44 ans se sont désormais écoulés depuis ce maudit 2 août 1980, depuis ce que les juges ont défini comme « un massacre d’État » avec le « Nar (Noyaux armés révolutionnaires) organisation d’extrême droite, en contact étroit avec les services secrets ».

L’un des événements les plus dramatiques des Années de Plomb est aujourd’hui rappelé à Bologne où l’Association des familles des victimes avec le Cantiere Bologna en collaboration avec l’Assemblée Législative de la Région a exposé au Palais d’Accursio et sur l’une des Tours de la Région Émilie-Romagne une grande banderole avec l’inscription : "Bologne n’oublie pas".

N’oubliez pas cette bombe cachée dans la salle d’attente de deuxième classe de la gare de Bologne, qui a explosé à 10h25 et a coûté la vie à 85 innocents.

Auteurs du massacre selon la justice : l’ancien NAR Valerio Fioravanti, Francesca Mambro et Luigi Ciavardini, auxquels s’ajoutent Paolo Bellini (tueur de ’ndrangheta et extrémiste noir de l’Avanguardia Nazionale) et le NAR Gilberto Cavallini.

Le chef de l’État Sergio Mattarella a défini le massacre de Bologne comme « une blessure incurable, un avertissement permanent à adresser aux jeunes générations », tandis que le ministre de l’Intérieur Matteo Piantedosi, lors de la commémoration, a parlé d’un « massacre néo-fasciste ». , expression d’un plan subversif visant à attaquer l’État dans sa composante la plus sensible, à savoir les gens ordinaires".