doit employer ou ne pas employer pour servir le narratif d’un racisme assumé par le gouvernement israélien qui nie le génocide et l’orchestration d’une famine tout en l’assumant !!! 

Les horreurs du commerce triangulaire, les massacres, les pillages du colonialisme sont des racismes immondes, d’une horreur absolue, mais il n’y a pas de langage spécifique pour les désigner, pas de sentiment de culpabilisation qui rendrait le raciste contre des musulmans ou des noirs, ostracisé, fini, foudroyé comme c’est le cas lorsque le mot « antisémite » est employé pour désigner un racisme que l’on voudrait rendre particulier et dont le traitement médiatique ne répond pas au critère d’Égalité devant la loi !

Pour rendre hommage à la liberté d’expression et aux humoristes, je demande si on peut dire de l’historien israélien Shlomo Sand qui a écrit un livre critique sur les mythes fondateurs d’Israël. Puisqu’il est contre ces mythes, peut-on peut dire également qu’il est « anti ces mythes ».

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