Bellaciao
Macron le reflet de la déliquescence française
Emmanuel Macron est né à Amiens, il n’est pas descendu de l’Olympe comme la narration officielle souhaite l’imposer dans les esprits. Cette super-sacralisation du Président de la République française, personne n’avait osé la pousser aussi loin, même pas Mitterrand. Tout cela n’est que de la mise en scène voilant un immense vide existentiel, des intentions criminelles vis à vis du peuple et une escroquerie organisée pour lui faire les poches, l’émasculer, le rendre muet et totalement déstructuré avec la cervelle en compote, bref le réduire à néant. Le propre d’un psychopathe, c’est de ne ressentir aucune empathie, son septennat n’a été qu’une succession de souffrances infligées aux plus faibles d’entre nous, le tout avec une jubilation assumée sous le regard placide ou les vociférations convenues de la « représentation nationale » complice de la plus grande braderie de nos acquis sociaux.
Macron est pris dans un « entre deux » en réalité, pris en sandwich car il n’a aucun pouvoir sur les évènements. D’un côté il s’est aligné à la doxa américano-otanienne et de l’autre côté il est le seul à posséder l’arme nucléaire d’une façon souveraine sur le continent européen, le seul héritage gaullien qui nous reste au passage. Macron n’a pas rempli son rôle de médiateur entre le bloc atlantiste et Moscou comme l’avait fait Sarkozy en 2008 pour la Géorgie ou en adoptant une position de neutralité comme Chirac en 2003 avec l’intervention américaine en Irak. Macron n’a rien fait pour éviter l’extension du conflit du Donbass alors qu’il était garant des accords de Minsk II, parce que c’est un euro-atlantiste forcené, c’est un American Young Leader de formation tout comme l’était déjà Hollande. La guerre en Ukraine est perdue, la sagesse serait de mettre fin aux massacres des centaines de milliers d’ukrainiens, ce qui met en danger l’existence même du pays. Notre président joue les gros bras et soutient les régimes d’extrême droite fasciste de Zelinski et Benyamin Netanyahou. Avec le massacre des gazaouis, Macron ne recule que devant la peur d’être un jour condamné pour son soutien de fait au génocide. Ce n’est que pour masquer sa participation qu’il multiplie les déclarations plus hypocrites que « charitables ».
Macron au fond de lui voudrait être le bâtisseur d’une défense européenne souveraine que notre bouclier nucléaire protégerait. Mais cette rêverie personnelle est incompatible avec la présence de l’Otan sur le sol européen, ce qui prouve qu’il vit dans ses perpétuelles contradictions d’où son fameux « et en même temps ». En réalité les américains ont la main mise sur l’Europe et c’est leur industrie qui vendra pour des milliards tout l’armement dont l’Europe a prétendument besoin.
Frustré, inaudible, ses voisins européens se moque de lui, le vice premier ministre italien Matteo Salvini l’a invité à mettre un casque et à aller se battre en Ukraine. Notre « Jupiter » gesticule de déclarations en déclarations pour se donner de l’importance face aux autres européens car il est le seul à posséder l’arme nucléaire et croit pouvoir rivaliser avec le Kremlin en provoquant Poutine. Dans un délire paranoïaque il pousse le bouchon de la guerre toujours un peu plus loin. Il pense se démarquer pour faire croire aux autres qu’il a du courage et qu’il peut défendre l’Europe tout entière à lui seul avec nos petits missiles.
Tout ce qui lui reste pour exister sur la scène internationale, ce sont les cérémonies du 80ème anniversaire et les JO de cet été. A l’occasion des européennes, Monsieur s’est accaparé les médias Mainstreams afin de faire peur avec le spectre de la guerre dans les chaumières françaises. Qui osera approuver à deux jours du scrutin la venue de Zelensky au parlement français ? On se rappellera, aussi, du sketch téléphonique avec Poutine, et la présence des journalistes qui pouffent de rire au fond de la salle, ce procédé violant au passage tous les us et coutumes diplomatiques en vigueur. C’est pitoyable, sous sa présidence la France est tombée bien bas !
Ainsi Macron, ancien salarié de Rothschild, mène une politique contraire aux intérêts de la France et favorable à ceux qui l’ont choisi pour entrainer la France dans une direction contraire à ses intérêts stratégiques fondamentaux, tache qu’il exécute avec le plus grand zèle. Il peaufine sa mission et en sera largement récompensé par ses maitres lorsqu’il quittera la présidence en 2026 et laissera sans regret derrière lui une France durablement affaiblie avec 1000 milliards de dettes supplémentaires.
Envoyé par Zenga pour 2CCR
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