Samedi 27 juillet.

Nouvelle frappe israélienne contre une école.

"L’école Khadija, qui abritait une unité médicale de fortune dans la région de Deir al-Balah, a été ciblée [par une frappe qui a] fait 30 martyrs et plus de 100 blessés", a affirmé le ministère de la Santé du Hamas ; l’armée israélienne a assuré avoir ciblé les "terroristes" qui y opéraient…"Cibler une zone peuplée de familles déplacées est inhumain et méprisable" a déclaré le Premier ministre irlandais Simon Harris, dont le pays a officiellement reconnu fin mai la Palestine comme un Etat, de concert avec Madrid et Oslo. Une force "disproportionnée" dans une guerre qui fait un nombre de morts et de blessés civils "inacceptable, particulièrement chez les enfants", a-t-il ajouté en appelant à un cessez le feu[1] .

Près de 182 000 Palestiniens ont fui Khan Younès selon l’ONU. L’armée israélienne est retournée dans plusieurs zones du territoire palestinien, d’où elle avait dit avoir chassé le Hamas.

Frappe meurtrière sur le Golan.

Treize jeunes Druzes du Golan dans les communes de Majdal Shams et Ein Quniya, âgés de 10 à 16 ans, qui jouaient au football dans un stade ont été tués samedi par un tir de roquette. Selon l’armée israélienne, le tir a été perpétré par le Hezbollah, mais le mouvement islamiste libanais dément toute responsabilité.

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Les conséquences possibles, outre la poursuite de la guerre génocidaire à Gaza, sont un pas supplémentaire vers une possible déflagration régionale.

Selon Agnès Levallois, spécialiste du Proche et Moyen-Orient et vice-présidente de l’Institut de recherche et d’études Méditerranée et Moyen-Orient (iReMMO) : Il a eu une opportunité avec la présence d’Ismaïl Haniyeh à Téhéran, Benyamin Nétanyahou est dans une stratégie jusqu’au-boutiste et il fait tout pour déclencher une guerre régionale et pour pousser l’Iran à la faute[1].

C’est un coup porté à « l’axe de la résistance qui inclut le Hamas, le Hezbollah, les houthis du Yémen, la Syrie et des milices irakiennes. Cette attaque révèle une volonté de confrontation totale avec l’Iran et les différentes organisations régionales que Téhéran soutient.

Une nouvelle fois, Benyamin Nétanyahou revient à son obsession iranienne et la remet au centre du jeu. La question, aujourd’hui sans réponse, est celle de la réponse iranienne. Car il y aura une réponse. Téhéran ne peut pas laisser passer le viol de sa souveraineté.

[1] Mediapart - 31 juillet 2024 - Gwenaelle Lenoir : L’assassinat du chef politique du Hamas à Téhéran rend la situation au Proche-Orient imprévisible

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Ces assassinats sont surtout destinés à couvrir l’échec du gouvernement dans la réalisation des objectifs de la guerre et d’éliminer toute chance de parvenir à un accord qui y mettra fin, de libérer les otages et les prisonniers, reconstruire Gaza, et parvenir à une solution juste et durable pour la reconnaissance des droits du peuple palestinien.

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