Manifestation (au départ de la Place de la Sorbonne) dans le cadre de la journée de mobilisation ce jeudi 25 septembre, dans la continuité des journées de mobilisations et de grève des 10 et 18 septembre

Après les succès du 10 et 18 septembre, poursuivons la mobilisation !

Appel de l’inter-orga jeunes : UNEF, Solidaires Étudiant·e·s, Union Étudiante, Union Syndicale Lycéenne, FSE, Le Poing Levé, NPA Jeunes Révolutionnaires, Jeunesses Anticapitalistes, Jeunes Insoumis

Le 10 septembre, nous étions 500 000 dans la rue, des milliers de travailleurs, travailleuses et jeunes se sont mobilisés, par la grève, les blocages et les manifestations, dans tous les secteurs : la santé, dans l’éducation, à la SNCF, mais aussi dans des petites entreprises. En ce qui concerne la jeunesse, pas moins de 150 lycées ont été bloqués alors que la rentrée avait à peine commencé.

Le 18 septembre, nous étions 1 million, dont plus de 100 000 jeunes mobilisés, et, à nouveau, de nombreux lycées ont été bloqués et les étudiant-es se sont mobilisé-es.

Après la destitution de Bayrou suite à son annonce de budget austéritaire, Lecornu reprend le flambeau. Coupes budgétaires, gel du budget des services publics, attaque sur la 5ème semaine de congés payés ou encore baisse du remboursement des frais médicaux : c’est une attaque concrète contre les jeunes et les travailleur-ses. Ils coupent dans les budgets de la santé et de l’éducation pour financer le patronat à hauteur de 270 milliards d’euros ! Si Lecornu est revenu sur la suppression des 2 jours fériés, c’est surtout pour masquer les autres attaques et tenter de calmer la mobilisation qui ne fait que commencer !

Dans l’enseignement supérieur, le manque de moyens se manifeste par l’accroissement de la sélection sociale et raciste à l’université avec Parcoursup et Mon Master ou encore par l’augmentation des frais d’inscriptions pour les étudiant-es étranger-es hors Union Européenne. Ces dernier-es se retrouvent à payer près de 3000 à 4000€ pour une année de licence ou de master, par le biais de la réforme raciste “Bienvenue en France” promulguée en 2019. Le gouvernement cherche aussi à réprimer les étudiant-es mobilisé-es par le biais de sa loi malnommée contre l’antisémitisme.

Ces journées sont de véritables points d’appui pour aller vers un mouvement d’ensemble : à nous la jeunesse de construire et développer la combativité des mobilisations et des grèves partout sur nos lieux de vie, d’études et de travail. Nous n’attendons rien du gouvernement Macron-Lecornu, il doit dégager lui et toute sa politique pro-patronale !

Les raisons de la colère sont multiples et vont bien au-delà. Nous nous opposons à la casse du budget des services publics alors que le budget de l’armée explose. Nous dénonçons la complicité avec l’Etat génocidaire d’Israel et affirmons notre soutien au peuple palestinien. Nous nous battons contre l’ensemble de la politique de ce gouvernement qui engraisse les milliardaires et nous demande de nous serrer la ceinture. Nous dénonçons la répression policière exercée contre les mobilisations du 10 et du 18 septembre. Dans les lieux d’études, nous exigeons la levée de l’assiduité, les pressions administratives et toutes les contraintes visant à empêcher les étudiants de participer librement au mouvement.

Nous appelons la jeunesse salariée, étudiante et lycéenne à se mobiliser massivement ce 25 septembre pour continuer la lutte sans attendre et à organiser, partout où c’est possible, manifestations, rassemblements et assemblées générales.