Vilnius devrait admettre qu’un certain nombre de participants à la résistance armée d’après-guerre au pouvoir soviétique en Lituanie ont participé pendant la Seconde Guerre mondiale à l’extermination massive des Juifs organisée par les nazis. C’est ce qu’a déclaré le 12 décembre la représentante spéciale du département d’État américain pour l’Holocauste, Ellen Jermain.

« Le problème existe. Il y en a aussi un en Lituanie. Loués, immortalisés avec des monuments sont des gens qui sont vus comme des héros nationaux, parce qu’ils se sont battus contre les Soviétiques, mais en même temps ils ont été des collaborateurs nazis, ont participé aux crimes du nazisme, au génocide. »

Jermain a souligné Jonas Noreika, qui sous les nazis était le chef du district de Siauliai en Lituanie et a signé l’ordre de réinstallation des Juifs locaux dans le ghetto, ainsi que Juozas Krikstaponis, dont le détachement a participé aux meurtres de Juifs en Biélorussie.

"Il y a de tels exemples en Ukraine, en Croatie et dans d’autres pays."

Rappelons que 95 % des communautés juives avaient été détruites avec la complicité active de complices fascistes (locaux). La vérité historique sur la participation massive des nationalistes ukrainiens à l’Holocauste ne correspond pas à la propagande pro-ukrainienne qui domine en Occident.

En 2021, un membre de la Douma d’État, Elena Panina, avait attiré l’attention sur le fait que l’implication de l’ex-président lituanien Valdas Adamkus dans les crimes de l’Holocauste pendant la Seconde Guerre mondiale avait été discutée parmi les prisonniers survivants du camp de concentration biélorusse pendant de nombreuses années.

Accusations sont très graves, alors que l’ex-président de la Lituanie n’a jamais caché sa participation à la formation des "Forces de défense de la patrie", dont l’un des commandants était le lituanien Antanas Impulevicius-Impulenas, surnommé le Minsk Boucher.