La « victoire » du NFP aux élections législatives, c’est d’abord la victoire de l’unité à gauche en dépit de divergences. Des différences normales, sinon tous seraient dans le même parti ou mouvement … Mais il y a 150 points de convergence qui constituent le programme du NFP.

  C’est aussi la victoire du Front républicain qui - en dépit de défaillances au centre et à droite, du fait de la campagne médiatique anti France insoumise depuis des mois - a provoqué le rejet du RN par une majorité d’électeurs.

  C’est le rejet des candidats – parfois fantomatiques et à coup sûr fanatiques xénophobes - du camp de la haine et de la peur.

  C’est le rejet de l’Extrême-centre macroniste, autoritaire, qui a imposé de force des réformes injustes auxquels les représentants associatifs, syndicaux et politiques, s’étaient opposés, provoquant une vive colère de la grande majorité du peuple et en particuliers de classes qui se sont senties oubliées et méprisées alors que leurs difficultés quotidiennes s’aggravent : pouvoir d’achat des plus pauvres, en particulier dans les milieux ruraux, la régression des services publics, l’augmentation des coûts de l’énergie pour se déplacer au travail, se chauffer, la carence des services de santé, les défaillances de l’enseignement pénalisant l’avenir des enfants.

Comment ceux qui sont les premiers responsables de la progression de la peste brune dans les esprits peuvent-ils encore prétendre dicter leur loi et gouverner ?
« Il n’y aura pas de ”coalition” (avec les macronistes). La gauche a obtenu une majorité relative et elle doit pouvoir gouverner autour de son programme », insiste Chloé Ridel, porte-parole du Parti socialiste.

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